C’est, a confié Dominique Wolton, la phrase qui l’a le plus marqué lors de ses entretiens avec le pape François. « La phrase la plus intense qu’il ait dite naturellement au cours des échanges » même, selon La Croix. Et c’est à la lecture de la biographie du pape par Austen Ivereigh, aux Editions Emmanuel, qu’on le comprend mieux .
« Rien ne m’effraie » : sans surprise, ce pape incarne ses références plus qu’il ne les proclame. Si sa dévotion personnelle va à Santa Teresita (Sainte Thérèse de Lisieux), comment ne pas voir dans cette phrase l’évocation du poème d’une autre Thérèse, Sainte Thérèse d’Avila : « Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie, tout passe, Dieu ne change pas, la patience obtient tout ; celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit » ?
A l’instar de Jean-Paul II, et plus encore probablement que Benoît XVI, il est d’une génération qui a dû mener sa barque dans les tempêtes.
Austen Ivereigh guide le lecteur à travers les arcanes de la politique argentine, du péronisme (ou faut-il parler des péronismes ?), de la guérilla armée, de la répression par la junte et encore des mandats de Nestor et Cristina Kirchner. Il nous introduit également dans l’effervescence théologique de ces années, lorsque plusieurs prêtres et parmi eux des jésuites ont versé dans l’approche marxiste de la théologie de la libération. Il trace encore les lignes de fracture au sein de la Compagnie de Jésus (les Jésuites), et les affrontements qui conduisirent à une rupture totale des relations, avant que, élu pape, François ne décide la réconciliation.
« François le réformateur » rend hommage à la complexité. Ainsi apprend-on, à moins d’être déjà un bon connaisseur de l’Argentine, que les exactions n’ont pas été le fait exclusif de la junte, mais également de groupes armés dont des péronistes. Or, il se trouvait des baptisés au sein de chaque camp, prompts à convoquer l’Église. On découvre les tourments subis par Jorge Bergoglio parmi les jésuites, mis à l’écart par ceux qui le considéraient comme conservateur, ostracisé par ceux qui le jugeaient socialiste. L’image d’un Bergoglio, expatrié en Allemagne pour y mener un travail de recherche, et allant parfois jusqu’à l’aéroport adresser de loin des signes de la main aux avions partant pour l’Argentine en dit assez long sur son isolement et sa tristesse. Et l’on s’avise encore des rapports conflictuels entretenus entre Jorge Bergoglio et la curie romaine, que ce soit de façon large dans les rapports entre Rome et l’Église sud-américaine ou très directement dans le cadre de différentes nominations : la sienne comme évêque auxiliaire de Buenos Aires, ou celles des responsables jésuites locaux.
Comment ne pas comprendre que celui qui a vécu ces évènements, ces hostilités d’inspirations contradictoires, ne soit plus guère effrayé par les soubresauts d’un pontificat, chausse-trappes papelardes et autres correctio perfidis placées sur sa route par ceux que la miséricorde importune ? Comment ne pas comprendre qu’un homme qui a dû s’exposer physiquement pour déjouer les menaces de mort des groupes armés puis, plus tard, de la mafia, contre ses prêtres, ressorte nécessairement avec un tempérament forgé dans l’épreuve ?
Concernant les migrants encore, il est encore certain que le pape regarde cette situation avec d’autres lunettes que celles des populations installées alors que, apprend-on, ses propres grand-parents ont émigré en 1929 et n’ont réchappé au naufrage de leur navire que parce qu’ils ont été empêchés d’embarquer.
Serviteur du « pueblo fiel » (le « peuple fidèle »), le pape a montré son sens pastoral par le passé. C’est aussi ce que souligne le livre d’Austen Ivereigh. Quand le cardinal Jorge Bergoglio, au conclave, avance la vision d’un Jésus qui, contrairement à celle de l’Apocalypse, frappe à la porte non pour entrer mais pour sortir, il a déjà mis en pratique ce qu’il prêche. Austen Ivereigh montre ainsi comme la vision de l’Église et de la foi du pape prend sa source dans le peuple – « il croit que l’Esprit Saint se révèle au sein du dialogue qui s’établit entre le pueblo fiel et l’Église universelle » – et combien de fois il a posé l’aide concrète au peuple comme un préalable de toute action pastorale. Au début des années 1970, Jorge Bergoglio obtient l’autorisation d’ouvrir une nouvelle paroisse, Saint-Joseph-le-Patriarche, à côté du grand établissement jésuite, le Colegio Máximo. Il y implante une ferme, y fait travailler les étudiants jésuites, interrompt parfois leurs retraites tant qu’ils ne sont pas venus concrètement au secours de pauvres à l’extérieur, instaure des camps d’été pour faire découvrir la mer aux enfants des barrios. Déjà, à l’époque, l’appel à aller aux périphéries et à prendre le risque des chemins est présent : « mieux vaut que le jour du Seigneur Dieu nous trouve avec des blessures de guerre pour être allés jusqu’aux périphéries plutôt que rondouillards et blafards d’être restés en arrière ». Comme le rapporte un article de l’époque (1985 – cité par Austen Ivereigh et dans cet article de La Stampa), il transforme ainsi un quartier pauvre et dangereux « en une famille humaine fraternelle, fière d’elle-même ».
« Il semble bien que [ses] frères Cardinaux soient allés chercher quasiment au bout du monde » un pape qui, de surcroît, n’avait eu de cesse de cultiver sa distance avec les journalistes. Nombre de catholiques, et le monde à plus forte raison, ignoraient jusqu’à l’existence de ce Jorge Bergoglio et ne connaissent encore de sa vie que ces quatre années écoulées, si brèves et si riches. Il était temps que cette biographie soit traduite, et que soient connues les sources du tempérament d’un pape adepte d’une parrhesia parfois acrobatique mais plus souvent prophétique.
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Relativement à Jean-Paul II et même à Benoît XVI. la presse a finalement peu écrit sur la vie de François; elle a préféré se concentrer sur l’actualité de son action, et sur des spéculations quant à ce qu’il pourrait faire ou ne pas faire à l’avenir. De même qu’on ne peut rien comprendre au présent ni à l’avenir sans connaître l’histoire passée, il fondamental, pour comprendre un homme, de savoir d’où il vient. Peu, finalement, le connaissaient. Merci, donc, à toi, et à Austen Ivereigh de réparer ce manque.
Il faudrait que vous lisiez un livre d’entretiens de Jorge Maria Bergoglio, dont le titre de la version française n’est pas très heureux et qui n’est pas la traduction du titre en espagnol, peut-être trop banale au goût des traducteurs ou de l’éditeur français. « Je crois en l’homme ». La version traduite est parue après son élection. « François » est déjà là tel que, presque brut de décoffrage, mais dans la vérité que nous voyons et découvrons depuis qu’il a pris sa place au gouvernail de la barque de Pierre. Cette « biographie » complète ces entretiens et nous montre une personnalité sans duplicité, comme Nathanaël dont Jésus a fait l’éloge. Depuis le n’ayez pas peur lancé par Jean Pau II jusqu’à aujourd’hui c’est bien de ce courage dont nous avons besoin, nous-mêmes et pour nous-mêmes.
@ Gwynfrid : j’ai vraiment été frappé par les oppositions multiples et contraires auxquelles il a dû faire face. Même son expérience en paroisse a, par la suite, été plus ou moins démantelée, parce que ça n’était pas censé être le rôle des jésuites. Austen Ivereigh fait un parallèle avec le sort des réductions jésuites (missions, comme dans… Mission). Bref, le moins que l’on puisse dire est que sa vie de pasteur n’a pas été rose. Je suis admiratif de sa patience et de sa détermination.
@ Girardot Pierre-Marue : mais qu’est-ce qui vous fait croire que je ne l’ai pas lu ? 😉
… À vrai dire rien ! Mais c’était une manière d’exprimer et rien non plus ne le suggérait. Même sans avoir approfondi le sujet je n’ai pas souvent lu de références à ce livre d’entretiens. Qu ‘en avez-vous pensé ?
… Il est 04h00. J’écris de Saïgon, alias Hô Chi Minh City, la journée est déjà commencée ici !
@ Koz:
Je vais me permettre un peu de spéculation: Je soupçonne que les cardinaux électeurs avaient cette expérience particulière en tête au moment de choisir le successeur de Benoît. En effet, ce dernier, quelles que soient ses qualités par ailleurs, avait connu de sérieuses difficultés face aux complexités des oppositions internes et externes à l’Église. Il était logique de penser à quelqu’un qui avait dû se colleter avec des problèmes similaires et s’en était sorti.
J ai beaucoup aimé l intervention de M Wolton sur BFM tv à propos du Pape François. Notamment, il était étonné de notre difficulté à communiquer sur la réalité de l église et de son action. Il avait découvert le décalage entre ce qui en ressort dans la culture et les médias et…le réel ! Que d émotion pour moi !
Il n’y a pas de Pape « parfait ».
La papauté, c’est donc comme la bicyclette, on n’arrête pas de tomber d’un côté à l’autre.
Ces « côtés » ont de multiples dimensions : droite/gauche, intello/pastoral, ad intra/ad extra, dans les combinaisons les plus variées.
On peut se sentir plus à l’aise avec l’un ou avec l’autre, mais il faut faire confiance à celui qui nous a été donné en ces jours qui sont les nôtres, sans pour autant s’imaginer qu’il est « parfait ».
Merci pour cet article !
Il est une chose que nombre de vaticanistes et autres ne me semblent guère avoir compris, c’est que le pape François est non seulement un jésuite, mais quelqu’un, sauf erreur de ma part, qui a fait l’expérience des Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola qui conduisent, à leur terme (la fameuse « quatrième semaine » : Prends, Seigneur et reçois toute ma liberté, …, tout ce que je possède … »), à découvrir et vivre l’expérience de la « liberté des enfants de Dieu » : les obstacles et les persécutions n’ont plus de prise sur celui qui s’est reconnu pécheur pardonné (1ère semaine), a fait le choix de suivre le Christ quoiqu’il arrive (2ème semaine), et a vécu à son tour et à son niveau la Passion du Christ (3ème semaine).
Il a également à ce titre conduit sa vie sur la base des règles de discernement de 1ère et de 2ème semaine de ces Exercices.
De plus, il a fait l’expérience du Baptême dans l’Esprit que des millions de chrétiens et autres ont fait avec l’irruption du Renouveau charismatique.
Enfin, en jésuite disciple de Saint Ignace de L. , il a l’expérience du « discernement communautaire ».
Bref, quelqu’un qui est « armé » pour affronter les obstacles avec l’aide de la grâce de Dieu, faire des propositions et prendre des décisions qui peuvent parfois nous surprendre.
Bien cordialement et bon courage pour vos interventions.
Edouard Latrille
C’était B16, je crois, qui demandait qu’on lui fasse « le crédit de la bienveillance, sans laquelle il n’y a pas de dialogue possible ».
J’ai besoin de faire plus d’effort de bienveillance envers François. Tu m’y aides, merci.
Je m’aperçois aussi que les media réduisent presque systématiquement les propos du pape à une caricature, que ce soit pour la blâmer ou la louer. Ca force à lire le contexte, à réfléchir.
Que du bon.
François fait du rentre-dedans. Parfois plus que je ne le souhaiterais. Mais je crois qu’il a le sentiment d’une urgence, urgence à réformer. Il avait dit que son pontificat serait bref. Puis il a concédé que cela prendrait plus de temps qu’il ne l’envisageait. Il dit souhaiter maintenant que Dieu le rappelle quand le changement sera irréversible. Mais je pense que ce côté « rentre-dedans » est lié à cette impression d’urgence.
En ce qui concerne la phrase de Benoît XVI, c’est, exactement : « je vous remercie de me faire le crédit de la bienveillance, sans laquelle il n’y a pas de compréhension possible ». La compréhension et le dialogue sont presque synonymes.
Il et clair que le côté rentre-dedans de François peut agacer et provoquer en retour une autre réaction du même genre. Mais 2000 ans d’histoire n’ont pas construit une institution qui n’a pas d’égal dans l’histoire avec des guilis-guilis ! Et puis il y a les garde-fous : les piliers de l’Ecriture, de la Tradition et du Magistère. Il faut faire confiance. Les papes ne sont pas des clones. En tout cas la continuité dans la diversité des trois derniers devrait nous assurer sur un point : c’est bien l’Esprit qui souffle et il souffle où il veut.
Confession publique à minima: j’ai fait plus de chemin de vie hors de l’Eglise que dans l’Eglise mais je trouve que j’ai beaucoup de chance car j’ai connu des papes très intéressants: Jean XXIII, Jean Paul II, Benoît XVI et le pape François. Ils m’ont aidé. Je pense ne pas être le seul dans ce cas. Souvent nous nous disons » Mon Dieu mais où es-tu? » Manifestement parfois il est plus dans le coeur de certaines femmes, de certains hommes que d’autres. Nous sommes tous égaux mais certains sont plus égaux que d’autres… 🙂
L’histoire de l’Église a connu des conflits autrement plus violents que ceux que peut susciter François. Et il est peut-être bon que les conflits soient sur la table plutôt que joués dans les coulisses romaines.
Je n’ai pas vraiment de problèmes de fond avec François. Son « populisme » m’agace un peu, mais je fais la part de son histoire personnelle, de l’Argentine d’où il vient. Ses textes gagneraient sans doute à être relus avant publication par d’autres que ses plus fidèles partisans. Mais ce qui me trouble plus, c’est que j’ai parfois l’impression qu’il ne fait pas toujours preuve vis-à-vis de ses opposants de la miséricorde dont il s’est fait le héraut.
Je ne vois pas trop sur quoi se fonde cette impression, même si je la lis souvent. S’agit-il du traitement du cardinal Burke ? Il me semble qu’il est allé au bout de ce qui était acceptable. Le cardinal Sarah ? Ma foi, ce n’est un mystère pour personne que le cardinal Sarah n’a pas la même sensibilité que le pape – tout en étant loyal, pour sa part – et il est toujours en place. S’agit-il des Lefebvristes, dont le pape a reconnu la validité des confessions pendant le jubilé de la miséricorde ? Je ne vois pas très bien de quels cas on parle.
Koz a écrit :
Koz, lorsque j’ai lu votre billet « Miséricordieux comme le Père », j’ai eu du mal à y associer le pape actuel.
Un homme avait deux fils… Sorti, il suppliait le fils aîné d’entrer… (Lc 15)
Cette miséricorde ne me semble pas évidente dans l’attitude de François vis-à-vis des cardinaux qui lui posent des questions (dubia) aussi légitimes qu’essentielles à propos d’Amoris Laetitia. Et de ceux d’entre nous qui se posent les mêmes questions.
De la part de Jean-Paul II et de Benoît XVI, je n’ai jamais ressenti une telle ambigüité vis-à-vis de la Tradition et du magistère de leurs prédécesseurs.
« Pierre, quand tu seras revenu, affermis tes frères. » (Lc 22: 32)
Cette miséricorde ne me semble pas évidente vis-à-vis du Cardinal Sarah, qui souhaite maintenir le caractère catholique de la doctrine de l’Eglise -déjà très menacée par les interprétations locales.
« Que tous, ils soient un, comme toi, Père, Tu es en moi, et moi en Toi. » (Jn 17:21)
Cette miséricorde ne me semble pas évidente vis-à-vis des réfugiés syriens chrétiens laissés à Lesbos, au prétexte explicite que leurs papiers n’étaient pas en règle, alors même que François ramenait à Rome dans son avion douze réfugiés syriens musulmans, et qu’il demande légitimement à chacun davantage de compassion en faveur des sans-papiers.
Plus proche de nous, cette miséricorde ne me semble pas évidente vis-à-vis des signataires de la supplique de Julie Graziani, auxquels François n’a pas répondu, sur un thème pourtant majeur, du moins pour ses deux prédécesseurs.
Cette miséricorde ne me semble évidente vis-à-vis de personne lorsqu’en juin dernier, François a laissé le Supérieur général des Jésuites affirmer que le diable était « une figure symbolique créée par l’homme pour exprimer le mal », contredisant ainsi frontalement Jésus lui-même.
Oui, j’ai parfois l’impression que lorsque le fils aîné frappe, François ne lui ouvre pas.
Les grands singes qui ratiocinent ceux qui ne créent pas mais imitent, ils ont accumulé tellement de connaissances, tellement bachoté que leur coupe est pleine ne pouvant y faire pénétrer la symbolique, sœur cadette de la spiritualité. Ils se coupent de la subtilité de ce langage. Ils ont appris, fait des études comme on engrange des biens et ont oublié the good book, ils s’en sont éloignés. Cependant, il y a une autre espèce de primates mammifères omnivores qui se gargarisent de certitudes d’une symbolique à laquelle ils se soumettent pieds et poings liés, sans la mettre en pratique, (sans comprendre: prendre avec) ; ceux-là on aussi peur de vivre et de mourir que les autres. En fait, tout le monde s’approprie ce qu’il engrange d’une connaissance subjective, car nos sens sont limités. Alors, on rejoint le tohu-bohu, le chaos, le n’importe quoi de préférence à force de se protéger d’une manière ou d’une autre. L’essentiel, n’est-ce pas la gratuité, la grâce? Qui a un regard comme François ne peut être foncièrement mauvais et j’aurais bien peur de me tromper de le critiquer. Et pourtant je ne crois pas à l’État Vatican. Bon nombre de prêtres n’y croient pas non plus. La hiérarchie dans l’administration de l’Église a un moyen âge de retard. Sans abandonner les paraboles, elle pourrait faire qu’on n’ait pas ras le bol d’un sérieux qui frise le ridicule dans le rite et la tenue vestimentaire. C’est tout simple l’amour, tellement simple que Jésus, aujourd’hui appelle ses « amis » ceux qui veulent bien le suivre. pour que ce soit simple il convient d’en avoir le courage (ça vient de cœur). Chrétien AOC,as-tu du cœur ? Vous savez ce qu’a dit un jour Clavel, pas Bernard, l’autre: Maurice : Messieurs les censeurs, bonsoir! Et il a laissé en plan une émission de télé. Il restait encore des gens comme lui à cette époque épique. Aujourd’hui on est dans l’abstraction et l’attraction du numérique, on se numérise, on se Claudia schiffer comme dit Souchon. Prions pour François, il révolutionne nos pusillanimités, il nous affermit. Le Jésuite n’a pas tort : plus d’homme sur terre et le mal disparait. Les animaux, eux, ont le logiciel de la struggle for life, il n’y a pas de mal chez eux. Les hommes ne sont pas foutus de conserver leur propre espèce. Mais de quoi leur sert leur intelligence ? Sauver la « maison », la terre le pape a raison, à mon sens, ça élargit la conscience.
Que notre groupe liturgique ne devienne pas un groupe léthargique intellectuellement et disons comme Déproges : je dis à mon gourou coucou ! Il n’était pas crispé sur son identité de « chrétien » lui et il a vécu sa maladie avec courage et humour. Tous les hommes sont frères.
A.C