Qque chose s'est levé, qui ne retombera pas

J’espère seulement que Le Monde ne fait pas tourner les instituts. Ce serait déloyal.Il faudrait en tout cas que Fillon arrête de monter. C’est indécent, avec une politique antisociale et rétrograde comme celle du gouvernement.


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41 commentaires

  • Information très intéressante Koz…

    Je l’interprête comme un signe très encourageant, voire même comme l’annonce d’une remontée spectaculaire ce qui pourrait s’avérer déterminant à quelques jours des municipales.

    Surtout que les observateurs prévoient une baisse subite et spectaculaire de Ségolène Royal au profit de la gauche anti-capitaliste d’Olivier Besancenot.

  • J’aimais bien le titre, « le vrai sondage c’est celui qui monte », mais ça va à une vitesse sur ce blog…

  • No sé. Et puis, il faut encore que je trouve l’outil qui affiche de façon honnête, sincère, fiable, et systématique, leurs courbes de popularité en baisse.

  • En même temps, dans les agrégateurs, le graphique n’est pas visible. Certains ont peut-être cru que c’était sexuel. En tout cas, moi, en mai, c’est ce que je croyais.

  • Mes infos me disent que le sondage sur la vie sexuelle à l’échelle mondiale vient de sortir:The 2007/2008 Durex Sex Wellbeing Survey, mais j’arrive pas à mettre la main sur les chiffres pour la France.

  • Moins de Carlabruni, plus de RSA, plus de réforme de l’université, plus de pouvoir d’achat, plus de justice sociale avec l’UIMM et voilà !

  • Compte tenu du contexte, on ne vous reprochera pas d’avoir choisi votre sondage, le premier depuis longtemps qui doit faire plaisir aux supporters de Sarkozy (oui, apparemment, il en reste encore quelques-uns).

    Et au risque de vous surprendre, s’il devait se confirmer que la chute est enrayée et que notre président peut stabiliser sa cote de popularité autour de 40% (ce qui est encore loin d’être sûr aujourd’hui, un autre sondage sorti le même jour le donnant encore en baisse à 37%), je m’en réjouirais avec vous. Car il a encore quatre ans à faire et on ne voyait pas trop comment il aurait pu continuer comme ça…

    Et s’il se confirmait également que Sarko a enfin compris que le métier de président, ce n’était pas exactement la même chose que la posture de candidat, et que la mise en scène quotidienne de son ego n’est pas la première chose qu’on attend de lui, alors là, à défaut d’espérer (on le sait, l’espérance est exclusivement réservée aux croyants) nous pourrions au moins arrêter de désespérer…

  • Je ne trouve pas juste le fait de confondre ces sondages « de popularité » avec la politique menée.

    Ces sondages mesurant une popularité ne tiennent pas compte des décisions politiques des uns ou des autres, ou très peu. Ce n’est pas en tout cas, l’argument principal qui fait que tel ou tel apparait plus sympathique qu’avant ou pas.
    Ces sondages reflètent un sentiment à un moment donné et relèvent de l’affectif plutôt que d’autre chose.
    Si l’affaire de la vieille dame tombée devant Royal (et non secourue par elle) avait été fortement médiatisée, avec le sens de ton billet en plus (limite objectif, mais c’est de bonne guerre) il est certain que sa cote de popularité aurait passablement dégringolé.

    Je ne me suis jamais réjouit de la chute de la popularité de Nicolas Sarkozy parce que ça ne veut absolument rien dire (à part que ça doit pas mal l’embêter, lui, si soucieux de son image), pas plus que le fait qu’il ait surfé au sommet à un moment.
    Ces cotes de popularité servent principalement aux médias et aux adorateurs ou détracteurs, mais ça n’est en aucun cas l’appréciation d’une politique.

    Le gros problème dans nos démocraties, c’est que le vote reflète plus une cote de popularité du moment que l’approbation d’un programme politique. On n’en est pas encore à la Russie (des félicitations à Poutine/Medvedev, on aura vraiment tout entendu !) mais on risque d’y arriver un jour.

    On aura fait un grand pas en avant dans la maturité lorsqu’on se sera enfin délivré de l’influence des sondages.

  • Tu sais Jeff, personne n’a aucun doute sur le fait que tu aies bon fond, et que tu souhaites le succès de Nicolas Sarkozy.

    Claudius, le problème des sondages, c’est qu’ils s’auto-entretiennent. Je suis persuadé que nombre de personnes répondent à un sondage en intégrant le sondage précédent, dans un sens ou dans un autre. Et je suis bien d’accord avec toi que cela n’a rien à voir avec la politique menée : comment expliquer sinon, sur une même politique, la différence de résultat pour Sarkozy et pour Fillon. Reste que, si certains entendent s’en servir pour dire que la popularité de Fillon n’est pas une adhésion à la politique menée, ils ne peuvent pas davantage se servir de l’impopularité de Sarkozy pour tabler sur un rejet de la même politique…

  • « comment expliquer sinon, sur une même politique, la différence de résultat pour Sarkozy et pour Fillon. »

    Très simple : une différence de style évidente. Là où l’un est discret, professionnel, l’autre fait dans le bling-bling et l’improvisation. C’est évidemment sur la personne de NS que se portent l’essentiel des critiques, pas forcément sur sa politique. Ce que veulent dire les sondages en baisse de sa popularité c’est cela : les français ne veulent pas du style de NS et de ses manières. Un peu d’humilité, une meilleure incarnation du rôle du Président de la République, et les affaires reprennent.

    Ajouté à cela le rehaussement des minima vieillesse et la rétention de sûreté, et le tour est (bien) joué : ça remonte !

  • Koz, une remarque :

    La politique réformatrice affichée par Nicolas Sarkozy échouera si, comme vous dites « nombre de personnes répondent à un sondage en intégrant le sondage précédent, dans un sens ou dans un autre. »

    Or, vous remarquerez que la cote de popularité de Sarkozy se maintient toujours pendant les phases de réforme aigüe et chute dès que les préocuppations pipolopoliticiennes prennent le dessus.

  • Le 20 janvier dernier, c’est-à-dire il y a à peine plus d’un mois (les sondages se succèdent à un tel rythme que l’on croit que cela fait des siècles…) j’avais rédigé un billet intitulé « Effet pervers ou bonne nouvelle ? ». J’écrivais notamment :

    « Bonne nouvelle ? Comment diantre cela pourrait-il bien en être une ? Tout simplement parce que si cela pouvait inciter notre Président bien-aimé à considérer que, non, les news people ne font pas recette, cela ne serait pas malvenu. Et si cela pouvait aussi signifier que les français accordent davantage d’intérêt au fond qu’au style et aux paillettes, eh bien, ce serait une bouffée d’optimisme sur la qualité de nos concitoyens dont nous aurions tort de ne pas nous réjouir. »

    Donc, voyez, nous sommes d’accord…

  • Nous sommes sauvés.

    de toute façon, ce que je reproche vraiment à ces sondages, c’est qu’ils ne posent pas la question de savoir pour qui les gens voteraient. C’est quasiment un indicateur de bonheur, ces sondages, et on demande aux gens à qui ils attribuent leur bonheur ou leur malheur. Et qui sinon pourrait éventuellemnt les rendre heureux.

    On leur demande pas pour qui ils voteraient aujourd’hui en cas de présidentielles/législatives. Ni s’ils sont contents de leur vote de 2007.
    Par exemple, ça m’étonnerait que le match Sarkozy/Royal se soit retourné en faveur de la dame aujourd’hui. Idem pour le match PS/UMP.
    Le fait que je me pose la question pour le match Sarkozy/Bayrou ou le match Modem/UMP n’étonnera personne 🙂

  • Ce serait malheureusement se réjouir bien vite. L’article de Max Gallo, dont la proximité avec Sarko est connue, est du numéro de jeudi dernier. Je crois que nos medias attendront encore un peu de voir si le vent forcit pour réviser leurs ambitions de feuilles (de chou) mortes.

  • … et puis comme vent nouveau, il y a plus frais que Max Gallo….
    … Doc Gyneco, par exemple : http://dailymotion.alice.it/video/x18x2z_doc-gyneco-pete-les-plombs

    Les médias, dans une certaine mesure, suivent le vent.
    Rappelez-vous qui sont à la tête de 75% des organes d’informations (journaux, radios, télés); je parle de 75 % en terme d’auditoire. Ces gens, pour des raisons personnelles, avouables ou non ont parié sur Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle. Il en est de même pour certains instituts de sondage. Là, le vent (pour rester dans la métaphore) tourne dans l’opinion publique; pas besoin des sondages pour le sentir, il suffit d’entendre parler certains sarkozystes comme il suffisait d’entendre parler certains socialistes entre les 2 tours.
    Les organes d’information se trouvent donc devant un dilemme: rester fidèles ou préserver leurs intérêts en suivant, voire précédant, leurs clients.

    Il y a, en ce moment, des « amitiés » qui doivent fléchir; l’amitié, en politique, a des liens parfois assez lâches (dans tous les sens du terme).

  • Il faut arrêter avec ça, Claudius, j’ai pu constater personnellement à plusieurs reprises dans diverses rédactions et pas des moins influentes, ni des moins prétendument neutres, l’omniprésence de la gauche.

  • Rothschild au capital de Libération n’empêche pas Joffrin & co de taper sur Sarko depuis des lustres…

    Ou alors Rothschild est adhérent au PS et on ne m’aurait rien dit à l’insu de mon gré plein ?

  • Dans les rédactions, koz, il y a évidemment des gens de gauche, de droite, voire d’extrême-gauche et d’extrême-droite. Je n’ai jamais dit le contraire .
    Je te donne simplement 4 noms : Lagardère, Dassault, Bolloré et Bouygues.
    Pour Olivier, il y a aussi Perdriel, qui lui, est proche du PS.
    Il faut « peser » chaque nom en fonction du % d’organes d’information qu’il dirige ou finance.

  • Oui, Claudius, maintenant, il faut aussi prendre les organes et leur lectorat : détenir Le Figaro, c’est bien, mais ça ne va pas convaincre les gens de gauche, détenir Les Echos ou La Tribune, non plus. Utiliser Le Monde ou 20 Minutes, pour ne citer (tiens mais pourquoi ?) qu’eux, c’est plus intéressant. Et le propriétaire d’un journal ne fait jamais tous les articles. Quand une rédaction est unanimement de gauche – comme me l’avait dit un journaliste de 20 Minutes (dont je ne connais aps le propriétaire) – le ton est donné.

  • En lisant les commentaires hier, il m’est venu à l’idée que, peut-être, Sarkozy souffre aussi de l’effet « salaud de patron ». Effet qui bénéficie simultanément à Fillon par sympathie entre employés.

    Je trouve que le tandem Sarkozy-Fillon évoque beaucoup plus le boss et son sous-fifre que la Reine d’Angleterre et son PM (comme ça pouvait être le cas pour les précédents tandems présidents-PM).

    L’effet « salaud de patron » fait que les Français peuvent le trouver sympa, comme tu le rappelais récemment, Koz, mais qu’il ne pourra pas être plébiscité pleinement parce que quand même, c’est le patron, donc un salaud.

  • « Je l’interprête comme un signe très encourageant, voire même comme l’annonce d’une remontée spectaculaire ce qui pourrait s’avérer déterminant à quelques jours des municipales.  »

    Je vais sur lemonde.fr… et vois encore un sondage à la baisse. J’espère que vous n’avez rien parié, Eponymus ?

  • D’une part, j’ai un aveu à vous faire JD… ce n’était de ma part que vile provocation et ironie vengeresse à l’encontre des sarkophages, d’autre part, je pense sincèrement que ça va remonter autour des 45% presque mathématiquement, du fait de la réaction de l’opposition et par lassitude de la presse.

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