J’en mettrais ma main à couper : ce saloupiaud ne va même pas m’en être reconnaissant. Après Embruns, qui n’avait besoin de rien pour cela, après Versac qu’un échange secret aura soudainement rendu colère, je viens valider son sentiment profond, justifier ses thèses, avaliser son marketing. Il est vrai que nous descendons en gamme mais c’est ainsi, dans une meute, on laisse toujours manger les chefs en premier. Après, la meute se précipite, bavante, hurlante, braillante, elle se dispute, s’entre-mord, indigne et grouillante, à plonger dans les viscères sans retenue aucune, le museau tâché de sang, un nerf pendant encore de la gueule. Repue, elle s’endort, rote et pète, la meute. Un sale truc, moi je vous dis.
Versac a donc tenté de passer « Douze jours dans la tête de Guy Birenbaum« . Bel essai. Mais je trouve qu’il y a bien plus amusant dans le personnage, perclu de contradictions et doté d’une psychologie à tiroirs, à coudes et à recoins. Un vrai personnage de la blogosphère, une figure sociale somme toute classique, et sans laquelle ladite blogosphère ne serait pas le fidèle reflet de la vie réelle.
Guy Birenbaum a, un jour de février 2006, ouvert un blog, NRV. Eh ouais, et ça fait déjà un petit moment qu’il était énervé, le bougre, ce qui est loin d’être anodin car, à s’énerver ainsi chaque jour, on comprend que la fatigue vienne à bout de la cohérence du raisonnement. Moi-même, parfois, je m’énerve, et c’est pas joli-joli. Alors, parce qu’il y a mis le doigt, il a subi les heurs et malheurs du blogueur. Adulé par certains, gratifié de centaines de commentaires et parfois aussi critiqué. Rien de plus banal. J’ai moi-même failli finir écharpé et incarcéré pour un innocent mais apparemment inadéquat « enculé« . Un expert chef de meute s’interposa in extremis.
Pas ma tasse de thé, Birenbaum. Ceux qui le connaissent comprendront aisément pourquoi. Disons pour faire bref qu’il est à tendance conspirationniste et antisarkozyste – en voilà un qui a d’ailleurs si bien compris qu’un « sarkozy » dans l’titre[1], ça booste la lecture que, du coup, parfois, il en met deux.
Il se trouve que, à la suite de quelques commentaires, nous avions eu un échange, il y a déjà quelques mois voire plus d’une année. M’expliquant qu’il subissait les attaques des blogueurs parce qu’il s’était permis de venir dans leur cour de récréation, Birenbaum me tenait exactement le même discours qu’il tient aujourd’hui chez Versac :
« Parce que j’ai blasphémé. Parce que j’ai osé mettre en Koz (mwarf) la blogoboule© – qui n’existe pas, bien entendu et dont Versac n’est pas… – et les blogueurs Zinfluents. Parce que j’écris ce que je pense de leurs classements, de leurs stats et de leurs renvois d’ascenseurs permanents. De leurs égos bouffis aussi. »
D’abord, je suis pas bouffi. Bon. Ensuite, on s’épargnera de dresser la longue liste de tous les journalistes et autres célébrités qui ont intégré la cohorte des blogueurs sans dégâts et avec un incontestable succès. Mais surtout, c’est là que nous commençons à pénétrer dans les méandres psychologiques du type grave énervé. Car, soyons sérieux une minute, hein, moi, je n’ai pas de fiche wikipedia. Je ne suis pas non plus dans le Who’s Who (pas non plus sous mon vrai nom).
Guy Birenbaum est un défi à la cohérence. Car tout de même, Guy Birenbaum est une figure de la petite société médiatique. Editeur d’Arnaud Montebourg et de Brice Hortefeux, fondateur et trois ans directeur des Editions Privé, chroniqueur au Grand Journal, chroniqueur à On refait le Monde, à 20 Minutes, VSD et désormais Europe 1, on ne peut pas dire que Guy Birenbaum ait pu beaucoup souffrir de l’oppression de la barosphère, ni qu’il ait longuement bataillé à la force de son poignet, à la qualité de ses billets, pour sortir de l’anonymat. On ne peut pas vraiment dire que ce soit un perdreau de l’année, un agneau de lait, une colombe apeurée, le Guy. Hein. Non, on ne peut pas le dire. Et pourtant, consciencieusement, régulièrement, il en fout plein la gueule des blogueurs. Pourquoi, dis, Guy, pourquoi ? D’où te vient ce besoin ? De quelle blessure secrète et inavouée ? Qui donc t’a repoussé ? Quel cercle n’as-tu pas pu pénétrer, écorchant vif ton moi, ton surmoi, et tout ça et tout ça ?
Car cette figure existe bien, sur les blogs. Des blogueurs, des commentateurs pour dénoncer les salauds d’barons, pour pourfendre les classements, crier haro sur les renvois d’ascenseurs, on en croise un paquet. Ils ont parfois raison : des indulgences influenço-intéressées, oh oui, y’en a, des ego boursouflés on en croise. Mais ces dénonciateurs ne sont souvent qu’un avatar estampillé de troll. Celui qui allume au lance-flammes le prétendu baron pour bénéficier d’un peu de sa lumière. Seulement, c’est là que l’analyse se corse, car le troll est habituellement un pauvre blogueur[2], pas un type qui dispose chaque jour de 5 minutes d’antenne sur l’ex-première radio nationale et de quelques lignes dans des hebdos nationaux.
Peut-il s’agir d’un jeu pervers entre le blogueur zinfluent qui signale aussi sa zinfluence parce qu’il est attaqué par Birenbaum, Birenbaum bénéficiant en retour de la visibilité qui lui est donnée par ledit zinfluent ? Ou est-ce un positionnement tellement inhérent au birenbaumisme qu’il ne s’en échappera jamais ? Car, voilà ce qu’il écrivait, d’après wikipedia, dans son pavé Délits d’initiés, mes soupçons de citoyens :
« Le récit de quelques à-côtés va permettre aux lecteurs de comprendre comment en France quand on essaye de lyncher quelqu’un, on chasse forcément en meute… »
Diantre, exactement la même chose que pour les blogueurs. Un filon, peut-être ? C’est aussi que, Guy, en fait, ce que tu soulignes n’est pas une découverte. Et ce n’est pas propre à la France. C’est un travers terriblement banal de tout groupe social. Comme est terriblement banal la figure du chevalier blanc qui dénonce les travers dudit groupe. Des comme cela, qui explosent la fenêtre après qu’on eut refermé la porte, il y en a partout. Peut-être même chez les indiens d’Amazonie. Faudrait que je me renseigne. Mais oui, l’eau, ça mouille, le feu, ça brûle… et il y a des connivences, des egos boursouflés, et des chasseurs d’audience. M’est d’avis, d’ailleurs…
Vous me direz : pourquoi cet acharnement ? Déjà, pour participer à la réplique bloguesque de la comédie médiatico-sociale. J’espère bien que d’autres vont parler de mon billet voire que Birenbaum va me faire l’honneur de m’en coller une bien appliquée dans la face[3], ce qui me donnerait un peu de visibilité. Et puis, on a bien le droit de rire. Ensuite, évidemment, pour rendre service à Guy Birenbaum. J’ai moi aussi une psychologie compliquée et, ce faisant, je valide incroyablement sa théorie de la meute ouh ouuuuuh ouuuh ouh[4] et lui permets de fédérer un lectorat de mécontents/vigilants/lucides. Enfin, parce que Guy Birenbaum, au travers des épisodes Mitterrand2007 et Mitterrand2008 me paraît participer à une entreprise de harcèlement et de délation masquée détestable qui m’ôte tout envie de me laisser attendrir par la blessure secrète du pauvre homme[5]. Et, s’il pouvait abandonner ce positionnement ridicule…
- vous ne rêvez pas : c’est la liste intégrale des articles de Birenbaum [↩]
- avec lequel ça se termine souvent par un émouvant « nous avons eu un échange direct et j’ai appris à mieux le connaître« [↩]
- cela dit, en écrivant cela, je ruine peut-être mes chances et c’est con [↩]
- c’est le cri du loup qui ouloule la nuit [↩]
- vous me direz que c’est choisir la version de l’un contre la version de l’autre et je vous répondrai que la lecture de l’un et la lecture de l’autre m’amènent effectivement, à choisir, et j’ai choisi [↩]
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Parfait et terriblement drôle!
Une histoire Parisienne. Ça fait un peu secte, vos querelles.
« 3. cela dit, en écrivant cela, je ruine peut-être mes chances et c’est con »
Oui c’est déconner là. C’est ruiner le spectacle d’avance. C’est comme donner la fin du film. Tu peux pas creuser une fosse et mettre un écriteau « attention piège ». Et nous, les spectateurs, on a l’air de quoi maintenant ?
C’est tout moi, ça.
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D’abord, Birenbaum a passé sa thèse à Montpellier et moi, j’habite à Rueil-Malmaison et les vrais parisiens me regardent avec morgue.
Et puis, c’est pas parisien, c’est virtuel.
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De cons. Comme moi. C’est ça la communion avec son lectorat.
excellente note, d’autant plus efficace qu’elle est pondérée et juste. J’ai moi aussi encore un peu de sympathie pour ce personnage contradictoire, pour ses talents de plume particulièrement.
je copie ici une citation de N. Carraway, lue chez Embruns « Guy Birenbaum, dont la distance critique est aussi courte que le prénom (…) »
Non Moooosieur, moi je vis a Londres ;). De quoi donner une image beaucoup plus internationale a cette affaire.
Par ailleurs Koz, vu de Londres l’hystérie collective Française me donne le vertige. Votre blog est une bouffée d’air frais. Continuez!
Je confirme, tu n’es pas bouffi.
En revanche, les loups hurlent, ils ne ouloulent pas, même la nuit.
D’ailleurs oulouler n’est même pas un vrai mot.
Non, mais sans rigoler, c’est qui ce mec ?
D’où il vient ? Qu’est-ce qu’il a fait ?
C’est vrai qu’on entend parler de lui de plus en plus. Je crois même qu’il fait une chronique sur « Rire & Chanson »…
Existait-il avant Mai 2007 ?
Je suis désolé de mon inculture crasse, mais j’habite pas Paris 😉
Euh, Koz, c’est normal que dans ton nuage à toi, Hollande, Fabius, Delanoë, Lang soient si peu mis en « valeur »? Quand on voit Bayrou, Modem, UDF en grand, je me dis que tu as encore des progrès à faire en PS bashing. Heureusement que Royal est là pour (r)attraper le(s) coup(s).
Attends… que vois-je? Europe, France, Médias, Société… What? Il y aurait donc d’autres postures que celles de sauter à la gorge et de mordre à la face? Choquée! Je suis choquée!
Et en plus je distingue Droit, Foi, Histoire, Social… ta ta ta : tu te disperses là. Comment peux-tu espérer prendre du galon dans les milieux-z-influents avec une telle ouverture d’esprit?
(euh, d’un autre côté, heureusement, sinon, avec ce gros Sarkozy on se serait cru chez Birenbaum).
Dis, il vient quand le monsieur pour te donner
des baffesdes leçons d’information?Ne sois pas insultant, Before, s’il te plaît, y’a aussi la radio, la télé, et le Net en province 😉
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T’es gentil, mec, tu ne m’as jamais entendu oulouler.
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Il est vrai que l’on est étonné de voir autre chose que « sarkozy » dans le nuage de Guy.
Mais je n’en prends pas, mademoiselle, je n’en prends pas.
Il viendra pas, il viendra pas, il-viendra-pas. Mais en même temps ma posture me permet de dire : attention, hein, c’est pas parce qu’il ne lit pas mon blog influent qu’il ne vient pas, c’est parce que j’ai dit qu’il viendrait. Ca, c’est de l’anticipation. Je pourrais être pas mal en conspirationniste.
Oui, mais à force de répéter qu’il viendra pas sous prétexte de snober l’intelligentsia virtuelle, il pourrait finir par venir faire un coucou courtois par simple esprit de contradiction.
In fine, Thierry Meyssan nous fera une analyse graphologique pour nous démontrer qu’en fait, Koz est un des pseudonymes de Guy. La preuve, il y a le même nombre de lettres.
Euh vous vouliez dire méandres psychotiques plutôt , non ?
N’y songez même pas… c’est sa raison d’être et son fond de commerce !
Oui mais du coup, comme tu as dit qu’il pourrait venir quand même par esprit de contradiction, du coup il pourrait ne pas venir histoire de contredire ce dernier propos. Et nous, les spectateurs, ben on est toujours là, à attendre, comme des cons, que quelque chose se passe.
ah peste! C’est pire que le chifoumi. « Il pense que je pense qu’il pense que j’ai pensé qu’il allait faire ciseaux et que donc j’allais faire pierre. Il va donc faire une feuille et c’est à moi de faire les ciseaux. Sauf s’il pense que j’ai pensé qu’il y avait pensé ».
Ce type est diabolique. Eloignez les enfants.
Cela dit, ça a partiellement marché : j’ai un lien chez embruns. Ten points. Ta la lala lalala la Ta la lala lalala la la, samba.
Bon, après, effectivement, c’est une horreur absolue. Que va faire Guy ? Taper, pas taper ? Ecrire un billet ? Mais écrire un billet, ce serait encore reconnaître de l’influence aux blogueurs influents dont il se gausse ? Ne pas écrire de billet, ce serait renoncer à l’occasion rêvée de démontrer qu’il avait raison de penser ce qu’il pensait et de dire ce qu’il disait, puisque là, tiens, vous l’avez la preuve flagrante, sur le papier. Vous me direz que cela ne fera que nourrir une sourde hostilité de sa part à l’encontre des blogueurs. Mais là, fichtre, c’était déjà le cas.
___
Sinon, Before, tout de même, je ne voudrais pas vous laisser dans l’angoisse. Cliquez sur la fiche wikipedia (le who’s who, c’est payant, normal, c’est pour voir les gens du sérail… comme Guy Birenbaum).
6 euros pour Bayrou sur le Who’s who … c’est déjà trop cher 😉
N’ayez crainte,je vais vous lire et vous répondre ici même. Mais ce soir tard. Là je m’occupe de mes mômes. Désolé. Je note qu’effectivement le réflexe de meute ne fonctionne en aucun cas 😉
M’en fous, moi, mes mômes sont en vacances, j’aurai que ça à foutre de veiller jusqu’à ce soir tard pour lire la réponse. Ah ah, vous croyiez m’emmerder, hein ?! Raté !
Ah! Le monsieur sait ménager ses effets.
C’est bon pour l’audimat, ça.
ah, tiens, me voilà louveteau.
C’est trop d’honneur.
A quelle heure exactement, parce que faut que je programme le magnéto moi…
Koz,
Et les gnous, qu’en fais-tu, hein ? Les mômes en vacances, c’est bon, mais n’oublie pas les gnous !
Luc
@ Koztoujours
Là où je suis d’accord avec Birenbaum, c’est que vous vous prenez quand même pour quelqu’un d’important.
« Celui qui allume au lance flamme le prétendu baron pour bénéficier de sa lumière »…
Par pitié éclairez moi, par le halo de sainteté qui entoure votre saint crane !!!
MRDR … C’est aussi ridicule au sens propre qu’au sens figuré. Si je devais vous allumer, dans l’hypothèse où j’aurais à le faire, c’est parce que j’aurais à trouver que vous êtes un con prétentieux, pas parce que vous êtes connu ?
Si vous voulez qu’on aille lire votre blog, politoblog, vous pouvez le dire franchement. 😆
Maintenant, prenez un peu de recul, un peu de distance, relisez la phrase, et dîtes-moi si vous pouvez jurer que je parle de moi …
Après ce petit exercice, dîtes-moi lequel de nous deux a l’air le plus con.
____
En fait, là, on est un peu en train d’attendre que les gnous migrent de nouveau, ce qui explique mon surcroît de présence ici.
Birembaum cherche peut-être la Vérité, mais il ne la respecte pas. Il peut dire la meilleure vérité, mais il ne sera pas crû, comme Cassandre… Bref, il n’est pas fiable ou le hasard est plus fiable que lui.
C’est bien gentil mais y’a rien sur sa fiche Wikipédia. Ce monsieur n’est vraiment personne, tu lui as donc bien assez sacrifié de ton précieux temps, je trouve, ô grand blogueur, maître du premier média français. 😉
(sans parler des risques à inciter une grenouille à se faire aussi grosse qu’un bœuf)
Ah, c’est l’après-midi littéraire, on dirait !
Bon, je ne voudrais pas être inutilement lupophage, mais une fiche Wikipedia, pas besoin d’être un barbon. Le premier bambi venu peut y avoir le droit.
C’est pas beaucoup plus compliqué que d’être sur Facebook, par exemple. Pas même besoin de notoriété.
Faut pas pousser, tout de même. Il a tout de même quelque activité, et une chouyette renommée. A titre d’exemple, le camarade Aphatie l’évoque de ci de là et, pour le coup, parfois un peu trop (mais peut-on le reprocher à quelqu’un qui est directement pris pour cible).
« J’ai moi-même failli finir écharpé et incarcéré pour un innocent mais apparemment inadéquat “enculé“. Un expert chef de meute s’interposa in extremis. »
Ah, c’est donc que vous êtes familier avec ce genre de vocabulaire. Ce qui m’étonne, c’est que l’expert se soit interposé. En tant qu’empaffé, croyez-moi, j’aurais laissé faire.
Pffft, pas la peine d’user son clavier pour parler de cet agglomérateur d’excités, véritable aimant à c… !
(aimant : objet fabriqué dans un matériau magnétique dur dont le champ rémanent et l’excitation coercitive sont grands.)
« l’excitation coercitive »
Ça fait rêver
Si tu pars sur cette route, tu vas nous faire un billet sur Cindy Sander… ;D
Aphatie en parle beaucoup moins. Et moi, mon critère, c’est Aphatie.
Bonsoir Koz. On y va ?
« Pas ma tasse de thé, Birenbaum ». Bah vous savez vraiment le droit.
« Ceux qui le connaissent comprendront aisément pourquoi ». Bien.
« Disons pour faire bref qu’il est à tendance conspirationniste et antisarkozyste ».
Non désolé. Ni l’un, ni l’autre.
Mais si ça vous rassure, croyez-le…
Continuons.
La fiche WIKI machin.
Je n’en suis pas l’auteur et je ne sais pas ce qu’elle contient. Dites-moi, ça doit être passionnant.
Le who’s Who ? On me l’a proposé. J’avais alors une maison d’édition à lancer, j’ai jugé que ça pouvait aider, et ça faisait plaisir à mes si vieux parents. Alors j’ai renvoyé les renseignements.
Ne vous en faites pas.
Ils vous écriront bien un jour ou l’autre. C’est gratuit. Et ça fait plaisir à la famille. Important la famille Koz…
Levons une équivoque. Je ne me plains pas du tout de l’oppression de la blogosphère. Je n’emploie d’ailleurs pas ce terme. Je m’intéresse juste à vous et à vos quelques copains quand vous passez ce que je juge être des bornes. Vous êtes la blogoboule©. Vous ne m’oppressez pas Koz. J’en suis désolé. Mais la respiration est encore bonne.
Je vous trouve juste terriblement prétentieux, parfois niais et, surtout, incapables de penser autrement qu’en petite clique.
Vous pratiquez l’auto-congratulation et la reconnaissance entre pair(e)s comme d’autres l’onanisme. Rien de grave. Je vous le concède.
Alors quand ça me saoule, une fois l’an, à peu près, je vous le dis et en face.
Quand comme Embruns, vous tentez de faire la leçon à des garçons aussi grands que vous. Pas plus.
Je vous fais remarquer, par ailleurs, que, comme vous le reconnaissez, vous me prouvez aujourd’hui que vous marchez bien d’un même tout petit pas. C’en est même gênant tant la démonstration vous dessert. Sachez ensuite, que ce ne sont pas les commentaires de vos lecteurs qui vont beaucoup m’impressionner. Vous savez, Koz, vous avez cité deux auteurs dont j’ai été l’éditeur. Pourquoi pas ceux-là, mais j’ai eu à gérer des coups bien plus compliqués, avec de vrais malheurs. J’ai même vu tomber deux hommes sous les balles (et mourir) à cause de ce qu’ils avaient écrit sous ma « direction », comme on dit dans ce joli métier. Pas loin. Juste de l’autre côté. En Corse.
Alors là, ce ce soir franchement, en lisant votre prose compassée, vos petites attaques et le faible niveau de ceux qui vous supportent avec leurs bannières, j’ai l’impression de jouer un petit match de divison d’honneur cantonale…
Donc pour conclure, si je peux me permettre de vous donner un conseil Koz, ne cherchez pas trop la fêlure de l’autre Koz. Ne vous y penchez pas trop… Quel qu’il soit. Quel que soit la manière dont vous pensez pouvoir le juger. Ne me remerciez pas. C’est un conseil amical et gratuit. Parce que vous savez, cela demande une dimension et des capacités que vous n’avez pas encore vraiment. Du coup, vous risquez d’y tomber Koz dans ce putain de trou… Et je m’en voudrais si vous vous y faisiez mal. Ce serait dommage. Je ne vous souhaite pas ça.
Alors, comprenez moi. Essayez. Je ne dénonce pas un groupe Koz. Mais dix ou quinze blaireaux qui se la racontent. Lorsqu’ils dépassent les bornes, je n’ai absolument aucun scrupule à le leur dire et de face comme je l’ai donc fait avec Embruns suite à son papier que j’ai trouvé totalement nul.
C’est sans doute cela qui nous opposera toujours Koz. Vous jugez d’abord au faciès. C’est un petit travers ça. Quand même… Pour achever ce propos, n’espérez nul billet sur vous, ni sur vos amis. Mon ordinaire me suffit parfaitement. Les extras, je les fais chez les autres. Merci donc de m’avoir reçu et de m’avoir autorisé à vous répondre. Je me retire sur la pointe des pieds. Il est tard. Je ne veux pas déranger…
Précision ultime. Je n’ai pas passé de thèse à Montpellier. J’y ai été nommé maître de conf. Mais ma thèse de doctorat c’était à la Sorbonne. Je suis sûr que ça va vous plaire ça, Koz, la Sorbonne, Paris I…
Désolé. Je repars. Mais j’aime bien les truc précis.
Eh bien, non, Guy, moi, ce qui m’aurait plu, c’est Paris-II. Assas, vous savez, les fachos. Mon truc, ça, les fachos. Vous avez raté un coup marrant, là. Mais Montpellier, j’aurais bien aimé. Failli y faire mon troisième cycle.
Pour le reste, Guy, vous confirmez, vous ne faites que confirmer… Beaucoup de morgue et de mépris pour mes commentateurs. Et puis, votre étonnante incohérence : enfin, Guy, puisqu’il ne s’agit que d’un match de division d’honneur cantonale, dîtes-moi, « en face », mais que venez-vous donc foutre là ? Expliquez-moi : si demain, dans le club de boules de votre arrondissement parisien, il y a des renvois d’ascenseur, des connivences et des réflexes de groupe, vous irez le leur dire ? Comprenez-moi : je n’arrive pas bien à saisir comment vous concilier le total mépris dont vous gratifiez les blogueurs et votre incapacité à être « au-dessus de ça ». Hein, soit dit en passant, vous qui avez vu mourir sous les balles les auteurs qui ont écrit ce que vous avez publié, qu’est-ce que vous pouvez bien en avoir à talquer de ce que disent les blogueurs ? Pardonnez-moi, Guy, mais il y a de la petitesse à ne pas savoir réfréner ces attaques inutiles.
C’est comme vos petites piques sur ma « prose compassée ». Enfin, Guy, un peu de hauteur. Pourquoi vous compromettre ainsi, pourquoi vous abaissez à venir critiquer mon petit style amateur, hum ? Voulez-vous que l’on s’intéresse à la vôtre ?
Surtout, vous, vous avez publié des vrais hommes avec des vrais couilles qui sont morts pour ce qu’ils ont écrit. Alors, Guy, vous qui avez publié les livres d’hommes qui sont morts pour ce qu’ils avaient à dire, ça vous fait quoi de consacrer un billet à une histoire de stylo ? Ca vous fait quoi de consacrer chacun de vos billets aux épisodes les plus anecdotiques de la vie politique française ?
___
Ceci étant dit, rions un peu.
A supposer que je fasse partie de cette clique, nous avons un avantage sur vous : nous, on fait ça en groupe, et sur la prose des autres. C’est plus social.
Ma prose est compassée, la vôtre est obscure. J’imagine que je suis censé d’un seul coup me perdre dans des abîmes de perplexité.
Bon ben, en fait, non. Figurez-vous, Guy, que sur ce type de sujets, si c’est de mes propres failles qu’il s’agit, j’ai d’autres interlocuteurs. Moins NRV. Un peu plus sages.
Ca, c’est minable, Guy. Mais merci de l’avoir écrit. C’est une belle démonstration de votre esprit.
De sa petitesse.
Enfin… Franchement… Guy… J’imagine que vous ne me lisez pas beaucoup mais, sincèrement, si vous le faisiez, vous comprendriez vite que mes espoirs intimes de consécration, je ne les placerai pas dans un billet sur Le Post.
Vous prenez trop vite la mouche Koz. Inspirez. Soufflez. Inspirez. Soufflez. Maintenant… Relisez vous. Le mépris est sous votre plume dans chaque recoin.. En permanence. Pas sous la mienne. Le souci, le votre, est là. Moi je vous raconte une hostoire. Sans fard. Vous m’ammusez. Alors que je vous agace. Allez donc dormir. Tard. Demain est un autre jour. Sans moi. Rassurez-vous. Juste une erreur d’aiguillage. Vou sallez tout oublier. Cela ne se reproduira plus.
Petit bras quand même Koz… Décevant. Bonne nuit. Et méfiez vous davantage du mot « consécration »…
Ah non, Guy, c’est çui qu’a dit qu’y est.
On dirait un grand de CM2 qui vient faire chier les petits du CP dans leur cour. Enfin, Guy, tenez votre rang, merde à la fin.
Et puis voyez, si tant est… Moi, je mépriserais plus haut que moi. Vous méprisez plus bas que vous. C’est con, tout de même. Et une putain de perte de temps.
Quant au terme « consécration », je suis sûr, Guy, qu’avec un effort infime, l’ironie, la dérision, et le second degré ne sont pas choses qui vous échapperaient.
Désolé trois fautes. Hostoire pour histoire. Ammusez avec deux m. Et Vou sallez.
Vous voyez Koz je vous m plus que vous m. Adios.
euh…en tant que commentatrice kozienne, je me sens quelque peu insultée…c’est moi ou bien ?
« Pour achever ce propos, n’espérez nul billet sur vous, ni sur vos amis » ça dit tout.
Quelqu’un d’un égocentrisme tel qu’il imagine que toute critique n’est qu’une tentative d’obtenir des miettes d’attention de sa part est, à mon avis, pathologiquement égaré dans sa propre importance et inaccessible à tout dialogue. Vous perdez votre temps.
Non, cilia, c’est pas toi.
Whouah! Je connaissais le monsieur à l’oral (d’une oreille distraite, quand même, faut pas pousser)… L’écrit est… déroutant pour un homme dont c’est le métier.
Je ne changerai pas mon baril de Koztoujours contre 15 barils de Guy Birenbaum. En même temps, c’est pas trop étonnant vu que j’avais posé mes valises ici et pas là-bas.
En Blogo-bashing, le monsieur a encore des progrès à faire. Pour le maniement de la plume et du soufflet, il y a quelques pointures ici, en plus de Maître de céans, qui peuvent facilement lui en remontrer.
En sortie classieuse aussi d’ailleurs.
Face à un docteur de la Sorbonne, je ne suis qu’une médiocre petite porte bannière de niveau cantonale (et encore), anonyme de surcroit dont les mots n’ont qu’une très faible portée (les barons de la meute sont si loin que je les entends à peine houlouler). Je ne vais pas néanmoins me gêner pour écrire ce que je pense : quelques Koz de plus à croiser sur son chemin, en ligne ou hors cadre, c’est une chance.
Roh ne fait pas ton caliméro cilia 😉
J’ai adoré le post de Guy, à mourir de rire, tellement pétri de contradictions que c’en est ridicule.
Et ça a fait une thèse de doctorat à la Sorbonne ! Avec le niveau d’analyse de ses chroniques sur le post, je lui retirerais son doctorat pour ne pas éclabousser la réputation de l’établissement.
Guy, tu seras à jamais dans mon panthéon personnel de la médiocrité intellectuelle.
@ Bob,
😀
Ben oui que veux-tu, on ne choisit pas son gravatar (sur les conseils très avisés d’eponymus d’ailleurs) par hasard !
Et + 1 pour le panthéon de la médiocrité intelectuelle !
@ Philo,
Je viens d’aller faire un tour sur le blog en question, lus quelques commentaires, et non, s’il te plaît, ne te qualifie pas de médiocre petite porte bannière 😉
PS : mais enfin Koz, qu’est-ce que tu vas traîner ta souris dans des endroits pareils aussi ?
Des commentaires que j’ai lus, pas mal méprisaient IB à cause de sa foi ! Une personne sort de six ans et demi de séquestration, et ils sont là tranquilles à décider qu’elle ne mérite pas leur respect parce qu’elle est croyante !
Dire que je me suis sentie insultée par les propos de Birenbaum sur tes commentateurs…je suis bête aussi.
Et je ne parle même pas des écrits de Birenbaum eux-mêmes.
Comme il est beau, Koz, quand il frappe virilement du poing sur le clavier.
Je fais bien la groupie là, où je dois remettre quelques gouttes dans mes yeux embués et du rimmel sur mes cils palpitants ? 😉
(ps: merci cilia)
moi je préférais Guy Birenbaum quand il faisait de la politique :
http://www.dailymotion.com:80/video/x1v0k1_next_fun
non ?
___
Re : Ben si.
Next
envoyé par Culturalgangbang
Madame Koz n’autorise pas cela.
Par contre, si tu es une blonde de 25 ans, il y a JM…
Bon OK, je sors
Je ne sais pas trop qui est Guy Birenbidule… Je me moque totalement des media où je crois avoir compris qu’il officiait.
Mais je m’amuse de sa morgue dégoulinante. C’est amusant en fait un nobody qui se prend pour un prince. Surtout quand il écrit comme un pied comme notre gentil « blogger mais pas trop et anti en même temps » (c’est bon, j’ai bien compris, c’est ça le Guy Biduletruc ? ) 😉
Koz, face à tant de petitesse mesquine et ridicule, soyez assuré de mon soutien, tout inutile et sans valeur soit-il !!
Bon, il est venu, on a vu, et il est vaincu.
Koz a tout dit là. GB est un pur et absolu produit de ce qu’il croit voir chez les autres. C’est vrai dans chaque détail. Il suffit de lire sa réponse et de comparer avec ses interventions, le ton employé, son « style » et les sujets choisis pour constater que chaque point de sa réponse est comme un mirroir lui renvoyant son propre reflet.
Je m’attendais à du spectacle, je suis déçu ;). Il y a un côté pitoyable dans le personnage. Et dans un sens, véritablement, je n’aime pas taper sur les gens pour leurs travers, même ceux là (à part quelques cibles privilégiées, pour être complètement honnête). Mais il se fait que, pour reprendre le ton du CM2, c’est lui qu’avait pas qu’à commencer. Et Dieu sait qu’il n’y a pas été de main morte.
Je ne sais pas dans quel équipe il joue lui, mais il est loin, très loin de la Ligue 1. Je crains même que ça soit trop tard pour ambitionner plus. Et je ne suis pas d’accord à propos de Koz. Il ne joue pas dans les tournois cantonaux. La vérité c’est qu’il ne pratique pas le même sport.
Je ne poste jamais ici, mais alors là, wouaouw.
Birenbaum qui accuse de mépris, de prétention, après avoir pondu des commentaires de ce niveau c’est…c’est… j’en reviens pas.
J’ai relu deux fois, je cherche toujours les arguments sous la condescendance. Mais il a fait quoi dans sa vie, ce type, pour se permettre ça?
Et j’en profite, parce que ce jeu est vraiment très drôle:
Lire GB accuser Koz de juger au faciès, et lire le commentaire qu’il a écrit chez Versac 2 min après, c’est décidemment Priceless.
Ca s’appelle comment, ce type de jugement, Guy?
Eh bien, mon gland, au pipeaumètre, il semble que vous ayez gagné le concours de la plus grosse verve. Vous allez pouvoir vous reproduire et chasser le gnou tranquillement jusqu’aux prochaines défloraisons du printemps. Si vous vous lassez, néanmoins, de vos activités de louvetisme, je ne saurais trop vous conseiller un peu de lecture : cro-blanc (d’Assas) ou bien encore L’homme aux loups.
J’adore, Birenbaum écrit qu’il ne veut pas des attaques au faciès, et plutôt que de répondre à Koz ou Embruns sur le fond, il les attaque en tant que blogosphère…
Deuxième point, moi j’ai lu « les Délits d’initiés ». Pas si mal comme bouquin. En revanche, il est drôle de voir qu’un type qui appelle à briser le « off », qui demande aux élites d’enfin tout dire au bon peuple, refuse de lever le voile sur un être aussi insignifiant et inutile que françois mitterrand2007.
Quant à son histoire de types tués par balles, je ne vois pas bien ce que ça vient faire là. A part pour dire « han la la j’ai vécu moi », ça n’a rien à voir avec le débat qui nous préoccupe.
Je n’aime pas Guy Birenbaum. Parce qu’il est optu, parce qu’il tire toujours dans le même sens, et qu’il n’a pas d’honnêteté intellectuelle. Un vrai vigilant!
J’ai souvent reproché aux socialistes, certains socialistes, leur ton méprisant, condescendant, une manière qui leur est propre de pratiquer le dénigrement qui s’épanouit sans limite depuis l’élection de N.Sarkozy.
J’ignore si G.Birenbaum est socialiste ou non mais il est représentatif de cette forme de mépris pour l’autre indissociable d’un égo surdimensionné.
Avec une pointe de petitesse qui conduit par exemple à relever des fautes de frappe comme des fautes d’orthographe, à s’en moquer en les reprenant dans un commentaire :
Puis trois minutes plus tard, de peur que ces erreurs lui soient attribuées, il précise bien qu’elles ne sont pas de lui, mais de l’autre :
C’est assez rassurant de constater qu’il y a des failles bien humaines derrière beaucoup de prétention.
Dans le monde de G.Birenbaum, il y a les blogueurs ( l’élite ) les quelques copains du blogueurs, les pairs, dix ou quinze blaireaux qui se la racontent, et la masse indifférenciée des médiocres commentateurs.
Cilia, je ne sais pas pour toi, mais ça me va bien à moi de faire partie de la masse médiocre du monde de Guy Birenbaum…
Merci Koz d’avoir su façonner un blog où de temps en temps il nous est permis de rigoler…
De GB, prose promise pour la soirée, on attendait un développement, des arguments, de la matière quoi.
On a reçu un scribouillis mêlant hargne, mépris et détestation, mal écrit, armé et désarmant.
Plutôt que de CM2, GB apparait là comme un ado pré pubère qui puise dans ses purules l’encre pour écrire ses certitudes étiolées, encore rêveur d’un avenir formaté.
Boboiste majeur d’une génération dorée, il fait partie de ceux qui ont espéré que le Woueb (2.0 en particulier) serait la vague qui viendrait couvrir la grande plage des idées de l’idéologie qu’il semble devoir porter.
Alors, constatant qu’il(s) n’en détient pas ou plus le monopole, il en vient à distinguer les uns et les autres d’attributs qu’il auto distribue, comme de bons ou de mauvais points, souhaitant en silence réguler cet espace qui pourrait lui échapper.
Déjà l’an dernier, l’aventure Mitterrand2007 l’avait rendu araignée prédatrice de la toile ; puis ce fut dans la foulée le défoulement anti-Sarkozy primaire devenu anti-Sarkozy primate ; voila maintenant venu le temps de vouloir écharper tout ce qui bouge différemment que dans son sens.
Lui qui parle d’onanisme … il devait être devant son miroir à cet instant !
Sur son nuage de tags il cherche jusqu’aux coquilles de presse pour en déduire des études psychologiques à deux balles…
Tiens en parlant de balles … GB nous embarque dans une histoires d’hommes tués par balles…
Risible de hors sujet, il se prend là à vouloir être le témoin unique de tout et de rien, aux aguets d’un off qui ferait mousser.
Mais de balles, à la lecture de son com’ on n’en voit que le trou…
Cà au moins ça doit être du langage qu’il devrait être apte à comprendre.
La lecture de ce com’ de GB m’a mis de bonne humeur en ce bon matin…
Cause toujours Guy !
(mais garde un peu de blabla pour une psychanalyse !)
Je n’avais déjà pas une idée très haute de Guy Birenbaum à cause de ses piètres écrits, mais il a réussi à se dévaluer un peu plus à mes yeux. Impressionnant…
Se griller comme ça sur le premier média en ligne de France, tsss !…
Ce qui est surprenant, c’est que quelqu’un comme lui, qui a un peu l’habitude des débats et controverses, avec des personnes un peu plus rompues à l’exercice que moi, ne soit pas capable de penser à une réponse un peu plus fine. Il n’est que dans le registre de l’agressivité et du mépris, alors qu’avec un peu de finesse, il aurait pu mettre tout le monde de son côté. Mais il reste dans un registre primaire. Sans aucune distance, aucun sens de l’humour, aucune ironie. Tout de prétention et de condescendance.
Et aucune réponse à cette question : pourquoi un type qui chronique à la télé et maintenant 5 minutes quotidiennement sur Europe1 passe-t-il ce temps à sa payer les blogueurs ? Surtout pour leur dire qu’en réalité, ils sont insignifiants. Où est-ce que ça coince, chez lui ?
La vidéo que linke Mickey est à cet égard très significative. Tout est asséné sans discussion possible, avec pas mal de mépris pour les autres analystes, une bonne dose de prétention (« le plus vieux spécialiste du Front National »), pour au final se planter sur toute la ligne.
Notez que cela n’empêche pas de tenir une chronique quotidienne sur la politique sur Europe 1. Ils l’ont appelé « Politiquement incorrect ». Au sens de « politiquement inexact », oui, ça le fait.
Bon sinon, Philo, oui, j’aime bien l’idée qu’une jeune fille papillonne des yeux devant son écran en pensant à moi. Continuez, continuez. A défaut d’un billet sur Le Post, ce sera ma consécration.
C’est vrai que ce passage avec le recul est particulièrement truculent.
« J’ai fait la guerre moi Monsieur. J’ai vu des camarades tomber. Sous les balles, moi, Monsieur. En soldat. Et sous mon commandement, moi, Monsieur. »
Il aurait pu avoir la décence de mourrir sous les balles lui même. Là, ça aurait eu de la gueule. Là, il pourrait la ramener et nous faire la leçon.
Non mais c’est fou ça. Il te les faut toutes ou quoi…
56 commentaires favorables. Allez encore ! Bientôt 100 ? 200 ?
On dirait une enquête d’OpinionWay revisitée par Le Figaro.
Ne changez rien
Bon week-end à tous.
C’est plaisant de redécouvrir l’école des fans 😉
Oh oui nous sommes des fans, incapables de la moindre analyse et d’utiliser leur cerveau.
Et il ne manquerait plus que vous nous accusiez d’être à la botte du Figaro et de Sarkozy 🙂
eh ! guy, nananère.
surveilles tes blogs.
Guy Birenbaum n’est rien et s’acharne à le prouver. Comme Eponymus, je n’arrive plus à en rire. Quelqu’un qui a bu un peu trop d’alcool et qui dit des bêtises, c’est drôle, un alcoolique profond, ça ne l’est pas. Guy Birenbaum est l’équivalent de cet alcoolique profond, il insulte le miroir qui ne lui renvoit pas la bonne image.
Epo, s’il te plait, ne fais pas comme si tu n’étais pas venu écrire sur ce blog rien que pour pécho parmi les groopies de Koz. 😉
Je ne connaissais pas Guy Birenbaum jusqu’à avoir lu le billet de Koz et les coms. J’arrive à la conclusion que pour caser l’égo et le mépris de GB il lui faudrait le Stade de France à lui tout seul.
« Non mais c’est fou ça. Il te les faut toutes ou quoi… »
c’est le mâle Alpha, je vous dis, c’est lui qui a la plus grosse verve. Permettez donc, cher Eponyme, qu’on les lui serve.
Oh moi aussi Carredas ! Je suis même très reconnaissante de tout ce que la vie m’a fait évoluer pour faire partie des médiocres selon Birenbaum.
Y aurait-il par bonheur un nombre de commentaires favorables au-delà duquel vous abandonneriez tout intérêt pour notre clique médiocre ? Si oui, daigneriez-vous, de votre hauteur, nous le communiquer ? Soyez bon ! Il faut toujours être bon envers les simples d’esprit.
J’imagine que vous avez besoin de toute votre énergie pour mépriser, puisque lire vous fatigue trop. Je vais le faire pour vous:
Il y a ci-dessus, exactement, 3 commentaires favorables au billet de Koz. Le reste, ce sont : des blagues et hors-sujets divers; des expressions de désintérêt; un ou deux désaccords; et surtout, bien entendu, une majorité qui se paye votre tête.
Ce qui est bien mérité: vous êtes théâtral au point de convoquer Koz en duel, mais vous n’arrivez même pas à nous sortir, l’heure fatidique venue, une polémique un tant soit peu amusante. Alors le public, déçu, vous siffle. Banalement. Vous pouvez, bien sûr, en tirer la conclusion que vous êtes quelqu’un d’important, si vous voulez. Vous en êtes hué d’autant plus vigoureusement, douce musique à vos oreilles dans le nirvana de votre autosatisfaction. Ainsi, tout le monde est content.
C’est bien G Machin qui a répondu sur votre blog (notre blog préféré), Koz?
C’était tellement nul que j’ai cru que c’était une blague envoyée par un anonyme.
Tellement rigolo, en fait, pour débuter le WE!
Rassurez moi, c’est quand même pas lui qui est intervenu « Soi » même?
Autre truc, que j’ai trouvé super, la fiche de Bayrou lorsqu’on clique sur « mon vrai nom ».
Admirable.
Par contre, mon sens de l’humour a des lacunes : pourquoi étions nous censés rire avec les « fôtes » d’orthographe?
Merci Koz de nous divertir ainsi
Il est vrai, Tara, que je n’ai pas envisagé que ce ne soit pas lui. Le style est tout de même reconnaissable. Mais l’hypothèse que ce soit un fake serait effectivement la sortie la plus honorable pour lui.
56 commentaires « favorables » ? Eh bien, figurez-vous Guy, qu’il y a une explication assez simple : relisez vos commentaires. Figurez-vous que, parmi les commentateurs qui précèdent, certains sont nouveaux et d’autres n’hésitent pas à m’apporter une franche contradiction si nécessaire. Si vous n’en trouvez pas de favorables à votre égard, il va vous falloir imaginer que cela puisse être de votre fait. Mais si vous êtes en manque d’unanimisme béat, je vous conseille la lecture du Post.
Enfin, bref, on ne saura pas ce qui motive les sorties de Birenbaum sur les blogueurs. Le besoin de se faire connaître ? Une amertume de ne pas être célébré par eux ? L’incapacité de se retenir ? Ce drôle de personnage aura préféré s’en tenir à des réparties de bas étage. Too bad. C’est même pas amusant.
A moins que Birenbaum ne soit qu’un vieux réac’ qui se lamente sur le bon vieux temps ? Celui où les oracles pouvaient parler alors que les foules ne pouvaient qu’écouter en silence…
Koz ne cherchez pas les profondes motivations de GB.
Il me fait penser à un certain artiste qui enfermait sa m…. dans des boîtes pour la vendre au prix de l’or. Certaines boites ont explosé mais pour les autres il y a eu des couillons pour payer …
Pour se faire connaître il faut mettre sa m…. dans des boîtes … nous en parlons … la preuve que ça marche encore …
Ce qui est dommage, c’est que pas un seul instant, M.Birenbaum ne se demande pourquoi personne ne le défend sur ce fil. Alors qu’il n’y a pas ici que des gens qui pensent de la même façon…
Perso, je verrais 56 commentaires abonder dans le même sens pour dire que je me plante, je me poserais des questions.
Lui préfère penser que nous sommes tous des débiles inaptes à constater son incroyable talent…
Diantre! Haro sur Birenbaum! Quelle unanimité de la part de gens qui visiblement n’ont jamais vraiment lu le blog de GB si ce n’est superficiellement, qui visiblement n’ont jamais pris la mesure de sa capacité à l’auto-dérision et de son indépendance intellectuelle!
C’est triste. Mais quand Koz dit:
ça devient plutôt drôle.
Ah tiens ! Voila qui devrait faire chaud au cœur de GB ! Merci Christine de vous être dévoués à cette triste tâche. 🙂
Tiens, j’ai mis un « s » au lieu d’un « e » à dévoué. J’ai dû penser que Christine était le pseudo du fan-club de GB et qu’elle était plusieurs…
« Christine » c’est bien cette bagnole qui devient dingue de jalousie? ça tombe très bien dans le contexte.
serait-ce ce qui amène GB non, gb, à s’abaisser à notre « pauvre » niveau, dans les cours de récré, les jeux ne sont pas les mêmes suivant l’âge.
et il continue, le bougre, à l’instant chez jules, mais toujours pareil: http://dinersroom.free.fr/index.php?2008/07/05/911-blogosphere-in-et-off#c10320
il prend goùt aux vrais blogs?
Vous critiquez Guy Birenbaum, c’est votre droit le plus absolu et je le respecte, mais de là à le massacrer parce qu’il replique logiquement, c’est une autre histoire…
logiquement ?
On dirait un boxer, hyper doué en trash talk, mais dès qu’il arrive sur le ring, il dit « non mais vous pensiez quand même pas que j’allais me battre? »
On n’est jugé que sur ce qu’on montre. Suffit d’en parler, il faut à un moment les poser sur la table, ou accepter d’être traité comme une petite frappe.
@effigy
Merci pour le lien. Pour être pareil, c’est absolument pareil de chez pareil.
D’après ma grand-mère, Guy Birembaum ressemble à un disque rayé. Je n’est pas bien compris, si quelqu’un peut m’éclairer…
Oui, pepito et un 78 tours en plus ! Je suis, en tous cas, heureux d’avoir occupé modestement une partie de votre we numérique ainsi que celui de vos amis tout en bullant au soleil.
Salut à tous.
Je suis sûr qu’on va se croiser de nouveau, un de ces jours. Une intuition…
Ceci étant je suis un peu déçu, 81 comm. c’est un peu faiblard.
Allez je remets un euro dans le bastringue, vous allez pouvoir monter à cent.
Adios…
PS : @effigy, vous m’expliquerez j’espère (mais par mail) ce qu’est « un vrai blog » parce que ça c’est vraiment une catégorie pertinente 😉
Guy Birenbaum< T’inquiète on a aussi les contributions socialistes à lire au soleil (vive le Wifi en terrasse).
Tu veux pas qu’on te les envoie, tu pourrais les lire, et en livrer une analyse dans ton journal ? Ça changerait de ton triptyque Sarkozy, Le Figaro, Carla Bruni.
(d’ailleurs le Figaro devrait demander des royalties au Post tellement tu les cites).
@effigy
Ce que j’apprécie (entre autres) chez GB, c’est qu’il ne fait aucune distinction entre ses interlocuteurs, qu’ils soient journalistes, blogueurs connus, ou commentateurs anonymes. Répondre et dialoguer, même si les termes de l’échange sont vifs, est une forme de respect.
Je vous laisse à votre jouissance de lynchage collectif, et gratuit.
Eh bien, vous voyez, christine, quand je parlais de finesse, c’est un peu de cela que je parlais. Voilà probablement la seule réponse intelligente que Guy Birenbaum aurait pu faire. Il préfère mépris et la complainte du chevalier blanc lynché.
Petit tour d’horizon
Si le « débat » s’est tassé chez Versac et ici aussi d’ailleurs (malgré les efforts de Guy Birenbaum pour relancer le bidule) il faisait rage jusqu’à ce matin chez Embruns, en même temps, c’est lui le chef, non?
Beaucoup de commentaires chez Laurent Gloaguen sont intéressants, en particulier les siens.
Voyant des étincelles jaillir d’un coin de la sphère, d’autres blogueurs (j’ai pas compris ceux qui font partie ou non de la meute), on essayé d’en comprendre la raison.
Narvic, de novövision : « Le Pape, les aristos et les sans-culottes du net »
Jules de Diner’s Room : « Blogosphère in et off » (avec commentaires de GB et de très bons contradicteurs)
Et aussi Vérel « Mai 68 est passé par là » et Padawan « Mise en abîme du journalisme sur le web« .
J’ai dû en oublier, mais combien d’autres, n’en ont eu rien à fiche, ou avaient mieux à faire? Ça relativise la notion de « blogueurs Zinfluents ».
Pour tout ce qui concerne les questions d’influence et d’audience, les lecteurs assidus de Koz connaissent « Internet et Opinions » et le fameux calcul de François.
Narvic, encore, se pose pas mal de questions dans sa cuisine et son salon, en particulier de savoir si on peut choisir les lecteurs de son blog.
Enfin, il faut absolument faire une visite chez OuiNon auteur d’une magnifique cartographie de la blogosphère. Celle-ci date de septembre 2007 et dans son classement, Guy Birenbaum (alors à 20 minutes) est classé 3ème, juste devant Aphatie (comme quoi!!). Eolas y est 38ème, Embruns 44ème, Versac 95ème et Koz 114ème… OuiNon annonce une prochaine carte très bientôt. J’ai hâte.
Les médias « traditionnels » y sont aussi allé de leur classements et autres récompenses. Challenges par exemple en juin 2008. Dans ce « palmarès », si Versac est lauréat dans la catégorie politique, Guy Birenbaum est largement salué dans la catégorie médias. Versac a d’ailleurs donné son avis sur ce palmarès : son conseil pour le prochain? « 1. Ne faites pas de classement du meilleur blog. Faites une sélection arbitraire de vos blogs préférés. »
Le palmarès Challenges a été concocté avec Wikio.
Il existe d’autres classements que Wikio mais peu sont aussi lisibles, d’où, peut-être la focalisation sur celui-ci. On peut citer Alianzo ou Criteo qui ont des démarches très différentes (algorithme contre installation de widget). Un certain nombre de sites propose de la mesures d’audience, les fameux Technorati et Google PageRank ou encore Alexa.
Et après? ou et alors?
Ben rien, je m’ennuyais un peu 😉
En fait, si, une morale :
Un coup d’œil au comm 37 chez Embruns nous donne un bel exemple que oui, le web, ça peut permettre de dialoguer au delà de ses préjugés.
Et ça n’est ni une question de « club », ni une question de « classement ».
C’est une question de posture.
Encore faut-il en être capable.
Moi je compte – un peu – les scores… au sujet des coms’ des billets générés par le cas GB :
57 coms’ chez Versac, 71 chez Embruns, 86 chez Koz…
Bravo Koz…
note : la dernière logorrhée du quidam est tellement pitoyable que je n’en mets pas le lien ; c’est d’une bassesse…
Oh comme je suis contente que tu en parles Philo de ce commentaire !
Tout le choix essentiel de ce qui relève de la vraie vie en société ou au contraire d’une théorique et rock ‘n rollesque mysanthropie branchée…
Pour la deuxième option…descendre la molette jusqu’à la réponse de Birenbaum qui nous explique qu’il en rigole encore.
Pardon mais tu peux expliciter ta phrase là cilia, je n’en saisi braiment pas le sens !
Tu es sérieux ?
Bon, bob, si c’est sérieux, voilà ma réponse. Sinon, tu pourras toujours rire de ma crédulité 😉
Extraits du commentaire de Laurent d’Embruns évoqué par Philo :
« Versac est un ami, j’apprécie son humour et surtout son humanité. Je n’aime pas son blogue que je trouve souvent chiant, mais j’aime l’homme. »
« Pour Koz, tout nous sépare…. Il se trouve que nous nous sommes rencontrés par le blogue et que nous avons réussi…à échanger,…nous en sommes arrivés à un certain respect mutuel et nous avons eu des débat enrichissants, parce que Koz est finalement loin d’une caricature, c’est un homme d’esprit. Et que comme beaucoup de blogueurs, il expose finalement ses propres doutes au regard des autres.
Et c’est là que nous touchons toute la magie du blogue… l’échange, le partage, et même, oserai-je, une certaine fraternité. »
Voilà ce que moi je considère comme la vraie vie en société, ses conséquences, ses surprises, ses tolérances, sur les autres et par rapport à soi.
Birenbaum répond (extraits):
« C’est tellement beau laurent, tu m’as quasiment tiré des larmes des yeux. De grandes et belles amitiés entre des gens humains, forcément humains, mais qui ne pensent pas pareil et qui s’aiment quand même… Vite écris un scénario ! On dirait du Marc Lévy ! »
et comme c’est super hype de citer certains :
« Groucho Marx répondit un jour à des membres d’un club qui lui proposaient de faire partie de leur cercle quelque chose comme : « Je refuse d’être membre d’un club qui m’accepte pour membre ». »
C’est ce que, moi, je considère comme l’auto-satisfaction du côté branché de la force. D’autant que Birenbaum ne s’arrête pas là dans son auto-défense supra-cool :
» C’est ma façon d’être. Je te laisse donc bien volontiers à ta tribu.
J’ignorais simplement que l’organisation d’une tentative de « bloglynchage » collectif par quelques potaches désœuvrés en mal de copie (et ce n’est pas la première…) s’apparentait, de quelque manière que ce soit, à un rite démocratique. Là, je t’avoue que tu m’as vraiment bien fait marrer, Laurent. Tu as bien raison en tous cas, je ne suis nullement digne de ce genre d' »us et coutumes ». »
Nullement digne de ce genre d’us et coutumes, certainement ! Et le classement wikio n’a rien à faire dans cette histoire.
Sans parler du plus choquant, ou plutôt du plus révélateur de tout cela : Birenbaum a foutu le boxon sur plusieurs blogs, a félicité Laurent Goasgen de ce qu’il lui répondait plus sur le fond que les autres, mais quand Laurent parle de sa réalité et que Birenbaum se trouve acculé, ce dernier se pense branché et super-hyper-méga cool de répondre, mwaaahh, tu m’fais trop marrer avec tes rapports humains !
‘nullement digne’ en effet..!
Très bonne analyse Cilia. Et c’est effectivement plus clair.
En fait, c’est toujours beaucoup beaucoup plus facile d’être du côté des cyniques, du côté de ceux qui sont contre que de ceux qui s’engagent pour quelque chose, de ceux qui regardent des gens travailler ou aller dans une direction et qui disent « regarde moi ces cons », de ceux qui disent non plutôt que de ceux qui disent oui, de ceux qui se moquent que de ceux qui subissent les quolibets, de ceux qui critiquent que de ceux qui essayent, etc.
C’est tellement plus confortable et ça te donne tellement plus d’importance. C’est comme les critiques d’art qui font et défont la valeur d’un livre, d’une pièce ou d’un film mais qui ne prendront jamais le risque de se foutre à poil pour en faire un. Ou de ceux avec qui ne feront jamais que des petits tirages d’estime mais qui se moque des best sellers.
En fait, de ceux, dans les vestiaires de l’école, qui se moquent de la petite bite de l’autre en étant, eux, habillés.
Il y aurait surement plus à analyser sur les relations entre la presse mainstream et les bloggueurs « influents » – comment ils sont perçus, comment ils peuvent gêner les « vrais journalistes/éditeurs/editorialistes » mais c’est encore un autre débat.
Ahh ok, je me méprenais sur le sens de la « misanthropie branchée », je pensais que tu l’appliquais à Laurent dans certains de ses billets tardifs. C’est plus clair comme cela, merci 🙂
Pour en savoir (un peu) plus sur ce cher Guy Birenbaum, que je porte moi aussi dans mon coeur, rien ne vaut un petit vidéo-montage de 6 minutes et quelques : http://www.dailymotion.com/Tatamis/video/x4u36tbirenbaum-presidentnews
Apparemment le lien dans mon message précédent n’a pas fonctionné, alors je le renvoie :
http://www.dailymotion.com/Tatamis/video/x4u36t_birenbaum-president_news
bob,
Je comprends mieux ton questionnement 😉
Mais effectivement, non, je ne crois pas du tout que Laurent soit un misanthrope. Ou plus exactement, je ne crois pas que ses doutes sur l’humain ‘around midnight’ relèvent de la misanthropie…j’y verrais plutôt l’inverse…mais ce n’est pas le sujet 😉
epo,
oui ! ça résume assez bien 🙂
Ce que je trouve le plus inquiétant chez Birenbaum, c’est qu’il soit à la fois terriblement éloigné de la réalité et persuadé qu’il existe un complot. Je crois que ce sont des signes de paranoïa.
S’il y a bien une chose qui rend les agences de com’ complètement dingues, c’est que « les blogueurs », ça n’existe pas. Il y autant de types de blogueurs que de blogs. On peut les rassembler par thèmes, mais ça reste très imprécis.
Or Birenbaum pense qu’il s’agit d’une société très structurée avec des chefs qui commandent un lynchage de qui leur déplait et une foule d’exécutants dociles. Il a peur d’un monde imaginaire qu’il a construit lui-même.
Je laisse les pros du monde du journalisme dire s’il a appliqué à la société des blogueurs le modèle de la société des journalistes. Je ne le pense pas, mais je suis peut-être terriblement naïve. 🙂
Dommage collatéral ou goutte qui fait déborder le vase?
Qu’a fait Guy Birenbaum aujourd’hui? D’abord, il nous a montré tout son talent dans une petite vidéo. Très drôle. Juste bien dans l’actualité. Toute en subtilité et en pudeur.
Et puis il est allé faire un petit tour au Diner’s Room pour discuter sans parti pris et en toute transparence avec Jules et Versac, qui doit répondre de la compatibilité entre son entreprise et son activité de blogueur.
A 22h59, Nicolas Vanbremeersch, alias Versac a décidé de raccrocher les gants.
Ne le connaissant que depuis peu, je suis mal placée pour faire l’épitaphe de ce blog. Je regrette que cette décision puisse donner l’impression à Guy Birenbaum qu’il s’est « payé » un « baron ».
Réaction de Laurent Gloaguen sur son site :
J’ai lu aussi chez Embruns que Laurent a dû changer sa façon de penser son blog à cause de l’affluence (et non l’influence).
J’ai remarqué que de plus en plus souvent Eolas est obligé de fermer les commentaires (en plus de les modérer), parfois juste pour la nuit, parfois définitivement (cf article « Reddition »).
Et comme je le signalait plus haut, Narvic, il y a quelques jours se posait la question de la taille critique du lectorat et du nombre de commentateurs pour un blog.
Sommes-nous à un tournant pour les blogs?
The end of an era?
En tout cas la blogosphère-qui-n’existe-pas risque d’être un peu perturbée ces jours-ci.
Je ne vois qu’une chose dont me réjouir : la faible prestation de Guy le magnifique en ces lieux. Le terrain et le gibier ne semblaient pas lui convenir. Tant mieux.
Ça me donne l’espoir qu’il n’aura pas le dernier mot.
Tiens bon Koz !
Précisions :
Le billet et la vidéo de GB ont été mis en ligne sur Le Post le 6/07/2008 à 12h46 (vous trouverez bien tout seul si le cœur vous en dit)
La discussion chez Jules s’est étalée sur 2 billets, cités dans les coms précédents.
On est entré dans le vif du sujet 6/07 à 10h40 pour finir le 7/07 par un laconique « va dormir » de GB à 23h58.
Mon com est daté du 8/07 à 3h31.
Donc, je revois mon « aujourd’hui » par un « ces jours-ci ».
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Ben sur ce coup là, je me surprends « koziste ».
Bon, ça me vient sans effort (après la bataille) , tellement la cible est prétentieuse , pédante et péremptoire . Mais le pire, c’ est l’absence totale de fond. Totale.
Conjonction rédhibitoire.
Pire encore : si le style c’est l’homme (et y’ a pas photo entre nos deux participants à la lutte gréco-virtuelle) , alors là, Guy , est au fond, un triste, un ectoplasme. Un ectoplasme frigide et énervé.