Echappée

Il koz. Et parfois, il clic. Ou plutôt il shoot. Déclenche, en français. Cela n’a rien à voir avec le sujet de ce blog mais je suis faible. Comme tant de monde depuis que le numérique est numérique, je me suis essayé à la photographie – ou plutôt m’y suis remis – ravi de pouvoir tenter de compenser mon absence totale de formation par une accumulation de déclenchements frénétiques dont il me prend d’espérer qu’il sortira une photo digne de ce nom.

Mais allons donc, je me dévalorise… Comme disait ma maman – que j’aime et que j’adore, attention… – I am fishing for compliments.

Je simule l’humilité.

La réalité, c’est que je dispose encore d’un site photo sur lequel j’ai la prétention d’exposer celles que je réalise, et qui dépérit, faute pour moi de le faire connaître, et d’avoir mis à jour les DNS. Il périra d’ailleurs corps et âme bientôt, au grand dam de son second visiteur unique hebdomadaire, une fois ma propre visite faite. Or, je suis faible et assez banal en mon genre : lorsque j’ai réalisé une photo, j’aime la montrer. Et puisqu’ici, il y a de la lumière…
svgallery=koz

Le traitement a malheureusement atteint une ou deux d’entre elles, qui se retrouvent assez lourdement pixellisée (notamment la toute première). Vous voudrez bien, je l’espère, m’en excuser.

En outre, certains l’ont déjà remarqué : ce billet sera – ou, si je devais réitérer l’expérience, les diverses « galeries » disponibles seront – ultérieurement accessibles via la colonne latérale, en cliquant sur l’image qui figure ci-dessous.


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31 commentaires

  • You are indeed a man of all parts (au cas où tu n’aurais pas eu de bons profs d’anglais au lycée : tu as plus d’une corde à ton arc)

  • [quote comment= »29680″]You are indeed a man of all parts (au cas où tu n’aurais pas eu de bons profs d’anglais au lycée : tu as plus d’une corde à ton arc)[/quote]

    Oui, parce qu' »un homme de toutes les parties », ça peut étonner, comme expression. Merci.

    [quote comment= »29681″]J’adore celles des vaches…[/quote]

    J’ai aussi, paraît-il, un faible pour les vaches.

  • Bonjour Koz,

    Vos photos sont vraiment très réussies. Dignes d’être commentées dans Photo Mag, quoi.

    Aurais-je l’outrecuidance de demander quel est votre matériel et votre logiciel de référence, comme si ces photos ne devaient pas tout à votre seul talent?

    Oui, je l’ai: quel matériel utilisez-vous? Et quel est votre logiciel de référence pour le traitement des images?

    Mais je m’avance beaucoup: le Maître (ès Arts Juridiques option Sixième Art) ne dévoilera peut-être pas ses secrets de fabrique…

    😉

    Bien cordialement,

  • Pas de problèmes, Ox, sauf à ce qu’elle soit totalement dénaturée, je ne suis pas de ceux qui croient qu’une photo ne doit faire l’objet d’aucune retouche (comme si, en argentique, il n’y avait aucun travail en labo).

    J’utilise un Nikon D70 et Photoshop pour les retouches fines. Sur les photos un peu « architecturales », plus graphiques, j’accentue souvent le contraste, ce qui me paraît justifié compte tenu du « thème ».

    Lisette, pour voir de vraies belles photos de vaches, il faut voir Thierry des Ouches, auteur des photos qui ont été exposées en plein air à Rennes, à Paris Place Vendôme, entre autres. Il a un site, http://www.thierrydesouches.fr , mais on y trouve difficilement, il m’a semblé, ses photos de vaches.

  • Il n’y a pas à dire je préfère la mer (c’est normal je suis un signe d’eau).
    La photo 1ere planche,6ème photo est vraiment MAGNIFIQUE !

    Quid de la 1ere planche, 4ème photo ? c’est un meuble ?
    Quid de la 3ème planche, 2ème photo ? on dirait une bêtise de cambrai…

    Merci Koz !

  • @ Koz: et bien, merci beaucoup. Il ne me reste plus qu’à m’entraîner encore, dans ces conditions!

    @ Thaïs: les photos de la Baie de Somme (qui étaient déjà parues en ces lieux) sont vraiment magnifiques. Je suis bien d’accord. Je penche pour une bêtise de Cambrai également.

  • [quote comment= »29687″]Quid de la 1ere planche, 4ème photo ? c’est un meuble ?
    Quid de la 3ème planche, 2ème photo ? on dirait une bêtise de cambrai…[/quote]

    Eh non, c’est un confessionnal. Pas tout neuf, comme en témoigne son inclinaison…

    Et non, ce n’est pas une bêtise de cambrai. Si vous cliquez sur « voir la photo en plus grand », vous trouverez peut-être plus facilement…

    [quote comment= »29688″]Il ne me reste plus qu’à m’entraîner encore, dans ces conditions![/quote]

    Si ça peut te rassurer, ça, c’est ce que j’ai considéré comme montrable sur les quatre dernières années…

  • [quote comment= »29688″]
    @ Thaïs: les photos de la Baie de Somme (qui étaient déjà parues en ces lieux) sont vraiment magnifiques. Je suis bien d’accord. Je penche pour une bêtise de Cambrai également.[/quote]

    Je n’étais pas encore née alors (sur ce blog) et je ne me suis pas « palpée » tous les billets de Koz lorsque je suis arrivée (même s’ils devaient être interessants)
    Non ce ne peut pas être des bêtises car je crois que la rayure est centrale sur les bonbons.

    @ Koz : 4 idées
    un tableau d’art moderne,
    Un coquillage,
    une bitte d’amarrage vue du dessus,
    la dernière bague que tu as offert à ta femme en opaline (je ne suis pas sure)

  • Thaïs, viens avec moi, je te montrerai des bittes d’amarrages. Parce que, tout de même…

    Mais allez, je prolonge le jeu : concentre-toi sur la partie jaune, prise en macro, qui devrait t’évoquer quelque chose. Quelque chose de jaune. En fait.

  • [quote comment= »29693″]Magnifique, évocateur et apaisant. Bravo l’artiste! Mais pourquoi les vaches?[/quote]

    Probablement parce qu’elles sont un peu à l’opposé de ceux que je vis : rurales et paisibles. Les regarder m’apaise. Leur démarche, leur rumination. J’aime aussi leur diversité, de la classique Holstein à la Highland… Et puis, c’est tout de même un animal mystérieux, la vache impavide.

    [quote comment= »29694″]@Thais Moi je penche pour un citron emprisonne dans un glacon, non?[/quote]

    Non, mais tellement proche que c’est presque oui. Il s’agit d’une tranche de citron dans un verre de bière blanche, le tout pris en contre-jour complet.

  • Chapeau… Tes photos sont très réussies, surtout celles de la mer et les vaches (ayant grandi entre la campagne et la mer, ça doit être pour ça).

  • Merci.

    J’en avais oublié trois. Je les ajoutées… De fait, ça modifie l’ordre d’apparition, ceux qui veulent savoir quelle photo on évoquait plus haut peuvent se reporter à la deuxième planche, sixième photo.

  • De belles photos !
    C’est très sympathique de les partager !

    Moi j’faisais plus de la photo florale quand j’avais le temps (et un appareil sous la main)… Faudra que je retrouve ça !

    Encore merci pour ce moment de poésie et de détente.

  • Charmantes et Evocatrices (comme diraient les ésotériques) photos.
    J’avoue avoir une certaine préférence pour Celui que l’on sait.
    Tout en reconnaissant une certaine nostalgie frissonante à la vue du regard insistant des 3 bovins (https://www.koztoujours.fr/wp-content/photos/koz/reg/3.jpg). Il n’est pas sans évoquer les regards cette fois humains qui se posaient sur ma personne lorsque j’avais été exprimé mon sentiment « citoyen » dans des « AG » déclarées démocratiques à condition d’être anti-CPE et de partager l’ordre du jour. Initiation à la démocratie participative.
    J’y reconnais aussi les délicates attentions qui se sont portées sur moi quand un certain 06 Mai 2007 je n’ai pris qu’un bulletin dans mon bureau de vote de gôche.
    Réminiscences…

  • Il me semble qu’il y en a une que tu as prise dans la bonne ville de notre nouvelle ministre de l’intérieur 🙂

  • Oui, parce qu’”un homme de toutes les parties”, ça peut étonner, comme expression.
    meditons la dessus « Saint Augustin a vu qu?on travaille pour l’incertain sur mer, en bataille,…..mais il n’a pas vu la regle des partis qui demontre qu’on le doit. » Blaise Pascal in pensees.
    en dedicace de l’excellent livre de perez reverte « le peintre de bataille » et dediee donc au photographe de la gente bovine, de century 21 et du marquenterre.
    belle idee de nous rafraichir un peu, merci.

  • Salute el Canardo,

    ton blog a bien évolué depuis le temps.
    Encore bravo pour tes photos. Ta galerie Unepose.net n’existe plus? Tu as du tout basculer sur ce blog.
    Je redécouvre toujours avec grand plaisir ton esprit critique, précis, tranchant mais tellement juste (celui des cobloggeurs aussi..). Merci de nous ramener réguilièrement à la réalité.

    Palmicalement

  • Erf… et dire que c’est un peu à cause de toi que je me suis décidée à « get a little bit more serious about photography ». Je n’y vais pas très souvent, il est vrai, mais ton site photo m’a toujours inspirée… à commencer par tes photos de vaches et autres cochons (suisses) 😉

  • Excellentes photos, vraiment, alors que je suis plutôt « noir et blanc »

    (Allez, des noms ; Doisneau l’humain bein sur mais aussi Izis, Schall, Brassaï, Niepce (Janine) et même Roiter à ses débuts

    Les vaches me paraissent un bon sujet car paradoxal. Tout le monde ne jure que par les chats, qui sont il est vrai de fabuleux acteurs. Donc, photographier ces dames est un excellent défi : merci pour le lien des Ouches.

    Les vaches, je les gardais enfant. Leur compagnie était et est effectivement moins désagréables que celle de certains humains 😉

    En voilà un souvenir :

    « Les vaches, ravies de crever les haies dès que j’avais la tête ailleurs, je n’accordais aucune confiance à leur nature instable, craignant surtout  » la mouche  » depuis cet après-midi orageux où, sous mes yeux remplis de larmes et d’impuissance, elles avaient jailli du pré au galop la queue haute et l’œil fou, tarabustées par des nuées de gros taons qu’elles fuyaient en courant droit devant contre vents, chien et barrières fracassées à coups de sabots, s’arrêtant perdues de souffle dans les betteraves du voisin furibard. Les jours elles étaient calmes, j’osais coller ma joue à leur vaste panse ronde et chaude, sentant bouger le petit bodet qui bientôt viendrait téter mes doigts, joue chatouillée par les frissons d’une peau qu’elles secouaient pour chasser tout insecte. Le seul à passer leur défense était le varron la perçant de son répugnant pédoncule – et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de l’extraire, gluant de pus.
    L’hiver, on rentrait parfois à nuit tombée, c’était le soulagement quand j’atteignais l’étable et sa lumière, si trouble fût-elle, aidant mon père à leur passer la nâche au cou, les craignant depuis le soir où l’une d’elles, s’émouchant à coup de tête, me bouëna d’une corne qui érafla ma tempe. »

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