7 novembre 2023
Je suis co-signataire de cette tribune,
parue au Figaro | « L’enjeu aujourd’hui n’est même plus de développer les soins palliatifs. Il s’agit d’éviter leur écroulement. Si rien n’est fait, les trente années qui se sont écoulées resteront comme une heureuse parenthèse, le rêve d’une médecine globale et humaniste, avant un retour aux antiques pratiques d’euthanasie » et le choix brandi par les partisans de l’euthanasie ne sera qu’une tragique illusion.
5 janvier 2022
« Livre-courage » ? Je crois que nous sommes bien plus nombreux que cela à ne pas être favorables à l’euthanasie et qu’il ne s’agit pas tant d’avoir le courage de parler que de ne pas avoir la faiblesse de se taire.
Je peux aider. Le livre sort en librairie demain, 6 janvier.
19 novembre 2021
Je me suis réveillé groggy le 9 avril. Le texte n’était pas passé mais nous avions clairement passé un cap. Demain, nous pourrions euthanasier des personnes dépressives. Nous pourrions euthanasier Mamie, qui pense qu’elle est un poids pour ses enfants et ses petits-enfants et qui est fatiguée, aussi. Alors, j’ai vaincu mes dernières réticences et je me suis mis au travail.
17 mai 2021
On voudrait épargner au lecteur une autre chronique sur l’euthanasie. Mais comment le pourrait-on quand, après une première tentative en avril, 300 députés dont les appartenances transcendent souvent les sensibilités politiques, reviennent en mai exiger une légalisation ?
24 avril 2021
« Si ce texte devait promouvoir l’euthanasie comme vous le croyez, je ne l’aurais pas voté ». Et pourtant. Mais entre l’aveuglement volontaire de celui qui tord les mots et le refus de voir de ceux qui devraient contrôler, c’est bien les yeux fermés que l’on avance vers l’euthanasie en France.
23 mars 2021
Il y a aujourd’hui des personnes qui voudraient mourir mais ne le peuvent pas, on les entend. Demain, certains mourront sans l’avoir voulu, personne ne les entendra plus. Cela, aucune loi ne peut l’encadrer. La loi passera pourtant, si ce n’est cette fois, celle d’après. Mais chaque législateur qui y prêtera la main devra vivre avec le poids des morts.
17 septembre 2020
Alain Cocq a fait un choix personnel, libre : refuser initialement les soins palliatifs et la prise en charge que permet cette loi. Son choix est respectable, mais il ne saurait contraindre la société.
18 février 2020
« Mettre l’Homme au centre de toutes choses ». Pendant longtemps, je n’y ai vu qu’une formule usée. Aujourd’hui, son urgence m’angoisse.
25 avril 2018
C’est le bruit contre le sens. Angot contre les bénévoles en soins palliatifs. Quand la première diffame les seconds, c’est odieux, et inacceptable.
20 mars 2018
De la naissance à la mort, aussi loin que mon esprit m’entraîne, je vois des femmes, leurs mains et leurs visages. Mains du service et visages de la grâce. Mains qui nous ont un jour accueillis à la lumière. Les mêmes mains qui nous apaisent quand vient le temps de partir, vers la nuit, une autre lumière peut-être.
9 mars 2018
A l’Unité de Soins Palliatifs de Puteaux, j’ai rencontré les visages de l’humanité et de la grâce.
6 mars 2018
Il serait presque cohérent que ce soit la droite qui soutienne l’euthanasie. La revendication vient pourtant de la gauche. Si l’on voit bien l’influence individualiste et libertaire, où sont passées en revanche l’égalité et la fraternité ?!
17 janvier 2011
Plus digne la vie se manifeste. Ce collectif, dont je suis membre, reprend du service à l’approche du débat parlementaire qui
2 novembre 2010
A en croire certains, nous n’aurions plus d’autre choix que d’être pour l’euthanasie. Il reste pourtant des raisons impérieuses de s’y opposer.
10 novembre 2009
Quel que soit le sentiment d’avoir dit tout ce que l’on pouvait en dire, il faut reprendre. Inlassablement, malgré la
6 décembre 2008
Alors que le dépôt du Rapport Leonetti apparaît à certains comme la fin (toujours provisoire) du débat sur l’euthanasie qu’elle
1 novembre 2008
Instaurer une prétendue « journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité » le 2 novembre est une détestable
28 avril 2008
Marie de Hennezel le dit à quelques reprises : chaque accompagnement d’une personne mourante qu’elle a réalisé était une aventure.
1 avril 2008
Je le critique, tout du moins intérieurement, suffisamment souvent, pour ne pas oublier de tirer mon chapeau à Rue89 pour
23 mars 2008
Sous mon précédent billet, Isabelle soumet une objection assez fondamentale à ceux qui ne sont pas favorable à la légalisation