Et l’on relève ici ou là, parmi les bulles et le feu des artifices qu’à l’envers « 2016 » donne « joie ». Espérons que, plus qu’une vue à l’envers, ce soit plutôt un reflet de l’année à venir. Et pourtant. Pourtant cela semble bien être un vœu pieux, une dernière insouciance à laquelle on ne croit guère. Un vœu comme les autres années et l’envie folle d’écarter cette année 2015 qui a eu le mauvais goût de commencer et de s’achever dans le sang. Envie d’oublier les images qui nous assaillent de cette soirée de novembre qui nous a unis dans l’effroi. Comment pourrait-on nous reprocher de nous formuler un tel vœu ? C’est le jeu. Et pour s’accrocher à cette joie, l’on pourrait même songer à celle-ci, qui n’est pas euphorie et légèreté mais profonde, enracinée, confiante et fructueuse. Car, tant pis si c’est un peu rabat… joie que de le dire, nous ne pouvons pas nous permettre d’envisager l’année comme aux temps d’avant, avant les massacres et les coups de semonce politiques. Nous ne pouvons pas chercher à préserver le bal au-dessus du volcan. Nous connaissons notre aptitude à lancer, bravaches, des « plus jamais ça » comme des résolutions fermes mais dont l’écho résonne davantage comme des formules d’exorcisme, prononcées prestement pour s’en retourner bien vite en terrasse. Ces « plus jamais ça » qui se heurtent aux injonctions à ne rien changer à nos modes de vie, lancées sans souci de la contradiction. Car si l’on ne change rien, nous aurons ça encore. Comme l’a dit Marcel Gauchet, dans nos sociétés médiatiques actuelles, « le présent est une séquence qui ne s’étend guère plus loin que quinze jours en aval et quinze jour en amont de l’instant T. Au-delà de cette sphère interne de l’actualité, il n’existe ni avant ni après »[1]. La répétition de l’horreur tend toutefois à nous installer dans un profond présent. Les soldats en armes à la sortie de la messe de Noël signalent le changement des temps.
Il faut regarder cette année qui vient sans angoisse ni alarmisme excessifs. Car, au bout du compte, aussi effroyable soit chaque mort, le risque d’être directement et personnellement touché reste infime. Mais il faut l’envisager en étant conscients que la tragédie frappera encore, et résolus à y faire face dans la grandeur. Je le lisais dernièrement : « la grandeur est une prophétie autoréalisatrice, et il y suffit d’un prophète »[2]. Gardons-nous toutefois d’attendre un prophète, c’est à chacun de nous d’être porteurs de la flamme.
Encore faut-il, pour la porter, être convaincus qu’elle brûle encore, et soucieux de la transmettre. Mon expérience de ces vacances me laisse penser qu’un certain milieu ne s’est toujours pas libéré de la gangue du temps d’avant, qui voulait que pour chaque page lumineuse de notre Histoire, nous mettions en regard une sombre page. Ce temps est dépassé. Comme je l’ai dit ailleurs, nous devons adapter nos priorités aux urgences du temps présent pour la France[3]. La rigueur historique universitaire est certes indispensable, mais la priorité aujourd’hui est de redonner les raisons d’aimer la France, pour l’intégration de tous, Français de souche ou bourgeonnants, des quartiers ou des sentiers.
Il faudra pour cela savoir regarder avec gratitude la contribution de nos pères qui, tous, ont espéré créer un monde meilleur pour leurs enfants. Embrasser notre Histoire, et une Histoire réconciliée, une Histoire de vingt siècles, pas une Histoire de deux siècles. Ressentir nos auteurs et la littérature qui courrait dans nos veines de Français et les irrigue encore un peu. Nous grouper, nous assembler. Vous vouliez un temps qui ait du sens, un moment de l’Histoire ? Il est là, à nous de savoir qu’en faire.
La tâche promet d’être rude, et la politique de ne pas nous y aider. Quand l’époque appelle au rassemblement, nous allons au-devant du fractionnement. La « compétition électorale » est sur le point de s’engager, la France de se diviser en camps et les camps de se diviser eux-mêmes : l’unité de la gauche achoppe plus rudement sur la déchéance de nationalité, celle de la droite sur la ligne à privilégier. Mais « les seuls combats perdus d’avance sont ceux que l’on ne mène pas ».
Il faudrait pourtant envisager la politique autrement – ce fameux « autrement » célébré aux lendemains des régionales, aussitôt oublié – et garder à l’esprit l’universel et le commun.
L’universel, car c’est aussi cette aspiration qui fait la France, et non un repli quelconque. Qui veut défendre une identité nationale française devrait en être conscient : elle n’existe pas sans cette aspiration à l’universel. Quoi qu’on en pense, l’universel a partie liée avec la tradition française d’accueil et même de nationalité, il a partie liée avec notre ambition un peu folle, depuis notre « cher vieux pays » qui n’est pourtant plus la puissance qu’il fut d’avoir quelque chose à dire au monde, au monde entier et, plus encore, d’avoir une responsabilité dans ce monde, la responsabilité de proclamer toujours « liberté, égalité, fraternité » et de porter encore les « droits de l’Homme ». L’universel a partie liée avec nos racines ou, mieux encore, nos sources – comme préfèrent les appeler Rémi Brague. Racines gréco-romaines comme le rappellent certains et sources chrétiennes, comme d’autres le soulignent avec ferveur[4].
Le commun, car il est urgent de le redécouvrir. Depuis bientôt quarante ans, nous vivons dans la concurrence des revendications identitaires. Ironiquement, nos Idenditaires sont fils de la diversité : « la mode identitaire récente est le prolongement du phénomène d’exaltation de la différence qui a surgi dans les années soixante-dix » et l’on se trouve avec « des minorités qui combattent davantage au nom de la reconnaissance de leur spécificité identitaire et de leurs différences que de leur inclusion dans la société telle qu’elle est »[5]. C’est bien là une logique avec laquelle il nous faut rompre, d’où qu’elle vienne, ou elle emportera la société[6]. Plutôt que nous affronter dans les revendications identitaires – de toutes les identités : sexuelle, d’origine etc. – il nous revient de retrouver ce qui nous est effectivement commun (sans pour autant sombrer dans son plus petit dénominateur) autant qu’une façon de poser les règles du bien commun.
C’est une disposition d’esprit et un impératif politique.
C’est un vœu. S’il est pieux, ce n’est pas ce qui peut lui arriver de pire.
C’est une résolution : avant d’affronter les vents mauvais, il n’est pas malvenu de poser quelques principes.
Avec tous mes vœux. Donc.
- Marcel Gauchet, Pourquoi le traumatisme Charlie Hebdo s’est évanoui en cent jours, lopinion.fr, 16 avril 2015, ici [↩]
- Natacha Polony, Nous sommes la France, p.134 [↩]
- Face aux Chrétiens, 1er janvier 2016, cf. l’intégralité de l’émission [↩]
- Discours du pape François au parlement européen de Strasbourg, 14 novembre 2014, in fine [↩]
- Laurent Bouvet, L’insécurité culturelle, p. 33 [↩]
- Laurent Bouvet conclut l’ouvrage dont sont issues ces citations en appelant de ses vœux « un républicanisme du « commun », notamment au sens du « bien commun » et le catholique de droite est ici heureux de saluer la référence chez le républicain de gauche – sans qu’il faille y voir d’opposition [↩]
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Somme toute, 2015 fut plus sympatoche que 1915. Selon toute vraisemblance, 2016 le sera plus que 1916. Aujourd’hui va déjà mieux qu’hier, et ce n’est qu’un début 🙂
La semaine dernière, à l’autre bout du monde, je croise un type et discute 5 minutes avec lui.
Quand je lui dis que je suis Parisien, il me présente ses condoléances. Au début, je croyais qu’il plaisantait, il est vrai que nous étions dans un endroit paradisiaque, bien éloigné de la grisaille parisienne.
Mais il était sérieux, il voulait parler des attentats.
Alors ça m’a frappé. C’est fou le « capital de sympathie » dont la France bénéficie ! Dont elle bénéficie encore. J’ai eu l’impression de tomber sur un vestige de grandeur. Nos anciens ont su mériter cette admiration, j’ai honte de faire partie de la génération qui l’a dilapidée.
Bref, ton billet touche juste. Il est temps qu’on arrête nos conneries autodestructrices.
Et cette pensée que j’ai croisée sur Twitter : on n’a pas besoin d’être d’accord sur quoi que ce soit pour partager l’essentiel.
Bonne année à toi et à tous les lecteurs.
Et ce capital de sympathie, ce vestige de grandeur, nous le devons effectivement à nos anciens, qui ont œuvré avec la volonté de la maintenir et de la transmettre. Nous serions des ingrats si nous cherchions pas à la sauvegarder. Bien sûr, certains se voudraient réalistes, nous expliquant que nous ne sommes plus la puissance d’hier. C’est certain. Mais c’est un peu de l’esprit français, cela : avoir l’ambition de porter quelque chose pour tous. Jusqu’à avoir, parfois, la présomption de parler pour la France. Si De Gaulle avait été parfaitement réaliste, s’il n’avait pas eu sa certaine idée de la France, le naufrage aurait été absolu.
Alors oui, il nous faut cesser d’avoir honte de mettre davantage en avant nos qualités que nos défauts, nos réussites que nos erreurs. Et cesser de faire droit à l’esprit de la diversité qui, au bout du compte, ne fait que générer la concurrence de toutes les identités. Du LGBT au Français de Souche.
Ca ne peut pas délégitimer notre volonté de faire prévaloir des valeurs qui nous sont propres – et en particulier, je ne cesserai pas de faire valoir mon point de vue à partir de mes convictions, quand bien même on me dira qu’elles sont minoritaires – mais nous devons réorienter nos regards vers ce que nous partageons tous, un patrimoine et des valeurs pour appréhender le présent et l’avenir.
Il me semble que vous êtes constant sur ce point depuis que je vous lis. Il me semble aussi qu’une histoire embellie ou une histoire noircie sont deux histoires erronées. Et que le plus facile pour se rassembler – puisque c’est ce que vous souhaitez – serait de se rassembler sur l’histoire réelle, ou bien de simplement laisser l’histoire de France là où elle est.
Y a t’il vraiment un lien de causalité entre l’histoire de France et les attentats de 2015? Il semble très ténu, l’EI se fiche bien de la façon dont on raconte l’histoire en France.
Alors vous faites plutôt un lien je suppose avec l’extrême-droitisation du paysage?
Comme l’extrême droite surf historiquement sur le rejet des étrangers et de ceux qui ne correspondent pas à un archétype nationaliste, j’ai du mal à me convaincre que rendre les français plus fiers de leur nationalité en tordant le coup à l’occasion à la réalité historique (par mensonge ou omission) va particulièrement freiner la droitisation. D’autant moins que la droitisation est assez générale en europe, ce qui exclut les interprétations par trop franco-françaises.
Je remarque, aussi, que falsifier l’histoire pour brosser un beau roman national est souvent une spécialité de l’extrême droite, je ne suis pas certain de vouloir assister à une course à l’échalotte sur ce terrain comme sur d’autres.
Etre fier de la nationalité française, et trouver ce qui est vraiment commun au sein de cette nationalité, c’est cool. Je ne vois pas très bien en quoi ça va aider à résoudre les problèmes. Et si c’est au prix de la vérité ça peut même être contre-productif. Donc je serais pour qu’on ne brade pas la vérité historique pour d’illusoires gains politiques ou sécuritaires.
Gatien a écrit :
La question n’est pas celle de l’appréciation de l’Etat Islamique. L’Etat Islamique trouve des volontaires en France pour commettre ses attaques. Des volontaires français, nés ici, éduqués ici, scolarisés ici… mais manifestement pas vraiment intégrés ici. Vous me répondrez peut-être que ce ne sont pas des cours d’Histoire qui changent quelque chose au parcours d’un terroriste mais, d’une part, je n’en suis pas si certain et, d’autre part, cela ne concerne pas que ceux qui passent à l’acte, mais tous leurs « supporters ». Par surcroît, cela ne peut que bénéficier à tous.
Je suis étonné, sinon, que de mon propos, vous arriviez à : « falsifier l’histoire » ou « brader la vérité historique ». Je crains que ça ne soit un peu révélateur. Se consacrer essentiellement aux pages qui font la grandeur de la France ne signifie pas falsifier l’Histoire.
Quant au gain politique, je pense que le fait de renforcer la cohésion de la France devrait être un souci constant de tous, ce qui n’est pas le cas. Vous aurez noter que mes références sur ces développements viennent d’un politologue de gauche, de surcroît non-croyant, qui n’a donc pas pleinement les mêmes opinions que moi mais auquel je fais le crédit de chercher effectivement le rassemblement autour du « commun » – ce qui est un peu plus que « cool ». Ce n’est pas seulement guidé par une volonté de se tenir chaud mais par celle de privilégier l’inclusion et de s’opposer à la logique déstructurante qui nous anime depuis trop d’années, sur la base de la valorisation des différences, de la diversité, des identités variées plutôt que de l’appartenance à une même communauté. Cela nous produit aussi la dérive identitaire de ceux qui, à force de voir valoriser les identités des autres entendent bien faire valoir la leur également. Et de la même manière, je pense que cela favorise également les dérives communautaristes de ceux qui ne se définissent que dans leur identité particulière – puisqu’ils auront compris au bout du compte que c’est par la revendication de cette identité d’origine qu’ils finiront par obtenir des droits et/ou des avantages.
Il ne me semble pas autrement compliqué de faire le lien avec les dérives de ceux qui vont se trouver une identité dans une idéologie étrangère, et de percevoir ce qui me semble être, au-delà d’un « gain politique », une question de survie.
Lib a écrit :
Vivant à l’étranger, je peux témoigner que la France représente encore quelque chose. Dans ma banlieue canadienne sans histoire, principalement concernée par le niveau des impôts et des résultats des équipes sportives locales, notre mairie a organisé une veillée en souvenir des victimes du 13 novembre. Marseillaise, bougies, discours ému du maire. Un soir de semaine, sans avoir fait de publicité, à l’heure du dîner, il y avait une bonne cinquantaine de personnes. Ce n’est pas rien.
Lib a écrit :
Ici, je te trouve excessivement pessimiste. Certes, l’admiration dont la France fait l’objet a beaucoup à voir avec le passé. Mais le présent est loin d’être ridicule. L’expression « French Doctors » est comprise dans le monde entier. Nous n’avons pas toujours bien joué de nos interventions militaires, mais ce que nous faisons au Mali et au Centrafrique aujourd’hui signifie quelque chose. Nous sommes toujours capables d’innovation, dès que nous cessons de nous obnubiler sur notre déclin. Notre diplomatie a permis le succès de la COP21, pour laquelle nous avons été couverts d’éloges (si, si). Surtout, nous n’avons pas renoncé à jouer un rôle indépendant, contrairement à la plupart des autres anciennes grandes puissances telles que l’Allemagne, le Royaume-Uni ou le Japon.
Je suis d’accord avec tout cela, mais cette focalisation sur l’Histoire (ça aussi c’est typiquement français) me paraît excessivement insistante. Même si, je le vois bien, tu ne proposes pas de s’arrêter là… Le passé ne devrait pas être notre outil premier. La question n’est pas tant, qui sommes-nous et d’où venons-nous, mais plutôt, où allons-nous, et comment? On parle trop d’identité, pas assez de projets.
Bonsoir Koz,
je pense partager avec toi le constat d’une certaine médiocrité ambiante, et j’émettrai aussi le voeu d’un peu plus de grandeur en 2016.
Par contre, sur quelques points, j’aimerais émettre des nuances. D’abord, deux attentats faisant une centaine de mort sont un évènement important (et évidemment affreux pour les victimes innocentes et leurs proches). Toutefois, je pense que ces évènements sont beaucoup trop limités pour provoquer un vrai changement de société, sauf bien entendus cela débouche sur des troubles prolongés.
J’ai été confronté assez directement au tremblement de terre catastrophique au Japon en 2011, d’une bien autre ampleur que ces attentats (y compris dans la remise en cause des institutions), et cela n’a pas changé fondamentalement la société japonaise. J’ai vu des libanais subir 100 fois ce que Paris a vécu en 2015 sans que le tissu social ne soit rompu.
Dans un sens, c’est rassurant de se dire que les être humains ont une telle résilience, et cela prouve je crois que nos sociétés modernes sont beaucoup plus solides qu’on ne le dit parfois.
Et même si la France n’était motivé en ce moment que par la question du « plus jamais ça », ce qui n’est pas du tout le cas, je ne sais pas trop ce qu’il faudrait faire.
Je suis très sceptique sur le lien entre ce terrorisme et la crise de valeurs supposée de la société française. D’abord, il y a deux interprétations sur les valeurs en concurrence (soit exclure encore plus la religion du champ public, soit au contraire la réintroduire). Et même s’il y avait un consensus pour la seconde solution, je ne crois pas que cela aiderait: le fait que le président américain prête serment sur la bible n’a jamais empêché des illuminés divers d’y commettre des attentats. On pourrait dire la même chose de l’Angleterre qui a subi les attentats de Londres alors que la société britannique est beaucoup mieux dans ses baskets que la notre au sens que tu l’entends. Et les deux sociétés gardent la prétention d’universalisme que tu veux pour la France (et que je trouve personnellement prétentieuse et vaine).
J’aimerais croire aussi que résoudre le (réel) problème social et économique des banlieues, où les minorités sont sur-représentées, permettrait d’éviter de tels actes terroristes, mais je n’en suis même pas sûr. Il me semble que l’on retrouve autant de membres de la classe moyenne que de personnes en réelle difficulté parmi les terroristes. Donc, ce n’est pas du tout sûr qu’une France avec le taux de chômage de l’Allemagne soit épargnée.
Alors reste peut-être soit la stratégie de la neutralité complète à la manière suisse, qui éviterait que l’on soit désigné par qui que ce soit comme cible d’attentats, soit une politique sécuritaire plus réaliste. A court terme, la disparition de l’état islamique au levant, même s’il est remplacé par un régime fort, limiterait beaucoup le risque d’actes violents sur notre territoire. A long terme, il faudra probablement redessiner le proche-orient (et pas seulement l’Irak et la Syrie) autour d’états mieux structurés, et peut-être plus adaptés aux réalités ethniques sur le terrain.
Et pour faire tout cela, il va falloir sérieusement hausser notre jeu diplomatique, et notre effort militaire. C’est le voeux que je fais pour 2016, en pensant tout particulièrement aux forces de l’ordre et aux militaires. C’est peut-être aussi un retour à nos valeurs car les grandes pages de notre histoire ont été plus souvent liées à notre armée qu’à quoi que soit d’autre.
Je soutiens Koz pleinement sur la nécessité de la transmission de l’histoire et de la littérature française, comme contrepoison à l’embrigadement notamment.
Pour illustrer l’apport et la richesse de ce patrimoine, cet article de famille chrétienne
http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/societe/malik-bezouh-des-freres-musulmans-a-l-amour-de-la-france-chretienne-184271
mais aussi l’expérience du cours Alexandre Dumas à Montfermeil http://esperancebanlieues.org/valeurs