Ainsi, il a servi dans les SS, et voilà tout ce qu’il fallait retenir de ses pelures d’oignon. C’était normal, en un sens, et il n’aurait guère été imaginable qu’une telle révélation de la part de celui qui n’a eu de cesse d’exhorter les allemands à briser l’hypocrisie et à affronter leur passé honteux, leur complicité personnelle ou leur coupable abstention n’occulte pas le reste du récit. A supposer que le récit ne soit pas un alibi, comme autant de faits rapportés ne seraient que des peaux protégeant le coeur du propos.
Car, oui, il avait caché ce fait, arrivé pour lui et pour d’autres comme par le hasard d’une affectation et d’une jeunesse ordinaire. La « conscience » de l’Allemagne, le prix Nobel de littérature, appelait les allemands à ouvrir les yeux tandis qu’il tenait ses paupières étroitement fermées sur sa propre vérité. Il leur reprochait ce qui n’avait relevé pour beaucoup que des hasards de l’Histoire, et de l’humanité sans relief, comme si lui-même valait davantage.
Alors, le révéler. Quand la décision fut prise, j’imagine les interrogations de Günter Grass sur la manière. Comment révéler cela ? Comment le révéler et expliquer dans le même temps d’avoir reproché aux autres le silence qu’il gardait lui-même ? N’assumer toutefois que sa part de responsabilité. Mais assumer toute sa part et, donc, pas moins que ce qu’il a demandé aux autres de bien vouloir assumer, sous peine d’ajouter du scandale au scandale.
Fallait-il assumer le poids trop lourd d’une culpabilité personnelle, active ? Ne lui donner que la part qui revient à un adolescent de 17 ans, et risquer de se voir répondre que d’autres, au même âge, auraient fait de meilleurs choix (sans parler d’Harry, Ron et Hermione)… ou à tout le moins n’ont pas ensuite donné de leçons aux autres ?
Est-ce alors, c’est une hypothèse, de là que viennent ses « pelures d’oignon », métaphores du souvenir ?
« le souvenir se fonde sur des souvenirs qui se fondent à leur tour sur des souvenirs en quête de souvenirs. C’est ainsi qu’il ressemble à l’oignon, dont chaque pelure qui tombe met au jour des choses longtemps oubliées, jusqu’aux dents de lait de la première enfance, mais ensuite le tranchant du couteau lui donne une autre destination : hâché peau après peau, il fait venir des larmes qui troublent le regard. »
Est-ce de là que cette autobiographie tire ses abords hésitants ?
« On ne peut affirmer et donc mettre en doute que ceci : c’est ici seulement, dans la ville encore épargnée par la guerre, plus exactement près de la ville nouvelle, à l’étage d’une villa de grans bourgeois située dans le quartier du Cerf-Blanc, que devint certaine l’arme à laquelle je devais appartenir. La feuille de route suivante indiquait clairement l’endroit où, dans un camp d’entraînement de la Waffe-SS, la recrue qui portait mon nom devait être formée pour être « fantassin porté » dans les chars, quelque part très loin dans les forêts de Bohème »
Mais cette pelure n’est-elle pas plus précise que d’autres ? N’est-elle pas bien précise ? Trop précise ?
Nous y reviendrons.
Car « pelures d’oignon » est aussi une réflexion sur le souvenir – le souvenir, pas la mémoire. Une autobiographie qui, contrairement à celles qui veulent regorger de précisions, alors même que Günter Grass sait aller les chercher, assume l’imprécision du souvenir.
C’est, ici, « la recrue qui portait mon nom« , comme une mise à distance. C’est, ailleurs, comme dit la quatrième de couverture, « une chronologie tâtonnante, en crabe« . Plus loin, « je me vois photographié rasé de près et la raie correctement tracée dans les cheveux ne disant rien qui ouvre suffisamment d’espace aux conjectures« . Ailleurs, encore, Günter Grass, quand il ne livre pas de lui-même plusieurs versions de la même histoire, interroge le souvenir : se souvient-il vraiment, ou applique-t-il à ses souvenirs des détails venus d’ailleurs, d’un film, d’un roman ?
Ainsi lorsqu’il tente de se faire engager, à 15 ans, dans les sous-mariniers :
« Ils fumaient et buvaient du café au lait dans des tasses ventrues. L’un de ces messieurs, âgés pour moi – était-ce le maître principal . – taillait pendant que je parlais une réserve de crayons. Ou bien est-ce dans un film – lequel ? – que j’ai vu ce genre de précaution minutieuse ? »
Nous avons donc, et d’une, ces approximations assumées, et de deux, ce souvenir si précis de la feuille de route vers la Waffen-SS : « à l’étage d’une villa de grands-bourgeois située dans le quartier du Cerf« .
Surgissent alors une hypothèse bienveillante et une hypothèse moins favorable.
Selon cette dernière, je tendrais à penser que Günter nous trompe, qu’il cache le coeur de son oignon, cette incorporation dans la SS, sous des peaux trompeuses ?
Et si tout ce livre et et cette incertitude, cette « chronologie tâtonnante » n’avaient pour autre but que d’atténuer, cacher, masquer ce fait central dont il a doublement honte : il a servi dans la SS, et il l’a caché, tout en appelant ses concitoyens à faire face à leur passé.
Si ce procédé, lénifiant à certains égards, ce parcours évanescent d’un adolescent dégingandé, benêt, ordinaire, sans saveur ni intérêt n’était là que pour couvrir de son brouillard, et relativiser, cette honte de jeunesse, et de toute une vie ?
N’est-il pas préférable de se dépeindre en garçon sans relief plutôt qu’en un jeune homme au fait des choses du monde, déterminé, et réfléchi, qui aurait posé un choix, à 17 ans ?
Le « tranchant du couteau« , « hâch[ant] peau après peau [ferait] venir des larmes qui brouillent le regard » et dissimulent, sous un voile d’incertitude, le coeur du récit, le coeur de l’oignon ?
L’hypothèse bienveillante veut que Günter Grass soit d’une rare honnêteté. Que, contrairement à d’autres auteurs, il assume parfaitement l’imprécision du souvenir, sans apporter d’éléments retrouvés a posteriori. Qu’en outre, loin de mettre en avant l’individualité de son parcours, comme on l’attend d’une biographie, il s’abaisse, se dévalorise, jusqu’à dépeindre un simple Homme brinquebalé par l’Histoire, dont on peine à comprendre comment il a pu fournir la matière à un monument de la littérature.
Et la précision de cette page 107, portant la révélation, ne serait que la marque de la sincérité de celui pour lequel cet évènement pas vraiment neutre est resté gravé dans une pelure enfouie mais jamais oubliée.
Deux hypothèses.
Entre lesquelles je ne sais pas trancher.
Peut-être Günter Grass lui-même ne le sait-il pas.
Peut-être personne ne le peut-il.
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je n’ai aucun avis sur l’homme n’ayant pas lu le livre mais je me souviens de cela et notamment de l’interview des 4 personnalités sur la gazette de Berlin http://passouline.blog.lemonde.fr/2007/04/20/gunter-grass-se-mele-de-ses-oignons/
Je me garderai bien de reprocher à un individu ses engagements de jeunesse, mais à condition qu’il ne fasse pas la leçon aux autres.
On sait depuis St Paul qu’on peut changer du tout au tout, mais au moins l’apôtre avait-il du remord pour son passé.
Il aura fallu àl’homme qui représentait la conscience de la gauche allemande toute une vie pour en arriver à cet aveu : il a été comme tant d’autres, plus ou moins volontairement, un soutien actif d’un régime barbare.
Ses leçons auraient eu plus de poids si on avait su plus tôt ce dont il avait été capable.
Dans le même temps il y a des gens qui reprochent à Benoît XVI davoir été membre, comme tous les jeunes allemands de son âge, des jeunesses hitlériennes.
Un peu d’humilité serait souvent bienvenue.
Thaïs > Goldsmith semble avoir été décontenancé par la même chose que moi : le ton employé, que je qualifie de lénifiant : « Son écriture, peut-être, même sans qu’il le veuille explicitement, fait passer le nazisme du côté des pertes et profits et tant pis pour le lecteur ».
Il est vrai que cette façon de dépeindre sa jeunesse passe quelque peu sous silence le nazisme. Mais il ne s’agit pas d’un livre d’historien. Et, à plusieurs reprises, ce que l’on comprend de Grass jeune, c’est qu’il n’était qu’un gamin, intéressé par les hauts faits d’arme et par les filles, désireux de les séduire. Et qui ne se posait pas beaucoup de questions, qui n’a pas réagi lorsque l’un de leurs profs (un prêtre, soit dit en passant ) a été emmené en camp, préférant penser qu’il était absent. Ce n’est pas spécialement à la gloire de Grass, mais c’est compréhensible, et il l’assume.
Il me semble que c’est ainsi qu’il se souvient des choses. pourquoi aurait-il dû faire un autre livre, qui serait revenu sur la montée du nazisme, s’il ne l’a pas perçu (certes à tort), enfant, puis adolescent.
Enfin, ça, c’est dans l’hypothèse bienveillante…
Dang > oui, c’est effectivement tout ce qu’on peut lui reprocher, et cela reste un lourd reproche. Comme une « infraction continue » dirait un juriste (en ce sens qu’elle se maintient dans le temps).
Je n’ai pas lu le livre, mais ce que vous décrivez ressemble fort à ces plaidoyers « gagnant-gagnant », un peu comme ceux qui ont entouré la révélation des crimes commis en U.R.S.S., pour des intellectuels occidentaux :
(i) On bénéficie du système en place (nazi, communiste…), auquel on ne s’oppose pas au moment même où s’opposer représente un réel engagement, qui peut impliquer de prendre des coups (et quels !).
(ii)On montre son humilité et sa pureté en se flagellant (oh, doucement !) par l’aveu des errements passés ; à une époque où cet aveu *ne coûte rien*, puisqu’on a pu monnayer pendant des dizaines d’années une position inexpugnable de sage.
Cet aveu ne coûte rien, voire rapporte un peu : notre époque aime ceux qui avouent une faiblesse…
Bon, je suis peut-être médisant, je l’avoue (me ferait pardonner mes errements dans soixante ans, allez)
J’ai trouvé ce texte qui remet en perspective toute sa vie que je ne connaissais pas.
http://www.republique-des-lettres.fr/1275-gunter-grass.php
Je ne sais quoi penser mais spontanément et certainement naïvement, il ne me semble pas anormal qu’un homme de 80 ans veuille se décharger d’un poids pour, à l’aurore de sa vie se sentir soulagé.(mettre sa conscience en phase avec ses écrits et ses actes)
par contre je n’ai pas compris ce que voulait dire l’écrivain chinois. Il n’a pas assez développé.
[quote comment= »56873″](ii)On montre son humilité et sa pureté en se flagellant (oh, doucement !) par l’aveu des errements passés ; à une époque où cet aveu *ne coûte rien*, puisqu’on a pu monnayer pendant des dizaines d’années une position inexpugnable de sage.
Cet aveu ne coûte rien, voire rapporte un peu : notre époque aime ceux qui avouent une faiblesse…[/quote]
Pas sûr que cela ne coûte rien. Ca lui rapporte la possibilité de se défendre, alors que, s’il ne l’avait pas avoué, cela se serait certainement su après sa mort. Mais ça lui coûte tout de même une image d’imposteur et ça jette une autre lumière sur tous ses engagements passés.
Le « pire », c’est que, s’il avait moins tardé, le seul fait qu’il ait été engagé dans la SS à 17 ans (et sur une période très brève, lorsqu’il s’est agi surtout de courir devant les Russes, et semble-t-il, selon des historiens, sans que sa division ne commette d’exactions) lui aurait probablement été pardonné. D’autant qu’en l’occurrence, cela n’était pas un choix de sa part.
Mais il n’a pas eu le courage qu’il exigeait des autres.
« Pas sûr que cela ne coûte rien. »
On peut voir ça comme ça, mais…
Mais ce qui me poussait à faire cette réflexion, c’est le peu d’écho finalement, provoqué par cette révélation (tout de même assez importante).
À mettre en regard des ricanements fielleux qui ont accompagné celle de l’ex cardinal Ratzinger.
Je n’ai pas l’impression que M. Grass ait chu de son piédestal de grand sage, malgré tout. Non que ce soit ce que je souhaite spécialement, mais que son caquet fût alors un peu rabattu ne serait pas pour me déplaire : les « faites ce que je dis, pas ce que je fais », qu’il viennent du cynisme ou de la lâcheté, pourrissent littéralement les relations humaines.
Derrière ce « cas », c’est aussi la question « qu’aurions-nous fait? » qui est posée.
Honnêtement, je considère que son passé n’invalide pas la qualité de ce qu’il a fait ensuite, sinon cela revient à nier à l’Homme la capacité à s’améliorer.
Il me semble qu’à 17 ans, l’héroïsme est l’exception, non la règle: qu’on fait nos parents ou nos grand parents pendant la Seconde Guerre mondiale? La génération de G. Grass ne doit elle être jugée que sur ses attitudes pendant le nazisme?
L’Homme est faillible et le pardon une vertu chrétienne me semble-t-il: pour moi, l’aveu même tardif, comme son appartenance même aux SS renforce le message de G. Grass parce qu’il brise une éventuelle image de perfection qui peut nuire à l’examen critique prôné.
« (…)pour moi, l’aveu même tardif,(…) »
Mais c’est bien qu’il soit aussi tardif qui me choque, surtout après s’être posé en moraliste, et avoir largement récolté les fruits de cette pose.
Cet aveu tardif fait surtout suite à une dissimulation *volontaire* et prolongée, qui donne à certaines ses indignations passées un drôle de parfum.
Mais bon, Dieu et l’Histoire le jugeront…
@Suzanne : je suis d’accord avec boulu, ce n’est pas l’aveu tardif de Grass sur son passé qui est important. Le fait qu’il ait donné des leçons comme si il avait été lui-même un grand résistant, voilà ce qui est choquant.
Les exemples abondent dans tous les pays de gens qui font mine d’avoir été autres, mais cela ne devrait pas absoudre Grass car il ne s’est pas gêné tout au long de sa vie pour blâmer ceux qui n’avaient rien fait de pire que lui.
[quote comment= »57058″]Les exemples abondent dans tous les pays de gens qui font mine d’avoir été autres, mais cela ne devrait pas absoudre Grass car il ne s’est pas gêné tout au long de sa vie pour blâmer ceux qui n’avaient rien fait de pire que lui.[/quote]
Oui, c’est le vrai problème. Et rien dans son livre ne permet de l’absoudre : le portrait qu’il fait de lui correspond très exactement aux portraits que l’on pourrait faire de la plupart de ceux qu’il a blâmés.
On comprend, à le lire, le remords qu’il a éprouvé, le temps qu’il a mis à considérer qu’il n’avait pas de complicité active, le fait qu’il n’est pas entré volontairement aux SS, et qu’il en ignorait la nature très exacte, le fait qu’il n’a jamais cherché à savoir… Mais c’est le cas de beaucoup d’allemands de l’époque. Et Grass s’est permis de leur donner des leçons.
Bref, c’est très exactement ce que disent boulu et dang : je ne reproche pas à Grass ce qu’il a fait à l’époque, notamment parce que je n’ai pas d’assurances que j’aurais fait mieux. Mais précisément, nous nous abstenons de lui en tenir rigueur alors que lui n’a pas eu trop de mal à (i) n’avoir effectivement pas fait mieux mais (ii) le reprocher tout de même aux autres.
Après, je peux comprendre que, humainement, il puisse y avoir des facteurs explicatifs, des ressorts psychologiques qui entrent en ligne de compte. Mais cela fait de Grass un être normal (respectable en cela), plus une autorité morale.
J’ai trouvé interessant cet article de B Kaimakov réalisé après une interview de G. Grass à la radio Echo de Moscou.
« …Mais l’idée de la réhabilitation d’une génération embourbée dans l’idéologie nazie semble sérieuse, et elle mérite une confession, comme pour dire: moi, votre maître à penser, j’ai été là-bas, mais je suis prêt aujourd’hui à exposer ma réputation d’écrivain allemand aux critiques de l’Europe entière, et c’est à vous de juger ce que nous sommes, nous les Allemands, si vous êtes prêts à accepter notre repentir ou si nous resterons à jamais des monstres à vos yeux.
Günter Grass a demandé pardon, mais il ne s’agit pas d’une doléance primitive, car il ne se croit pas coupable de quoi que ce soit. Ses arguments exposés dans l’interview sont très fragiles, il ne pourra jamais se justifier, comme l’Allemagne ne pourra jamais justifier ses propres crimes. Willy Brandt ne plaidait pas innocent quand il s’est agenouillé pour demander pardon. Günter Grass, lui, ne se repent pas, il ne veut pas s’agenouiller et il fait partie, à cet égard, des millions d’Allemands qui ont fait la guerre parce que c’était leur devoir. Sans espérer le pardon, ils demandent au moins la compréhension. Et la compréhension est un premier pas vers le dialogue, vers la réconciliation avec ses anciens ennemis. »
A la lecture de cet article, je ne suis pas sûre que l’on peut réellement y déceler deux hypothèses bien distinctes.
Je ne suis pas convaincu.
A aucun moment, je ne reproche à Gunter Grass d’avoir fait partie de l’armée, je ne reproche pas au jeune homme de 17 ans la feuille de route qu’il a reçue, je ne lui reproche même pas de ne pas avoir suivi l’exemple de celui qu’il évoque dans son livre, et qui s’est retrouvé en camp pour avoir refusé de saisir une arme. Et je ne reproche plus aux allemands leur passé, à tout le moins à ceux qui n’ont eu que la faiblesse ordinaire.
Il est simplement guère cohérent d’avoir admonesté ses concitoyens sa vie durant pour, le jour où l’on avoue son passé (ordinaire), en venir à estimer qu’il n’a pas à demander pardon.
Quant à la demande de compréhension, premier pas vers la réconciliation avec les anciens ennemis, c’est à se demander si Grass ne retarde pas gravement, si telle est son optique : faut-il lui rappeler la rencontre De Gaulle – Adenauer (Adenauer qu’au passage, Grass vomit) ?
La demande de compréhension, soit. De ma part, elle est, de toutes façons, pour son parcours ordinaire, acquise. Mais, compte tenu de son parcours, donc (d’autorité morale proclamée, à tort), il serait bon qu’il abandonne les jugements péremptoires, tels que celui qui précède, ou celui qui suit, qui a tendance à borner la compréhension que moi, au contraire de lui, je suis prêt à lui accorder :
Certes, ce n’est que mon opinion, mais je considère qu’il passe (volontairement) à côté de tout le sens de cette mort mais, lorsque l’on attend la compréhension de l’autre, peut-être faut-il prendre garde à ne pas se montrer trop péremptoire.
Surtout lorsque l’on ne peut guère plus se présenter en autorité morale.
il n’est pas à l’aise quand même le monsieur !
http://passouline.blog.lemonde.fr/2007/11/27/grass-volontaire-pour-le-tribunal/
Cela dit, il a raison. Puisque son biographe s’appuie sur le bouquin de Grass, il lui faut être exact et, en l’occurrence, il n’a jamais admis s’être engagé volontairement dans la SS. C’est aussi ce que j’avais compris à l’époque mais c’est un résumé erroné.