C’est sans crainte de la contradiction qu’un militant de l’euthanasie, responsable de l’association de Marie Humbert Faut qu’on s’active, a exprimé hier son inquiétude que soit rendu, dans le procès en cours, une décision « pour l’exemple« .
Etonnant, de découvrir que, pour être bien rendue, la justice doit l’être dans la sérénité. Que ce n’est, probablement, pas en organisant, pendant les deux à trois semaines précédant le procès auditions et pétitions que l’on garantit cette sérénité. Etonnant de se préoccuper soudainement de l’impact qu’est susceptible d’avoir une telle médiatisation sur les juges : seront-ils sensibles à ce qu’on leur présente comme une évolution de la société ? Aux prises de position politiques ? Ou soucieux de ne pas voir dictée leur décision par un mouvement de pression ? C’est que la justice, comme la vie, ont l’irrésistible présomption de s’ériger en principes supérieurs, de se montrer rétifs à l’urgence, la précipitation, à la loi de l’émotion.
Sur le plan politique, même constat : mis en demeure de vous exprimer, il peut être plus sage de vous taire.
Comme le souligne Bruno Frappat,
« Un jour les milliards d’euros de la dette volent dans le ciel de France. Le lendemain l’orthographe tient la vedette, puis les retraites. Le surlendemain il faut, en urgence, se prononcer sur l’euthanasie. Puis se succèdent l’immigration, la politique agricole commune (le temps d’un salon), la police de proximité, le sort des PME, la culture, le logement social, l’emploi, l’aide au développement, la rupture, la continuité, le socialisme, l’identité nationale, les vieux, les jeunes, les malades, les riches, les pauvres (parfois), la République, les parrainages, l’Amérique de Bush, l’Europe (un peu), le pacte écologique, les institutions, le prix du mètre carré à Neuilly ou à Mougins, le nucléaire, Airbus, les prisons, les pistes cyclables, la laïcité… Le surmenage guette les candidats comme il nous guette. »
Une « prime » à cet égard à François Bayrou qui, après avoir fait état d’une position sans grand sens, a exprimé la position la plus proche de mon sentiment :
« les dernières minutes, ça se passe entre le malade et le médecin. C’est une question de confiance, une question de regard et une question de conscience »
« Ce n’est pas à la loi d’entrer dans cet instant-là«
Je ferai une fois de plus référence au livre du Professeur Debré, Nous l’avons tant aimé – Euthanasie, l’impossible loi, qui exhorte, en somme, le législateur à réfréner ses instincts législatifs et à reconnaître que cet instant ne peut être enfermé dans les prescriptions d’un texte. François Bayrou s’est également prononcé pour que l’on n’aille pas plus loin que la loi Leonnetti.
Une « déprime » pour le Parti Socialiste et spécialement François Hollande, qui a estimé utile, alors que s’ouvre le procès à Périgueux, de s’affirmer favorable à une euthanasie active, « dans certaines conditions, circonstances, et avec strict respect de ces conditions« . Sans évoquer, évidemment, les conditions et circonstances auxquelles il pense… Ce serait se montrer responsable.
Etonnant – pour le moins – qu’alors donc que le procès s’ouvre, que la justice est appelée à se prononcer, un responsable politique qui ne parait pas avoir eu accès aux pièces du dossier pénal, se permette d’affirmer :
« Nous ferons en sorte que ne puissent plus se reproduire ces procès-là dès lors que des hommes et des femmes n’ont fait que leur devoir. »
Ainsi donc, selon François Hollande, Chantal Chanel et Laurence Tranois n’auraient « fait que leur devoir« . Cessez donc ce procès, l’affaire est entendue.
Sans vouloir accabler les accusées, le médecin qui prend une telle décision alors qu’il est un proche – familier – de la patiente n’a-t-il fait que son devoir ? Le médecin qui, sur – semble-t-il – la foi d’une simple déclaration « je voudrais mourir mais je n’y arrive pas« , prend la décision de mettre un terme à la vie d’une personne dans le coma n’a-t-il fait que son devoir ? Le médecin qui ne s’enquiert pas de l’avis de l’entourage, présumant leur accord, n’a-t-il fait que son devoir ? L’infirmière qui injecte du chlorure de potassium sur la base d’une seule prescription écrite, en l’absence du médecin prescripteur, n’a-t-elle fait que son devoir ?
Le médecin qui met fin à la vie d’une personne sur le point de mourir ne fait-il que son devoir ? Comment les soignants de France percevront-ils une telle parole ?
Il ne s’agit pas, une fois de plus, de s’acharner sur le cas de ces deux personnes – d’autant que je n’ai pas eu, moi non plus, accès au dossier pénal, et ne me fie qu’à ce qu’en dit la presse (voir ici, là et là). Mais peut-on imaginer que le fait de donner la mort ne soit pas examiné par la justice ? Peut-on imaginer que ces faits-là ne soient pas examinés par une Cour d’Assises ? A charge pour elle de décider, en fonction de l’ensemble des circonstances spécifiques à ce cas, la peine à infliger. Si elle estime nécessaire d’en infliger une.
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C’est sûr.
La prostitution actuelle des politiques en cours de campagne devrait s’arrêter au seuil de ce genre de sujets.
Mais même le silence est un discours en ce moment.
Tout à fait en accord avec votre position, sur la fin de vie et l’euthanasie, il me semble extrèmement dangereux de faire une loi autorisant les proches où les soignants à mettre fin à une vie. Pas d’acharnement, le soulagement des souffrances même à l’aide de morphine en conscience des risques, mais en aucun cas une légalisation de l’euthanasie.
Ce n’est pas une position religieuse de ma part, je ne suis pas croyante, mais pour avoir accompagné des individus en fin de vie, je sais que ce qu’on a signé en pleine possession de ses moyens n’a plus la même validité quand on est en l’état de voir sa vie s’échapper.
Bien souvent les malades en fin de vie veulent mourrir » pour ne pas gêner les autres », pour « ne pas être une charge ». Cela en dit beaucoup sur notre attitude à nous, qui laissons échapper notre impatience et voudrions que tout se resolve vite ( ou tu guéris, ou tu meurs mais je n’ai pas beaucoup de temps à te consacrer)
Il faut voir comment les statégies d’évitement se mettent en place devant un malade grabataire de la part du personnel comme des familles, qui se réassurent l’une l’autre : puisque la famille ne s’en occupe plus, les soignants négligent,et puisque les soignants négligent la famille ne s’en occupe plus, et la machine à tuer dans l’indifférence s’articule…
On élimine l’individu avant même qu’il soit mort. Philippe Ariès faisait remarquer que dans la mort ancienne, le mort avait le rôle principal jusqu’au bout, il pouvait profiter de ce temps pour dire à chacun de ses proches ces phrases dont on se souvenait jusqu’à la fin de sa propre vie, c’était une sorte d’héritage spirituel qui rendait celui qui les recevait responsable doublement : pour lui et pour celui qui allait disparaître.
Alors que les dérives sont déjà là, voter une loi pour permettre l’euthanasie ouvrirait une boite de Pandorre que l’on est pas sur de pouvoir refermer.
(Comme je l’ai déjà dit sous le billet précédent à ce sujet) je ne partage pas vraiment votre point de vue sur l’euthanasie. Cependant, je trouve, comme vous qu’il est normal que la justice s’interroge sur les circonstances ayant conduit au décès d’une personne. Mais, on peut imaginer que cela ne nécessite pas forcément d’aller jusqu’au procès… c’est là que la position de François Hollande prend tout son sens: oui, la justice doit enquêter, mais cela doit aboutir à un non lieu avant le procès dès lors que des hommes et des femmes n’ont fait que leur devoir
(je signale ici que le reproche que vous faites à François Hollande est un rien artificiel: certes, ils s’appuie sur l’actualité dans son commentaire ces procès là, mais il élargit son propos à la problématique de façon bien plus globale que vous ne voulez le croire, en effet il n’y a pas dans ce procès des hommes et des femmes n’ont fait que leur devoir (il n’y a que des femmes)
Son propos n’a rien que de bien logique (par rapport à son opinion sur le sujet évidemment): nous feront en sorte qu’il ne soit pas nécessaire d’aller jusqu’au procès dès lors que les soignants n’auront fait que leur devoir de médecin…. par contre, il reste à préciser un peu plus clairement ce que peut être le devoir d’un médecin dans ce type de cas, je n’en ai aucune idée, et je ne suis pas tout à fait certain que Hollande saurait répondre à la question. Qu’on l’attaque là dessus, OK, mais sur cette phrase en argumentant qu’il n’a pas le dossier en main… bof!)
[quote comment= »7005″]Ce n’est pas une position religieuse de ma part, je ne suis pas croyante, mais pour avoir accompagné des individus en fin de vie, je sais que ce qu’on a signé en pleine possession de ses moyens n’a plus la même validité quand on est en l’état de voir sa vie s’échapper.
Bien souvent les malades en fin de vie veulent mourrir » pour ne pas gêner les autres », pour « ne pas être une charge ». Cela en dit beaucoup sur notre attitude à nous, qui laissons échapper notre impatience et voudrions que tout se resolve vite ( ou tu guéris, ou tu meurs mais je n’ai pas beaucoup de temps à te consacrer)
Il faut voir comment les statégies d’évitement se mettent en place devant un malade grabataire de la part du personnel comme des familles, qui se réassurent l’une l’autre : puisque la famille ne s’en occupe plus, les soignants négligent,et puisque les soignants négligent la famille ne s’en occupe plus, et la machine à tuer dans l’indifférence s’articule…
On élimine l’individu avant même qu’il soit mort. [/quote]
Je n’ai pas cité l’intégralité de votre commentaire, lili, puisqu’il est ci-dessus. Mais je suis heureux de le lire. J’ai parfois l’impression que nombre de partisans de l’euthanasie raisonnent dans l’idéal : j’ai exprimé clairement ma volonté, elle est toujours valable au jour où elle doit être exécuté, je l’exprime librement, sans pression extérieure etc etc… Admettons que cela puisse être le cas de certains, je pense que c’est probablement faux pour beaucoup. Et votre commentaire le souligne suffisamment.
[quote comment= »7015″]Mais, on peut imaginer que cela ne nécessite pas forcément d’aller jusqu’au procès… c’est là que la position de François Hollande prend tout son sens: oui, la justice doit enquêter, mais cela doit aboutir à un non lieu avant le procès dès lors que des hommes et des femmes n’ont fait que leur devoir
(je signale ici que le reproche que vous faites à François Hollande est un rien artificiel: certes, ils s’appuie sur l’actualité dans son commentaire ces procès là, mais il élargit son propos à la problématique de façon bien plus globale que vous ne voulez le croire, en effet il n’y a pas dans ce procès des hommes et des femmes n’ont fait que leur devoir (il n’y a que des femmes)
(…)
Qu’on l’attaque là dessus, OK, mais sur cette phrase en argumentant qu’il n’a pas le dossier en main… bof!)[/quote]
Ca ne m’a pas échappé, JaK. Ou plutôt si, ça m’a échappé dans un premier temps et j’ai commencé à rédiger mon billet. Puis je me suis dit que Hollande tenait un propos plus large. Avant de considérer que non, prenant la parole le jour de l’ouverture du procès de Périgueux, et évoquant « ces procès-là », il assumait parfaitement la référence à… ce procès-là. Au demeurant, à quels autres procès ferait-il référence ? L’affaire Humbert ? Ils n’ont pas été jugés. L’affaire Malèvre ? Pour la condamner à 12 ans de réclusion (en appel), il faut qu’il y ait eu comme un doute sur le fait qu’elle n’ait fait que son devoir (ce qui n’empêche pas l’ADMD de la défendre).
Par ailleurs, pour décider, sous l’empire d’une loi pourtant plus favorable que dans les deux cas précités, de renvoyer les accusées aux Assises, il y a eu les décisions d’un juge d’instruction, et d’une chambre d’accusation.
[quote post= »184″]Etonnant de se préoccuper soudainement de l’impact qu’est susceptible d’avoir une telle médiatisation sur les juges : seront-ils sensibles à ce qu’on leur présente comme une évolution de la société ? [/quote]
Il y a les juges mais on peut penser qu’eux, ils connaissent la loi et ils en voient d’autres procès aussi passionnels pour prendre une décision en toute sérénité malgré les médias. Pour ma part ayant été jurée en cour d’assise, je pense aux jurés qui sont au nombre de 9 je crois donc en majorité, et qui doivent eux juger en toute sérénité. C’est déja difficile de décider d’une peine en son âme et conscience quand tout est clair (culpabilité) et qu’on a aucune référence mais pour ce procès là, je les plains. On en sort pas indemne…
je préférerais que sarkozy nous épargne les sorties dont il a coutume sur un sujet comme l’euthanasie
s’il aborde la question de la même manière que l’immigration (ainsi d’ailleurs que la plupart des grandes questions: en pourrissant le débat dès le départ), on est mal barrés.
Sur le sujet, on ne peut pas dire que sa déclaration ait été fracassante. Plutôt dans le genre ambigüe, j’en dis trop ou pas assez…
Koz,
Je lis votre réponse vaguement ‘intimidative’ à ma remarque concernant votre article sur l’euthanasie. Bon franchement cela me déçoit .
Relisez vous un peu aussi, entre vos propres lignes. Ou pesez les. Vos conclusions sont inacceptables .
Vous avez besoin du dossier complet d’instruction pour Tranel et Chanois ? Pour éviter de les nommer , de les mêler , de façon ambiguë, avec effectivement les idioties classiques d’une sorte de devoir (encore un!) d’euthanasie ?.
Votre façon de les ‘cantonner’ à un rôle de justiciable en simple attente passive d’une sanction de la justice , est un peu lapidaire. Même modulé par un « Si elle estime nécessaire d’en infliger une. »
En attendant il y a une demande sociale, un modification des positionnements des mentalités par rapport à la fin de vie et ses problèmes . Qu’on n’a pas reglé en ‘mouchant’ Hollande .
Alors , une fois passée la douce vision de Lili sur la belle mort d’autrefois , qui n’existe plus , on fait quoi en attendant ? Une fois passé le ‘Il est urgent de ne rien faire » ?
Elles font quoi, les infirmières ? Quand elles pêtent les plombs ? Quand l’ autruche institutionnelle ne met la tête que dans les difficultes financières. Quand le médeçin ne prend ni ses responsabilites, ni aucune décision …
… Elles attendent sagement en « en fonction de l’ensemble des circonstances spécifiques à ce cas, la peine à infliger » … et à recevoir ! (Je ne dit pas qu’il ne faille pas les juger actuellement.) Et nous ? on attend que la jurisprudence règle le problème … Est-ce une vraiment une solution ?
Koz, je partage votre position de fond, mais votre conclusion est trop satisfaite d’elle même, trop courte. Ca va pas.
Merci de votre eventuelle lecture attentive. Un peu désolé qu’on se soit mal compris. Mais allez bon , c’est pas mon blog ni mon espace .
[quote comment= »7453″]En attendant il y a une demande sociale, un modification des positionnements des mentalités par rapport à la fin de vie et ses problèmes . Qu’on n’a pas reglé en ‘mouchant’ Hollande .[/quote]
Je pense que Koz et pas mal d’autres gens (dont je suis) sont un peu terrifiés par le succès de la campagne de lobbying/marketing en faveur de l’euthanasie.
J’écoutais ce matin France Info sur le verdict du procès de Périgueux. Le parti pris était ahurissant :
1. le choix des mots d’abord : Chanel/Tranois, jugées pour avoir « aidé à mourir » une personne… « Aidé à mourir », ou comment escamoter la complexité d’une situation ou se pose justement la question du respect de la volonté du patient.
2. ensuite, interview du Dr. Chaussois nous expliquant qu’on est quand même en 2007 et qu’il faut vivre avec son temps.
3. enfin, la référence au « manifeste des 2000 soignants » sans que jamais personne ne s’interroge sur leur représentativité.
Bref, tout concourt à nous intimider, à présenter la légalisation de l’euthanasie comme la solution de bon sens, moderne, intelligente, généreuse. Ceux qui ont des doutes ou des hésitations ne peuvent être que des crétins réacs au front bas. Il faut en tenir une sacrée couche n’est ce pas, pour souhaiter ainsi la souffrance des gens…
Je ne suis pas sur qu’il y ait vraiment « une demande sociale » pour l’euthanasie. Je ne pense pas qu’une majorité des personnels soignants y soient favorables. La plupart de ceux que je connais ne veulent pas en entendre parler.
Cette question a surtout besoin de sérénité et certainement pas d’un chantage permanent à l’émotion.
@ libéral
Effectivement, nous vivons le règne de l’agitation militante des minorités , qui , menée avec quelques relais médiatiques judicieux , peut faire évoluer une opinion somnolente et naïve , en sa faveur . Il parait que c’est une forme de démocratie . J’ai des doutes mais cela participe tout de même au débat.
Oui ce n’est pas encore un phénomène de société , mais régulièrement cela revient sur le tapis. Le vieillissement de la population , l’évolution névrotique de la médecine vers des performances en record de longévité vont aggraver les choses.
Comme cela met en jeu la mort, la souffrance et notre liberté d’accord avec vous pour penser qu’il serait mieux de traiter la question sereinement . Sans trop attendre.
1) Koz a reglé son compte a l’idée stupide d’un devoir d’euthanasie. Ok.
2) Reste l’insoluble question de l’euthanasie sur un corps supplicié ou comateux ou végétatif total lorsqu’il n’a jamais et ne peut plus évoquer cette question : ici la législation me semble quasi impossible .
Là d’accord pour dire que , faute de mieux « ça peut se passer entre le malade et le médecin, c’est une question de confiance » ou alors que « , une question de regard et une question de conscience »
Toutefois , on pourrait peut-être faire un peu avancer les choses en abordant aussi la question par le versant de l’acharnement thérapeutique …
3) Mais n’est pas reglé une autre question capitale , celle de l’euthanasie comme un DROIT formulé librement et individuellement . De mon droit, exprimé librement ,auparavant, en toute conscience. Bref de ma liberté de disposer de moi-même.
Et là peu me chaud le désir d’en débattre ou pas des soignants et des professionels de la santé.
Eux ou d’autres auraient -t-ils une compétence particulière pour gouverner cette part de ma vie, de ma volonté quant à moi même ? Est-ce que le libre arbitre, la liberté cesse au crépuscule de notre vie.
Est-ce qu’une maladie fait de notre corp un objet , rend notre matière à la collectivité ? ou à l’institution médicale ? Et concrêtement au bon vouloir d’un médecin surchargé , d’une structure en tension permanente, d’une infirmière stressée ?
La question de se droit à disposer un minimum de soi est redoutable mais n’y -a t-il pas là une possibilité de dégager un accord d’une large majorité . En entourant cette volonté individuelle de précautions supplémentaires diverses et de conditions (Médecin /Famille /Diagnostic …) et en ne la tranformant pas en un suicide.
La mort pas toujours comme un échec de la médecine, pas comme une contre-performance impuissante des infirmières et des soignants. Ni comme un douloureux rachat d’ordre religieux
Se la ré-approprier , la ré-humaniser, lui donner un petit souffle de sens en plus (-Cf le réaction de Lili-) Quand on le peut.
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J’adore lire les commentaires tous plus interressants les uns que les autres, certes mais qui, a force de trop vouloir exprimer d’idees diverses et variees, finissent par s’auto-digerer et du coup, on ne pige plus rien a ce que pense chacun.
Le probleme de l’euthanasie est finallement un probleme res simple dans le fond. D’ailleurs, le terme « euthanasie » s’appliquarai presque plus a l’animal qu’a l’homme…c’est un autre debat, je pense.
A partir d’un probleme FAMILIAL et PERSONNEL, on cree un veritable debat national…Rappelons quand meme qu’avant de faire parti d’un « tout » national, nous sommes des etres humains lies, pour notre grande majorite, par les liens du sang, comprenez familiaux. Souvenons nous des manifestations anti IVG de l’epoque…sans commentaires. Une femme est libre de faire ce qu’elle entend etre de mieux pour elle avec son propre corps, qu’on se le dise, n’en deplaise au feministes, celibataires et sans enfants (facile quoi!). Bref, l’euthanasie, meme debat…
L’euthanasie n’est pas un crime des lors que toutes les parties sont conscientes de l’ampleur de leur demande eventuelle. Autrement dit, rien ne sert de « legiferer » pout tous et de la meme maniere la facon de traiter le probleme.
La reponse a une telle demande, volonte de peut s’effectuer que au cas par cas et SURTOUT PAS en outrepassant la hierarchie medicale OU familiale. Les 2 sont evidemment complementaires.
L’infirmiere l’a echappe belle car la famille etait de son cote, la medecin, moins mais coup de bol quand meme!!!
Il faut se rentrer dans l’idee que ce genre de procede ne doit reste qu »EXCEPTIONNEL et raisonnablement pense et etudie en amont par les autorites, et ce, pour TOUS LES PARTIS en presence, famille et medecin.
Parfois, malheureusement, c’est faire preuve d’n plus grand respect pour les gens que l’on aime de les aider a partir dans la « dignite » plutot que de souffrir attrocement pour pas grand chose. Mais encore une fois, je le repete, il faut que tout cela soit etaye, justifie et ne doit pas etre rendu public. Ce sont des probleme personnels medicaux…
Desole pour mes fautes de saisie…Quand on essaye de faire vite 😉