Un garçon, deux filles. Mais pour les possibilités, c'est pas gagné.

C’est un ultime hommage à François Hollande. Il ne partira pas en ayant tout raté. Il avait appelé les militants à porter une clairement une motion en tête. Yes, we can, ont-ils répondu. Il avait aussi demandé à ce que ce soit la motion de Bertrand Delanoë, mais là, en même temps, c’était un peu prêcher pour sa chapelle.

J’avoue que j’ai, ce matin, un peu le sentiment de vous être infidèles. J’ai peu suivi la campagne américaine. Et je n’ai pas lu les motions en lice. J’ai dû avoir le tort – certains me l’ont dit – de considérer que les interventions du Pape, le rôle de Pie XII, l’euthanasie étaient des sujets de plus grande envergure. Et voilà que vient la bise et que paf, je suis comme qui dirait fort dépourvu.

Eh oui. Parce que, maintenant, il faudrait discuter des possibilités. Ségolène + Martine ? Bertrand + Ségolène ? Martine + Bertrand ? Et Benoît, au fait ? Pourquoi donc ai-je oublié Benoît ? 19%, c’est pas du pipi d’chat.

Bertrand, battu mais pas abattu, a annoncé qu’il ne fricoterait pas avec une motion qui n’assumerait pas clairement son positionnement à gauche[1]. Exit Ségolène ?

En même temps, Ségo a un peu fait le parcours de Fabius, ces derniers temps : elle qui pensait que la généralisation des 35 heures était une erreur, après avoir levé le siège de l’appartement parisien de Bayrou, elle a proposé de nationaliser les parachutes dorés, de taxer la TIPP, et rendre les frais de campagne d’Obama aux contribuables français. Ou des trucs du genre. Et puis Delphine Batho disait aussi un truc rigolo (d’ailleurs, Batho, moi, je trouve ça déjà rigolo) : « le PS doit discuter avec Bayrou et Besancenot« . Si cela ne fait évidemment pas un positionnement clair, par le simple jeu des forces, ça vous place tout de même à gauche. Est-ce que Bayrou voudra discuter avec quelqu’un qui lève le poing avec Besancenot ? Est-ce que Besancenot voudra discuter avec quelqu’un qui partage la tisane (menthe-réglisse, ma préférée) de Bayrou ? C’est bien entendu une autre paire de manche.

Alors, bien sûr, on voit plutôt une alliance de Bertrand et de Titine. Je n’ai d’ailleurs toujours pas bien pigé ce qui les différenciait, ces deux-là. Est-ce un coup de on s’divise pour mieux s’agréger ? J’en doute. Des egos ? Rhôô… Si ce sont des questions d’egos et vu qu’ils sont à égalité, qui c’est qui cède ?

Évidemment, on sent bien que ces deux-là crèveraient de s’associer avec Royal. Mais une majorité peut-elle se construire sans la motion majoritaire ? Peut-on reléguer dans l’opposition la motion préférée des militants ? Vous me direz, j’ai bien une idée. Mais je ne suis pas sûr qu’elle enthousiasme des masses. Parce qu’après tout, le meilleur truc à faire, là, est-ce que ce ne serait pas de faire… la synthèse ?!

Voilà. Vous savez tout. La bise est là et je suis fort dépourvu. Incapable de faire un pronostic fiable. Incapable surtout d’avoir une analyse de fond sur l’état du PS, le pourquoi du c’est pas lui mais c’est elle. Tiens, même une question con comme, par exemple : est-ce que Delanoë aurait dû se faire friser, lui aussi, eh bien, je n’ai pas la réponse. Vous me direz que rien ne m’assure que, si j’avais tout bien suivi, tout lu, tout vu, tout bu, j’en saurais davantage. Je crois que j’ai un peu intégré le fait qu’il ne faut pas spécialement attendre le PS pour changer les choses. D’ailleurs, y’a aussi des gens très bien qui pensent pareil. Le seul truc qui me rend chiffon, c’est que tout ça, avec la crise financière en plus, c’est du tout bon pour Besancenot.

Enfin… Il vaut peut-être mieux que je m’en retourne aux sujets d’importance mineure.

Mais avant de partir, je voudrais assurer Pierre Moscovici, qui s’est in fine rallié à Delanoë, de toute mon affection. « Il est essentiel qu’une motion arrive nettement en tête, pour pouvoir proposer, avec une forte légitimité, les orientations susceptibles de provoquer un large rassemblement. C’est ce que j’espère pour la motion A – à dire vrai, tout autre résultat m’inquièterait pour le parti lui-même« . Il a vraiment pas de bol, lui.

dessin langelot, as usual.

  1. Edith : je n’avais pas lu le communiqué exact de Bertrand, qui ne modifie ma fine analyse qu’à la marge. Les propos exacts sont : « Cela exclut toute perspective d’alliance avec un parti qui ne s’assumerait pas clairement de gauche. » []

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50 commentaires

  • Voilà. Vous savez tout. La bise est là et je suis fort dépourvu. Incapable de faire un pronostic fiable

    Idem pour ma part ; par contre j’en sais suffisament pour rire en pensant à tous ceux qui l’ont dans l’os aujourd’hui.
    « Ségolène Royal = madonne des sondages, baudruche créé par les médias qui devrait se dégonfler sous quinzaine »
    Jingle entonné en stéréo depuis… janvier 2006. Et sans doute pas pour la dernière fois, je pense qu’on va encore assister quelque temps à des crise de (mauvaise) foie assez fendards, c’est qu’on ne change pas si facilement une habitude dans laquelle la pensée s’est confotablement installée.

    Pourtant force est de constater que deux ans après et malgré les vents contraires dans les sondages et les éditoriaux de nos fins anallystes, le demos, militant ou électoral, persiste à lui reconnaître une légitimité incongrue. Étonnant, non ? Peut-être faudrait-il changer le peuple et en nommer un nouveau comme le suggérait Brecht ?

  • je me suis amusée à lire les coms des internautes sur le figaro (donc de droite…) sous son article sur la motion royale.
    Pas de doute, tous les royalistes étaient là, ravis.

    En fait, je me fiche totalement de qui gagnera, je préfère les sujets mineurs.

    l’ennui est qu’il est dommage que nous n’ayons pas un parti de gauche crédible, sensé, qui puisse, grâce à des idées claires, permettre des avancées en France, grâce à des débats, aboutissant à des consensus et non pas à des prises de position systématiquement pour tout ce qui est contre et contre tout ce qui est pour la droite.
    Un parti socialiste efficace, et qui travaille pour la France et non pour lui, ou plutôt pour chacun de ses égos, forts démesurés.

    Et c’est en cela que j’admire les Etats Unis.
    Nous avons eu là, la démonstration que chacun, une fois l’élection faite, se concentrait sur le « mieux pour les USA », tout du moins par devant (j’ignore ce qu’il en est réellement).

    Et ce qui m’inquiète néanmoins un peu, c’est ce que vient de dire ma charmante présidente de région:
    « Il faut que chaque ministre du gouvernement Sarkozy trouve en face de lui un dirigeant [du PS] qui connaisse les dossiers».
    Alors si c’est pour travailler de façon positive, OK, j’approuve.
    Si c’est pour tenter de mettre au ‘frigidaire » le travail du gouvernement, non.
    (au fait combien a t elle gagné pour sa pub de la marque frigidaire, chacun sachant que le mot générique est « réfrigérateur »?)

    PS = (post scriptum)
    J’adore les liens sous le billet…
    Koz ayant parlé de pipi de chat, « on » nous propose les « Conseils des pédiatres et sous vêtement Drynites de nuit en ligne « .

  • Sur le même sujet, lire le billet du jour de Jean-Michel (pas Fayard, Aphatie).

    Mince, il y a des gens qui confondent ? Je fais ce que je peux pour me démarquer pourtant 🙂

  • Mélenchon, lui, jette l’éponge. Chic-super c’est cool, on va avoir un nouveau parti, entre le PS et le NPA, juste à coté du PC et de LO…

    Le PS commente à se découper. Avec DA dans les starting-bloks de l’indépendance aussi … si Ségolène n’obtient pas son trône.

    Ca va chauffer dans les hôtels de Reims.

    Fan de chichoune … un peu d’ordre juste, que diable !

    C’est DSK qui va commencer à rigoler…

  • J’ai l’impression de plus en plus profonde que ce n’est pas Hollande qui roule pour Delanoë, mais Delanoë qui roule pour Hollande 2012… d’où l’acharnement de ce dernier à ne rien lâcher face à Royal. Car sans cela, honnêtement, quel intérêt aurait Hollande à ne pas respecter le vote des militants?

  • Merde,

    Moi qui comptais voir émerger l’Obama français. Me voila moi aussi fort marri.

    Maintenant, la question à 2 balles : comment quelqu’un qui ne réunit que 29% des socialistes peut-il espérer convaincre 51% des Français?

  • Luc a écrit:

    Bonjour,

    Sur le même sujet, lire le billet du jour de Jean-Michel (pas Fayard, Aphatie).

    Lui qui bosse, au moins, (pas comme Koz qui se penche sur des futilités comme la religion et le respect de la vie ), ne comprend pas mieux et reste tout autant dans l’expectative.

    Je note que lui aussi évoque les possibilités, sans oser y aller trop cash. Et effectivement, il ne parle pas davantage du fond. Ca me réjouit : j’ai donc effectivement gagné un temps précieux.

    En revanche, la logique qui voudrait que Benoît Hamon et Ségolène Royal se parlent m’échappe un tantinet.

    Hum a écrit:

    Car sans cela, honnêtement, quel intérêt aurait Hollande à ne pas respecter le vote des militants?

    Ah mais non, Hum, les magouilles post-vote et pré-congrès, c’est pas une absence de discipline ou de respect des militants, c’est juste la tradition du parti.

    Liberal a écrit:

    Moi qui comptais voir émerger l’Obama français. Me voila moi aussi fort marri.

    « Fra-ter-ni-té ! Fra-ter-ni-té ! Fra-ter-ni-té ! » vs « Yes, we can ! », tout de même, ça a plus de consistance.

    Liberal a écrit:

    Maintenant, la question à 2 balles : comment quelqu’un qui ne réunit que 29% des socialistes peut-il espérer convaincre 51% des Français?

    Eh, chaque chose en son temps. Ils n’en sont tout de même pas à espérer si loin. D’ailleurs, elle va mettre sa candidature 2012 au frigidaire, parce que l’essentiel, c’est l’intérêt du parti. Si, si.

  • Tiens c’est le billet défouloir de Koz et d’autres 🙂
    Bof il va peut-être y avoir autant de partis que d’hommes (et de femmes). Le « Puzzle Solférino »…
    Mélanchon a ouvert le bal, qui va suivre ? ils seront peut-être deux à s’unir pour cela (les battus).
    C’est le problème des militants…
    et c’est un boulevard pour d’autres pour 2012.Pas forcément que le facteur.

  • Je suis ravie que tu aies cédé à l’irrésistible tentation des sujets majeures…

    Toutes les bonnes questions ayant été abordées dans cette note. Plutôt que de me lancer dans un pronostic, je vais tenter de procéder à un rapide état des lieux.

    Quels sont les enseignements que l’on peut tirer de la soirée d’hier soir?

    Le « vieux parti » désavoué une seconde fois. 60% en 2006 avaient exprimés une volonté de changement. 75% hier soir ont confirmé ce choix.
    75%? Soit l’addition des motions B,C,D,E et F.
    Vous me direz, Aubry, c’est pas ce qu’on fait de plus « neuf ». C’est vrai. Mais sa campagne a révélé qu’elle ne comptait pas s’associer à la motion sortante, malgré les perspectives de victoire qu’elle lui faisait miroiter. Vous me direz aussi « ça a encore le temps de changer! », qu’Aubry peut considérer une alliance de second tour avec la « motion A ». C’est vrai… mais ça serait pas très malin de sa part. Et Martine elle est plutôt du genre maligne.

    Toute comparaison politique mise à part, à l’image de Georges Bush durant de la campagne américaine, la « motion A » est devenu hier soir « radioactive ». la volonté de changement exprimée hier est telle que de s’associer à la « motion sortante » peut tout simplement faire fondre une partie de son capital électoral (décidément).

    Si les alliances avec Delanoé sont difficiles, celles nouables avec Royal apportent aussi leur part d’interrogations. Il est difficile d’ignorer la motion arrivée en tête. Il est difficile d’ignorer le pacte de non agression, voire même les gestes amicaux et inattendus entre les motions C,D et E des dernières semaines. Pour autant, les rapprochements vers Royal ne se feront pas naturellement. Royal continue a provoquer la gène auprès d’un nombre significatif de militants qui ne se reconnaissent pas dans sa culture politique. Meme si il s’estompe, on aurait tord d’ignorer les effets d’un TSR, même light.

    hâte de voir la suite…

  • @luc « pas comme Koz qui se penche sur des futilités comme la religion et le respect de la vie »
    il s’occupe de nos âmes perverties.C’est son côté prof. Nuance ! 🙂

  • Je comprends bien l’impuissance du commentateur ce matin. C’est vrai qu’il est impossible de tirer des conclusions ou de livrer des pronostics sur le succès d’une motion, d’une ligne ou d’un leader.

    Mais cela peut nous conduire à une conclusion plus générale, concernant non les différents candidats mais le PS lui-même: il est et va rester (sauf catharsis miraculeuse au congrès) le parti des empoignades dans le brouillard. Il n’y a pas de ligne de force qui puisse se dégager d’un tel magma.

    JM Apathie souligne aussi dans un de ses billets que la méthode adoptée, consistant à placer le choix des idées et des projets avant celui des personnes, était absurde et a conduit à cette impasse. Je comprends cette remarque. Un leader élu au scrutin majoritaire peut développer un projet cohérent. Le fait d’élire un premier secrétaire sur sa capacité à faire la synthèse de motions déjà brumeuses en elle-mêmes, et qui le seront encore plus une fois rassemblées, ne donne ni un bon projet, ni un chef solide.

  • Liberal a écrit:

    Maintenant, la question à 2 balles : comment quelqu’un qui ne réunit que 29% des socialistes peut-il espérer convaincre 51% des Français?

    Lib, y’a Manu qu’est d’accord avec toi. Pis Eric Dupin. Bon, c’est sûr, ils voient tous les deux choses du même endroit. Mais c’est assez vrai.

    Gwynfrid, Dupin table sur une coalition Aubry-Delanoë-Hamon. Sans l’approuver, mais en considérant que c’est inévitable. Un beau box en perspective. Comme le soulignait Olivier, on ne peut pas exclure que Désirs d’Avenir prenne ses cliques et ses claques en considérant que, même majoritaire, ils sont ostracisés.

  • Liberal a écrit:

    Maintenant, la question à 2 balles : comment quelqu’un qui ne réunit que 29% des socialistes peut-il espérer convaincre 51% des Français?

    J’arrive bien ! Royale fait encore des siennes, il était temps de rentrer.

    Bon, pour les « 29% des socialistes » il faut encore relativiser – la participation est très loin d’être submergeante d’une part, et d’autre part, ce n’est que 4 points d’avance sur deux motions qui nous font donc chacune 25%. Ce n’est pas une déferlante pro Royale non plus. Il faut ajouter à ça, le sentiment anti-royale chez bon nombre de socialistes et le fait qu’elle dispose des troupes les plus militantes et les plus organisées. Elle n’a certainement pas fait le plein de « ses » voix à cette occasion, mais je pense que Delanoë pour ne citer que lui dispose de plus de voix d’abstentionistes en réserve ou de voix à rallier pour peu qu’il change de stratégie et devienne un peu plus visible.

    Ceci dit, il faut quand même souligner l’extrême naïveté du sieur Bertrand et consorts… Pas de véritable campagne en interne, pas de relations diplomatiques auprès de la base en province, pas de battage médias, pas de véritable réseaux, pas d’action auprès des militants encartés au prétexte que les sondages le placent favori. C’est presque risible lorsque l’on connait l’organisation de la machine Royale, la fourberie de certaines tactiques (remboursement de la carte) et comment elle leur a déjà fait le coup en 2007. Ca n’est pas sans rapeller comment Delanoë s’y était pris pour la candidature de Paris 2012 par rapport à Blair. Naîf, vraiment naïf…

    Finalement après avoir longtemps soutenu le contraire, j’en viens à penser qu’une opposition merdique désorganisée, brouillonne, qui ne propose rien, ou propose de « discuter avec Besancenot ET avec Bayrou », les tentatives de création de carpins, le retour du socialisme dirigisme, la danse de Saint-Guy au Zenith, tout ça, c’est très bien dans le contexte politique actuel en France.

    Après tout, ils sont tellement pris dans leurs contradictions, dans la peur de proposer, dans la peur de se faire étiqueter « pas de gauche » ou ce genre de trucs, que je me demande ce qu’il peut en sortir d’applicable de toute façon.

    Tant que Sarko continue à réformer dans la bonne direction et à leur piquer les quelques rares bonnes idées que certains dans leur périphérie peuvent émettre, qu’ils continuent comme ça à se mordre la queue en rond, en fait, moi ça me va très bien.

  • A propos de l’article du Figaro « Emmanuelli relativise le score de Royal » cité plus haut.

    Ça n’a rien d’étonnant, Henri Emmanuelli est un grand spécialiste de ce petit sport qui consiste à relativiser, mettre en perspective, raboter, minorer, déligitimiser les scrutins qui ne vont pas dans le sens qu’on aurait espéré.

    Ce qui est plus important, c’est de s’interroger sur les effets de cette attitude sur l’éthique démocratique, au-delà de savoir si ça peut être utile pour favoriser ou contrer untel ou unetelle.

    J’encourage les « relativiseurs » à y songer et pour les y aider, voici un percutant tableau qu’avait dressé Dominique Reynié à propos de la campagne de ratification du traité constitutionnel européen où cette même tactique avait été mise en oeuvre avec force :

    Le livre de Dominique Reynié : http://docs.google.com/Doc?id=ddfk44jw_64gjz6rjgp

  • Ce qui ressort de tout cela -quelle que soit la coalition qui émergera de l’arrière-cuisine- c’est qu’aucun leader ne s’est imposé et que tout est appelé à continuer comme avant. En mettant les choses au mieux (et le mieux n’est jamais certain), il n’y a que Delanoë qui est sorti de la course pour la présidentielle (si la majorité se fait sans lui et encore…).

    Finalement, il n’y a qu’un seul vainqueur incontestable : la droite.

    Au passage, c’est un peu limite HS, je voudrais souligner qu’on a là un parfait exemple des conséquences néfastes de la proportionnelle : sous prétexte d’assurer une meilleure représentation de tous les électeurs (présentée comme le must de la démocratie), les appareils confisquent la réalité du pouvoir par des négociations non seulement opaques, mais encore incontrôlables puisqu’elles interviennent après l’expression du suffrage.

  • On avait trop vite enfermé Ségolène dans son frigo. Chacun pensant , que son voisin pensait « ouf, ce n’était pas elle qui était à la barre pendant cette crise ».
    Mais c’était un tord Ségolène, ils ne l’écoutent pas, ils l’acclament,elle ne nous casse pas les pieds avec des motions sinistres, les motions au feu et Bertrand, Martine et les autres, au milieu ! Avec elle on va au Zénith, on rêve ! Elle console, elle dit toujours ce que l’on veut entendre quand on a bobo. Elle dit beaucoup de mal et nous protège du méchant Sarko, elle est belle, on l’aime !
    Fait dodo mon petit socialo, maman Ségo est là !

  • Moi je suis pour le retour de Bayrou, au moins Tapie sortirait du bois et la fade vie politique française retrouverait du piquant 🙂

  • Et voilà.
    A force d’éviter le choix d’un leader et de préférer le débat d’idée AVANT, c’est l’embrouille.
    Que peut apporter, pour un parti très unitaire dans ses choix de société, quatre motions ( + 2) ? Rien, elles arrivent à égalité.
    Et là où on empêche les militants de voter pour des chefs, en ne leur proposant que des motions en disant qu’on choisira les chefs après, entre nous, les militants établissent quand même une hiérachie de chef.
    C’est comme si, à la présidentielle, on demande aux citoyens de voter pour un programme. Et après l’avoir choisi, un corps de grand électeur choisi le président. Les socialistes en sont restés à la 4e république dans leur fonctionnement. Et ce sont les mêmes stigmates d’immobilisme et de bagarre pour sauver un strapontin.

    Vivement qu’ils comprennent qu’il leur faut choisir un leader qui aura ainsi la légitimité et la force de faire travailler des équipes sur un programme, qui stimulera la discussion, prendra ses responsabilités en coupant les débats qui s’éternisent, en faisant des choix.
    Au lieu d’un manoeuvrier, lui-même issu de manoeuvres, et qui passe son temps à rabibocher les courants, parce qu’il n’existe que par les courants.

    Je ne connais rien au parti socialiste, ni au fonctionnement d’aucun parti d’ailleurs. Je m’exprime de mon observatoire de citoyen moyen. J’ai l’impression que le parti socialiste perpétue une tradition mitterrandienne. Mais que lui avait compris que c’est le leadership qui permet de s’imposer dans l’organisation humaine. Ce qui n’empêche pas le débat d’idée quand l’organisation est en place, bien au contraire.

  • Très juste cimendef… Liberal avait très bien décrit dans un com le malaise que le PS avait toujours eu avec la notion de « chef » tout en arrivant à l’évidence de la nécessité d’un leadership. C’est une de leurs contradictions bien classique avec laquelle ils se débattent continuellement pour en arriver à un immobilisme de plus.

    @jm

    Pourtant les faits sont tétus jm. 29% = 29% et pas 51%. Je sais bien que ses partisans proclamment que c’est assez pour la légitimer à la tête du PS mais manque de bol, 29% c’est pas assez. Je sais bien aussi qu’il y avait plus de motion que de candidats à la candidatures pendant les primaires présidentielles, mais là au moins elle avait 60%.

    De plus, la relativisation s’impose en termes de pronostics sur l’élection au poste de secrétaire général du parti… 29% c’est pas assez non plus et je persiste à dire que vu le taux d’abstention et l’engagement de ses fidèles, elle est plus susceptible d’avoir fait pratiquement le plein de ses voix alors que pour les autres, il leur reste une marge plus grande.

  • Le PS, bof !

    On devrait s’intéresser aux partis de gauche, plutôt.

    Le PS est la boîte à idées dans laquelle Sarkozy pioche de temps à autre lorsqu’il veut faire une déclaration d’intentions qu’il ne mettra de toute façon pas en application.

  • Koz a écrit:

    Gwynfrid, Dupin table sur une coalition Aubry-Delanoë-Hamon.

    ? Moi j’ai rien dit, chef…

    Je serais bien en peine de dire quelquechose d’ailleurs, car je n’ai pas, moi non plus, réussi à trouver un intérêt quelconque à ce « débat ». D’ailleurs, même un supporter aussi chaud que Guillermo a renoncé, c’est dire.

    Koz, allez-y à fond pour les « sujets d’importance mineure ». Il sera bien temps de revenir décortiquer le programme du PS quand celui-ci parviendra à en sortir un. A moins qu’il n’éclate d’abord en petits morceaux, ce qui serait peut-être la meilleure solution au bout du compte.

  • C’est le fonctionnement tuyau de poêle du PS qui le rend ingérable. On a ça aux Verts mais en pire!

    Qu’ils abandonnent ce système de motions totalement stérile. Que le plus populaire gagne et the winner takes it all!

    Seulement le fait majoritaire est le gros mot absolu dans le parlementarisme excessif de la gauche française. A force de chercher le consensus on devient mou du genou puis ingouvernable et indigne du gouvernement de la France et on laisse le champ libre à la droite, forcément « la plus réactionnaire du monde. » (W., si tu m’entends). Ce genre d’antienne permet de se donner bonne conscience à peu de frais.

    A ce rythme, le PS est en train de se réduire au syndicat du secteur public local à la grande hilarité de l’UMP qui elle s’occupe des choses sérieuses: la loi, la guerre et la paix, l’économie, les finances et tout ça.

    A force de refuser de trancher le nœud gordien, jamais les socialistes n’arriveront à trouver l’entrée du boulevard idéologique qui s’ouvre devant eux en raison de la crise économique.

    C’est désolant pour la démocratie. Les socialistes portent sur eux la responsabilité de ne pas proposer une alternative crédible et clairement identifiable.

    A droite, on identifie instinctivement l’homme à ses idées. Les motions y sont réduites à leur acception mystique, celle où Pharaon, génial dès l’œuf, servant les dieux ses pères sur son trône d’or et d’électrum s’autorisait à penser…

    Bref, ce vote est, comme on le craignait, un non-évènement, totalement phagocyté par l’avènement d’un grand homme, « beau, jeune et bronzé. » Le congrès de Reims s’annonce tout aussi inexistant en face des discussions sérieuses qui auront lieu ce même jour outre-atlantique.

  • Eponymus a écrit:

    De plus, la relativisation s’impose en termes de pronostics sur l’élection au poste de secrétaire général du parti… 29% c’est pas assez non plus et je persiste à dire que vu le taux d’abstention et l’engagement de ses fidèles, elle est plus susceptible d’avoir fait pratiquement le plein de ses voix alors que pour les autres, il leur reste une marge plus grande.

    C’est valable pour tout le monde, l’abstention importante est le signe qu’aucune motion n’aura réussi à fédérer au delà de son noyau dur.

    Quant aux marges de manœuvre de la motion Royal, elles restent importantes: d’abord elle bénéficie de la dynamique d’une liste qui, contre toute attente, aura devancée la motion favorite. Puis, il lui reste encore la carte Peillon à jouer, carte qui peut avoir des effets « trans-courants » tout a fait notables.

  • Le Figaro, vendredi 7 novembre 2008 :

    La réforme 2005 de l’impôt sur le revenu a profité aux foyers plus aisés.

    Les ménages qui ont le plus gagné dans cette réforme ont vu leur niveau de vie augmenter de 2 % à 2,5 %. Dans son édition 2008 de « France, portrait social », l’INSEE revient sur les bénéficiaires de la refonte de l’impôt sur le revenu (IR) lancée par le gouvernement Villepin fin 2005. Il avait été décidé, alors, de ramener à quatre le nombre de tranches d’imposition et de réintégrer l’abattement de 20 % dans le calcul du barème. Ces mesures se sont appliquées à l’impôt payé en 2007 sur les revenus de 2006.

    Dès son lancement, elle avait provoqué une forte polémique entre le ministre délégué au Budget de l’époque, Jean-François Copé, et les économistes de l’OFCE. Bercy affirmait que le nouveau système bénéficierait aux classes moyennes. L’OFCE estimait pour sa part que les 5 % de Français ayant les revenus les plus élevés récupéreraient 31 % des allégements d’Impôt sur le Revenu.

    Les statistiques publiées hier par l’INSEE donnent plutôt raison à ces derniers, trois ans après. « Le gain de niveau de vie (obtenu grâce à la baisse d’impôt) est globalement croissant avec le niveau de ressources », explique l’institut de conjoncture. L’effet a été particulièrement fort sur la troisième tranche, correspondant par exemple aux couples sans enfant déclarant autour de 57 500 euros de revenus annuels, qui figurent dans les 10 % des ménages les plus aisés. Et le gain a été maximum chez les 1 % les plus riches.

    http://www.lefigaro.fr/impots/2008/11/07/05003-20081107ARTFIG00316-la-reforme-de-l-impot-sur-le-revenu-a-profite-aux-foyers-plus-aises-.php

    J’adore cette dernière phrase :

    « Et le gain a été maximum chez les 1 % les plus riches. »

    Jean-François Copé à la lanterne !

  • @28 liberal

    C’est exactement ce que j’ai essayé de montrer.

    Le PS a un vrai problème avec la notion de leadership. Un chef qui prend en main les destinées du parti aurait une ambition démesurée, serait un dictateur en herbe voire un futur petit père des peuples.

    En réalité le PS a peur. Les socialistes croient que parce ça c’est passé une fois, ça va se reproduire systématiquement. Pour eux, retenir la leçon de l’Histoire consiste à éliminer le problème à la racine en coupant les têtes qui dépassent (au sens figuré).

    Du coup, comme il faut quand même quelqu’un qui dirige, nous avons des personnalités capables et intelligentes qui brûlent de l’énergie à paraître plus humble que leur voisin. Ils croient qu’ils seront des leaders incontestables parce qu’ils organisent en sous-main, selon un « processus démocratique », leur extraction de la masse confuse comme un messie, un sauveur poussé par un élan formidable qui aurait pris corps par une sorte de génération spontanée au sein des militants de base.

    Et ils croient que les français ne s’en aperçoivent pas.

  • gasper a écrit:

    Quant aux marges de manœuvre de la motion Royal, elles restent importantes: d’abord elle bénéficie de la dynamique d’une liste qui, contre toute attente, aura devancée la motion favorite. Puis, il lui reste encore la carte Peillon à jouer, carte qui peut avoir des effets “trans-courants” tout a fait notables.

    En fait, je suis assez d’accord sur ces capacités à abattre de nouvelles cartes comme Peillon par exemple en effet… y compris d’autres comme celle de l’humilité et de la naïvité de Delanoë qui risque fort de provoquer son propre retrait par un réflexe d’auto-flagellation. Delanoë, je ne suis pas d’accord sur grand chose avec lui, mais il semble sincère et ça le perdra face à quelqu’un comme Royale.

    Royale est un personnage que j’exècre mais qui est indubitablement une fine tacticienne tant qu’il s’agit de manoeuvrer un appareil qu’elle sait prendre parfaitement à contre-pied. Royale a non seulement un plan B mais un plan C, D, E, F. Delanoë pensait que le Plan A était largement suffisant. C’est toute la différence. Ca ne fait pas de Delanoë un moins bon secrétaire général pour autant et ça ne fait pas de Royale une personne compétente pour autant, mais c’est comme ça.

    Royale va combattre en coulisse, sans bruit pour consolider sa position au prétexte d’union avec sa motion pot de fer contre des futurs alliés pots de terre tout en prétendant qu’elle ne se présentera peut être pas au poste de secrétaire général. Elle annoncera sa candidature à la dernière minute pour éviter les coups de crocs prélables. Pendant ce temps ses opposants n’auront que du vent à mordre, mais après il sera trop tard. Tout cela est tellement prévisible que ça n’en est même plus drole à observer.

    Il y a une dernière chose sur laquelle je m’interroge malgré tout. Les sondages, y compris ceux réalisés auprès des sympathisants de gauche, (et y compris ceux réalisés par des instituts proches du PS) donnaient Delanoë largement devant tout le monde. Bon, on va dire que les sondages ce n’est pas la copie conforme de la réalité, mais quand même, cette réponse me semble un peu trop facile. Ils ne se sont guères trompés finalement durant les dernières échéances. D’où vient exactement l’énorme différence ?

  • J’ai relevé sur Passidupes, site toujours documenté et intéressant malgré la palette de couleur psychédélique choisie par l’auteur, que 128.978 militants socialistes avaient voté, soit 55,38 % de participation.

    J’en déduis que -en gros- 233.000 militants socialistes sont inscrits et que 29 % des 128.978 votants soit 37.400 ont voté pour SR et à peu près 31.000 ont voté pour Delanoë et autant pour Aubry

    Par ailleurs, un sondage CSA d’octobre dernier auprès des sympatisants socialistes donnait le résultat suivant par ordre décroissant de  » compétence  » reconnue :

    • 82 % Delanoë
    • 76 % Aubry
    • 73 % DSK
    • 63 % Royale

    On peut en tirer quelques enseignements :

    1) 45 % des militants socialistes n’ont pas jugé important, utile, nécessaire (?) de voter

    2) les militants socialistes ne sont pas représentatifs des sympatisants socialistes

    3) les militants pro-Royale se sont mieux mobilisés que les autres

    4) l’ancienne candidate aux 17 millions de voix recueille 29 % dans son parti, c’est le meilleur score mais c’est un mauvais score pour un candidat sortant des présidentielles

    Toujours dans Passidupes, j’ai lu que la femme de Lionel Jospin, pardon d’avoir oublié son nom, suggérait à Dominique Besnehard grand découvreur de talents qui a organisé le show de SR au Zénith, de la diriger vers le spectacle pur où elle s’épanouirait complètement.

    C’est méchant, comme sait l’être une femme vis à vis d’une autre mais il y a une part de vérité selon moi et les barons socialistes qui l’ont enterrée un peu vite devraient garder à l’esprit que ce qui pousse SR ce n’est pas le goût de la politique mais un besoin de reconnaissance.

    Elle n’est pas prête à renoncer à la rampe de lumière médiatique.

    Jusque là, elle a gâché ses chances en se tirant toute seule des balles dans le pied, mais dans un PS à la dérive lorgné à gauche par le facteur sur son vélo et à droite par le sauveur sur son tracteur, qui peut prédire quoi que ce soit ?

    J’ai entendu une ou deux interventions de journalistes de Marianne très très gentilles pour Ségolène…

  • @ BA:
    Il y a des étonnements qui m’étonnent. L’allègement de la fiscalité sur les revenus profitent à ceux qui paient l’impôt sur le revenu, normalement les plus riches. Quelle grande surprise !

    Si l’on est partisan d’une plus grande progressivité de l’IR, qu’on le dise, en précisant jusqu’à quel taux marginal on souhaite aller.

    Le vrai problème de la France c’est la dynamique incontrôlable de la dépense publique, dont la source est la croissance continue de l’emploi public et parapublic : vive la régionalisation, quel bonheur que ce secteur « associatif » dont les emplois sont financés par la subvention.

    Aucune structure fiscale sensée ne peut faire face à une telle gabegie.

    Bien à vous.

  • @Eponymus: je partage votre analyse sur de nombreux point, je suis d’accord, Royal n’est pas la mieux armée pour être premier secrétaire, d’abord pour ce qu’elle est, puis pour les sentiments contraires qu’elle continue d’inspirer au sein du parti. Je suis favorable depuis longtemps à la désignation d’un des membres de sa dream team pour le poste de premier secrétaire. J’espère que c’est la décision qu’elle entérinera le week-end prochain.

    En ce qui concerne le décalage entre les sondages et le vote… bonne question. Les conséquences sont nulles ici puisque le PS (tente de) se choisi un chef de file, et que les militants sont souverains sur cette question.

    Par contre, sur les questions de désignation d’un présidentiable, un tel décalage aurait été très préjudiciable. Que le « candidat de la gauche » pour la présidentielle soit désigné avec une participation de 55% ou 85% des militants (soit finalement par 60 000 ou 120 000 personnes) ça fait quand même beaucoup de pouvoir rassemblé dans les seuls mains des militants. D’où l’intérêt d’organiser des primaires ouvertes. (notez que je dis ça sans esprit de chappElle, cette désignation aurait été défavorable à Royal dans le cas présent)

    carredas a écrit:

    C’est méchant, comme sait l’être une femme vis à vis d’une autre mais il y a une part de vérité selon moi et les barons socialistes qui l’ont enterrée un peu vite devraient garder à l’esprit que ce qui pousse SR ce n’est pas le goût de la politique mais un besoin de reconnaissance.

    Elle n’est pas prête à renoncer à la rampe de lumière médiatique.

    L’étude des ressorts psychologiques des ambitions politiques, un bien vaste sujet.

    Sinon, à moins d’avoir raté le stand up de Bercy, difficile de voir chez Royal un quelconque talent artistique, difficile, aussi, de ne pas lui reconnaitre quelques talents politiques.

    J’ai entendu une ou deux interventions de journalistes de Marianne très très gentilles pour Ségolène…

    Marianne a annoncé il y a deux semaines son soutien à Peillon pour le poste premier secrétaire.

  • @ carredas:
    Il y une solution pour SR. Qu’elle fasse de la politique comme Madonna chante sur scène, en playback.

    Bien à vous.

  • gasper a écrit:
    Marianne a annoncé il y a deux semaines son soutien à Peillon pour le poste premier secrétaire.

    Marianne…?

    Le seul hebdomadaire libre qui dit toute la vérité écrit par les seuls journalistes libres et inféodés à aucun pouvoir ??

  • Cela dérape méchamment sur ce blog.

    « comme une femme sait être méchante vis à vis d’une autre » : pourquoi les hommes sont sympas entre eux quand ils ne s’aiment pas . Vous oubliez Sark et « le crochet de boucher » destiné à D. de Villepin ???

    Et l’obstination à mal orthographier le nom Royal (« Royale ») comme l’extrême droite s’obstinait à prononcer le nom de Mitterrand avec un « e » et non un « é » (Mitteurand…), vous vous souvenez ???

    Dommage, j’aimais bien le côté droite respectable de ce blog, il est en train de se perdre dans les commentaires.

  • @ Enée:

    Arma virumque cano, Trojae qui primus ab oris
    Italiam, fato profugus, Laviniaque venit
    litora, multum ille et terris jactatus et alto…

    De mémoire et sans garantie, pour vous rassurer sur le côté droite respectable…

    Bien à vous.

  • Misère Koz….

    Je te présente mes excuses, je dérespectabilise ton blog par des commentaires qui dérapent méchamment et j’en suis confuse.

    Je présente également mes excuses à Ségolène Royal que j’ai excessivement féminisée par un e superflu, je m’en suis rendu compte trop tard.

    Et vous Enée quand vous parlez du président c’est  » Sark  » ?

    Mais je suppose qu’il ne faut pas y voir un jeu de mot sark-shark, un homme soucieux de respect comme vous, ne cèderait pas à de telles facilités…

  • Effectivement, Carredas, ne vous tourmentez pas trop. 😆

    Le commentateur qui se désole de ce que d’autres commentateurs mettent à mal la suprême et incontestée qualité de ce blog est une figure imposée. Comme celle du lecteur qui trouve que c’était mieux avant…

  • Un sondage IFOP pour le JDD aujourd’hui repris dans le Figaro.fr

    Un de ces sondages particulièrement pas clairs, qu’il est à priori impossible de rapprocher de celui que j’évoquais com 34

    Quel est l’adversaire préféré des sympathisants socialistes face à NS ?

    ( déjà la question…! )

    Ségolène Royal : 26 %

    DSK : 21 %

    B.Delanoë : 21 % ( je ne suis pas certaine qu’il s’agit bien de 21 % des sympathisants socialistes après relecture…)

    O.Besancenot : 13 %

    Le mois précédent, les mêmes sympathisants socialistes donnaient leur avis sur la compétence qu’ils reconnaissent à des personnalités de gauche

    B.Delanoë : 82 %

    M.Aubry : 76 %

    DSK : 73 %

    S.Royal : 63 %

    Voilà, voilà… je savais que cela vous passionnerait…

    Mais je suis malade rien qu’à l’idée d’une traversée en bateau, je laisse donc aux amateurs d’embruns, de mouettes, et d’élément liquide salé en état d’agitation perpétuelle le soin de s’enthousiasmer avec Koz sur son dernier billet.

  • Une petite précision : royal n’est pas « majoritaire », et sa motion n’est pas « la préférée » des militants… En réalité, elle est juste en tête, ce qui est très bien mais nettement insuffisant : à peine 30%, alors que les 70% restants sont anti-Royal, ça aide à la modestie de son côté.

    Au fond, si Delanoë ou Aubry s’étaient réunis dès le premier tour, royal aurait été largement dépassée.

    Je comprends de moins en moins ce parti où les paroles ne correspondent jamais aux actes…

    Et si Royal ou un de ses lieutenants prennent le parti, c’est que je ne saisis plus ce qu’est la démocratie.

    C’ets un peu cvomme si on disait que celui qui est en tête au premier tour de laprésidentielle pouvait déjà commencer à composer son gouvernement…

  • @carredas:

    Sondage publié dans le Figaro, qui semble confirmer que quand les sondages n’annoncent pas le résultat d’un vote, ils savent s’y coller a postériori… la fameuse variable d’ajustement j’imagine…

    Royal ferait un bon chef du PS pour 51 % des Français

    La présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, lors du vote sur les six motions en lice pour le congrès du Parti socialiste à Reims qui élira le nouveau Premier secrétaire.
    Ce sont surtout les ouvriers, à hauteur de 60%, qui se prononcent en faveur de la dirigeante socialiste, selon ce sondage Viavoice à paraître lundi dans Libération.

    Ségolène Royal, dont la motion est arrivée en tête pour le congrès de Reims, ferait un «bon» Premier secrétaire du Parti socialiste pour 51% des Français, selon un sondage Viavoice à paraître lundi dans le quotidien Libération.

    41% de sondés ont une opinion contraire et 8% ne se prononcent pas, ajoute le sondage. Par catégorie sociale, ce sont en priorité les ouvriers (6O%) qui pensent que la dirigeante socialiste ferait un bon chef de file du PS, suivis des employés (55%), alors que seulement 36% des cadres partagent cette opinion.

    55% des Français estiment que, «pendant la campagne interne de préparation du congrès de Reims», le PS «aura donné une image négative», contre 30% d’avis contraires (15% ne se prononcent pas). A cette même question, 50% des sympathisants PS répondent que le PS aura donné une image négative et 40% une image positive.

    S’agissant du premier secrétaire du parti, François Hollande, 5O% des personnes interrogées estiment qu’il aura été «un bon premier secrétaire» contre 45% d’opinions contraires (5% ne se prononcent pas).

    Sondage réalisé par Viavoice par téléphone les 7 et 8 novembre. Echantillon de 1.030 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible auprès de la commission nationale des sondages.

  • Oui, mais certains sondages sont faits auprès de français toutes tendances confondues, d’autres auprès de sympathisants de gauche, d’autres auprès de sympathisants socialistes, d’autres auprès de militants socialistes.

    Et les questions posées ne sont pas toujours exactement les mêmes.

    C’est sur l’intérêt même d’un tel nombre de sondages pas toujours faciles à comparer que je m’interroge.

  • Quelques furent les panels (français/Sympathisants) quelques furent les formulations (qui pensez vous va gagner/qui souhaiterez vous voir gagner) ou le thème (meilleur présidentiable/meilleur premier secrétaire), tous les sondages donnaient Royal loin derrière Delanoé et DSK.
    Difficile de comprendre ce revirement aussi total qu’ immédiat.

  • Pingback: Koztoujours, tu m’intéresses ! » La chute de Reims

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