Sauter la case "centre"

Le Modem ne s’est-il pas piégé tout seul ?

Les socialistes n’ont pas fait montre, hier soir, d’un enthousiasme débridé face à la perspective d’une alliance (d’un « partenariat », whatever…) avec le Modem à Paris. Hier soir, donc, (cf. 21h38), à deux reprises, j’entendais des responsables socialistes, Sandrine Mazetier puis Jean-Paul Huchon, expliquer que Bertrand Delanoë n’avait « pas besoin du Modem ».

Cela signifie-t-il que Bertrand Delanoë se privera du soutien du Modem ? Laissons-nous aller au doux jeu des conjectures, avant, comme il se doit, d’élargir notre questionnement.

La réaction de Sandrine Mazetier et de Jean-Paul Huchon peut n’être qu’une stratégie de négociation, afin d’obtenir un ralliement au moindre coût en termes de postes. L’équilibre sera toutefois délicat à trouver si le Modem ne veut pas apparaître comme un « supplétif » de la gauche, lui qui n’a eu de cesse de clamer que le temps était fini où la droite pouvait le considérer comme son supplétif.

Mais Bertrand Delanoë peut-il vraiment se permettre de se passer du Modem ? La question n’est pas qu’arithmétique, elle est politique. C’est une question d’image, c’est aussi une question de positionnement national : lui qui s’empressera de revenir sur ses propos quant à un éventuel poste de Premier Secrétaire doit-il tabler sur une alliance à gauche classique, ou innover en nouant une emblématique alliance avec le Modem ? Peut-il aussi courir le risque d’être, après François de Panafieu, fustigé par Marielle de Sarnez pour son sectarisme, lui que l’on sait rigide, mais attentif à son image ?

L’exemple parisien m’amène à me poser une question : François Bayrou et, à un moindre titre, Marielle de Sarnez, n’ont-ils pas involontairement fait campagne pour le Parti Socialiste ?

Hier soir, sur France3, sous le regard apitoyé de Marielle de Sarnez, Ségolène Royal regrettait que François Bayrou ait refusé la main tendue lors des présidentielles, ce qui eût été le meilleur moyen de ne pas avoir à déplorer la politique qu’il critique aujourd’hui chaque jour. Surtout, elle dénonçait le manque de cohérence de François Bayrou, affirmant que l’on ne pouvait pas dire à la fois que Nicolas Sarkozy était un danger pour la démocratie et ne pas tout faire pour lui barrer la route.

De fait, critiquer la politique menée, c’est une chose, verser dans les outrances d’une opposition systématique, être les premiers – ou les seconds, mais de peu – sur toutes les polémiques montées en sauce, signer les appels outragés, cela ne peut-il pas, en fin de compte, avoir convaincu l’électeur réceptif de l’impérieuse nécessité de faire tanguer le président ?

Or, dans ce cas, si telle est votre conviction profonde, est-ce avec un bulletin Modem (dont vous ne savez ce qu’il deviendra au deuxième tour) ou avec un bulletin PS que vous montrez votre mécontentement avec le plus d’efficacité ?

Bref, la virulence du Modem n’incite-t-elle pas ses électeurs potentiels à sauter la case « centre » ?


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89 commentaires

  • Je suis le premier à moquer ta « fixette » contre le modem, mais là il faut bien reconnaître qu’ils se sont tiré une superbe balle dans le pied.

    En fait leur stratégie de toujours rejoindre la camp du vainqueur est contre-productive. A leur place, je ferais le contraire :

    1. avoir un programme clair et des idées fortes;
    2. systématiquement rechercher l’alliance avec le plus faible entre PS et UMP;
    3. Ainsi, leur « partenaire » a vraiment besoin d’eux et sera prêt à accepter des concessions importantes sur son programme;
    4. Occasionnellement, le modem arrivera ainsi à faire gagner le plus faible et démontrera aux électeurs l’utilité du vote modem.

    Bien sur, cette stratégie est doublement difficile pour Bayrou. Elle demande à la fois des idées et du courage…

  • @liberal: non seulement cette stratégie réclamerait ce que tu cites, mais en outre elle supposerait un vrai engagement un vrai programme bref toutes choses qui manquent au modem et qui donc peuvent expliquer la fixette dont tu fustiges si gentiment notre hôte.

  • Le Maire de Paris reçoit une mission claire de ses électeurs : favoriser les parisiens contre le reste de la nation en usant de la position de force dont dispose naturellement le maire de la capitale : ce n’est pas pour rien qu’on avait trouvé naturel de ne pas doter Paris d’une Mairie jusqu’à ce que Jacques Chirac trouve judicieux de l’inventer pour financer son parti politique nouvellement créé.

    Peu importe alors de savoir quelles sordides combinazzione montera le Maire de Paris. Une des réformes dont a besoin la France est de revenir à la situation antérieure à 1975 : celle où la mairie de Paris n’existait pas.

  • …, ce n’est pas Jacques Chirac qui a inventé la mairie de Paris, c’est Valéry Giscard d’Estaing, et il a été sidéré de voir que Chirac s’y portait candidat (lui pensait que son protégé Michel d’Ornano serait élu dans un fauteuil). C’est probablement la plus énorme bourde tactique de Giscard, d’ailleurs, mais ça n’a pas été un plan machiavélique de Chirac: ce dernier a simplement saisi la balle au bond, avec, il faut bien le reconnaître, pas mal de culot et de sens politique.

    Que Chirac ait ensuite ponctionné Paris pour financer son parti et son accession à l’Elysée est une autre histoire, passionnante aussi, mais postérieure.

  • Je vais me faire l’avocat du diable orange : que veut dire « un vrai programme », à l’échelle nationale donc, dans le cadre d’élections locales ? C’est quoi exactement un programme municipal de droite ou de gauche ?

    On peut penser ce qu’on veut de Bayrou, ceci dit, sur la dernière présidentielle, il est difficile de lui reprocher absence de programme et manque d’originalité des idées (doctrine sur l’endettement, priorisation claire des PME pour relancer la croissance, regagner les zones sensibles par le retour su service public, etc …). Peut être ce qui gêne est que ce ne sont pas des idées idéologiquement marquées.

    On peut raisonnablement penser que la finalité du MoDem, formation toute fraiche, est aujourd’hui de prendre pied localement. Aurait-il fait mieux avec une autre stratégie ? Vraiment difficile à dire.

    Compte tenu de la présidentialisation du régime, et du manque de clairvoyance de Royal et plus généralement d’unité du PS, je pense que le MoDem gardera de l’influence. Les votes d’hier confirme une tendance déclenchée par la présidentielle et observée aux législatives : la marginalisation du FN est confirmée, le centre existe à peu près au même niveau que le FN, mais n’est plus un supplétif exclusif de la droite. Ce n’est pas forcément très confortable à terme pour l’UMP.

  • Quand on relit ça finalement l’alliance avec ceux qui sont en position de force n’est pas anormale (dans leur logique) puisq u’elle permet d’avoir une présence la plus large possible.

    http://www.bayrou.fr/evenements/bayrou-dialogue-centre.html

    « Concernant les élections municipales et cantonales de mars 2008, François BAYROU a précisé que la ligne serait la présence la plus large possible et ceci afin de faire naître une génération politique nouvelle »

    Et si on va plus loin il avoue qu’il n’a pas de projet mais une vision de la société et il cherche des projets chez les autres en adéquation avec sa vision ? Il se place vraiment au-dessus cet homme, c’est la raison pour laquelle il est incompris 🙂

  • Alliance avec le plus faible? Non mais laissez moi rire, on va pas aller s’allier avec Panafieu ou Perben seulement parce qu’ils sont mauvais, faut se calmer les lolos. Ces candidatures étaient insoutenables, les prenez donc pas comme exemples…
    Perben est allé faire tout seul une énorme connerie avant même de commencer à faire campagne, et la campagne de Panafieu ni son programme n’ont jamais ressemblé à rien.
    A Périgueux, on est avec Darcos. Au fait. Et à Toulouse il me semble qu’on est plutôt avec Moudenc. A choisir. Quand on a soutenu Juppé il était donné en situation difficile.

    On a pas fait super fort, mais les voix qu’on a faites, c’est nos voix. Les gens qui nous ont choisis, ils ont choisi nos programmes, pas une certaine idée de l’opposition, ou du soutien à un camp.
    Et on aura, malgré tout, plus d’élus locaux qu’avant les élections. C’est tout bon… Mais non, on est pas sortis de ntore auberge de tous les risques. 🙂

  • Bon, j’ai l’impression que je n’aurais guère de réponse à la question que je posais.

    Quelques points, tout de même :

    – Michel B, on parle ici d’une stratégie générale du Modem. Et celle-ci a été claire : offensive tous azimuts contre le gouvernement et le Président.

    Le Modem « n’est plus un supplétif exclusif de la droite ». Ah ben non, là vous n’êtes pas son meilleur avocat : l’idée qu’il soit désormais devenu un supplétif alternatif n’est pas celle qu’il convient de développer le plus.

    – Thaïs : le tout, c’est d’y croire. Avoir pour ambition de s’allier avec le premier et d’aller chercher des projets chez les autres pour soutenir sa « vision », c’est un peu ce que j’appelle de la vacuité.

    – Sinon, il suffisait de regarder et d’écouter Marielle de Sarnez hier soir. Elle n’avait strictement rien à dire : dénonciation du ping-pong entre les deux camps dans une soirée électorale (ça merci, mais chaque téléspectateur peut le faire), aspiration à nouer un partenariat avec « ceux que les électeurs auront choisi » et enfin, en termes de proposition, « se mettre autour d’une table et se retrousser les manches ». C’est totalement vide de sens.

    Et le fait est, pour en revenir plus précisément à la question du billet, qu’il me semble possible (mais c’est une vraie question, pas une certitude) qu’avec la stratégie qu’il a déployé, le Modem ait finalement convaincu ses électeurs de centre-gauche de voter à gauche.

  • A propos de Marielle hier soir : de fait le MoDem parisien est en situation de remarquable impuissance. Tout dépendra de ce que Delanoë voudra bien nous laisser, c’est à dire que tout dépendra de la quantité d’énervement que les Verts auront engendré chez lui au cours de la précédente mandature et de la campagne. Et ça, on le saura aujourd’hui.
    Au moins, on aura tenté.
    En attendant, effectivement, y’a pas grand chose à dire, sinon : hep, on peut bosser.

    A propos du partenariat avec ceux qui gagnent : c’est un truc un peu général au MoDem. (en l’occurrence, à Paris, en cours de soirée, il est apparu que c’était même pas la peine d’y penser) : on est co-responsables même si on était pas dans le même camp. Et donc si on a un groupe on envisage un partenariat. En faisant campagne de façon indépendante, on se donne les moyens que ce partenariat soit libre… et on risque aussi de n’avoir que dalle parce que les gens qui sont pas sûrs à 100% ça fait pas vibrer le coeur des chefs de majorité.

    A propos du fait de « sauter la case centre » : je crois que tu nationalises trop le débat. On n’en sait rien encore de l’effet du MoDem sur la politique nationale. Tu prends l’exemple de Paris, parlons-en si tu veux, mais la France entière n’est pas faite du même bois.
    A Paris, je crois qu’au contraire on a tout fait pour expliquer qu’on avait un projet alternatif. Tu peux appeler ça des atermoiements si ça t’amuse, mais c’était le sens de notre démarche. Dans un superbe dédain à l’égard du programme de Panafieu, en effet. Comme la plupart des candidats d’arrondissement de l’UMP, d’ailleurs, qui non seulement ne s’affichaient pas UMP… mais n’affichaient pas leur photo avec celle de leur chef de file non plus. Se sont dédaignés eux-mêmes, les mecs, et tu aurais voulu qu’on fasse semblant de croire une minute que ça valait le coup de discuter sérieusement avec eux? Les mêmes qui ont systématiquement voté contre tout ce que Delanoë a pu faire de bien pendant sa mandature?

  • Koz, « Et le fait est, pour en revenir plus précisément à la question du billet, qu’il me semble possible (mais c’est une vraie question, pas une certitude) qu’avec la stratégie qu’il a déployé, le Modem ait finalement convaincu ses électeurs de centre-gauche de voter à gauche. »

    Pour monter à plus de 18%, François Bayrou avait certainement profité d’une partie du phénomène de rejet de Ségolène Royal à gauche. Cet épouvantail exerce moins d’influence dans le cadre de scrutins locaux. C’est peut-être une raison.

    L’autre est assurément celle que vous pointez.

    Reste une inconnue : à qui a profité l’abstention record d’hier ?

    Effigy, je ne suis pas plus MoDem qu’autre chose. Hier, je votais UMP.

  • Je suis assez d’accord avec la brillante remarque de Lib. Statégiquement, le modem ferait mieux de s’allier avec les plus faibles et imposer ensuite son poids. Sauf que je ne sais pas ce qu’il pourrait bien imposer vu la vacuité des propositions.

  • Comme dit sur un autre com’, j’attends avec grosse curiosité que Bayrou soit élu à Pau grâce au retrait du candidat UMP arrivé 3ème…
    Si cela se produit, il risque d’être un peu vert.
    Rigolo…

  • Vous omettez une hypothèse : faire ce qu’il avait déclaré, c’est-à-dire une opposition constructive, et délaisser la polémique de bas étage. Car au final, il reproche aux partis dominants d’avoir un comportement d’opposition frontale et stérile, mais c’est bien dans ce comportement qu’il verse et, effectivement, je me demande si cela ne favorise pas celui qui le fait mieux, cad le PS. Il faudrait encore le mesure mais, si j’avais les moyens de le faire (à supposer que cela soit possible), ça m’amuserait de le faire.

    Olivier : il semble qu’il se maintienne… Mais Raffarin et Juppé ont proposé de soutenir Bayrou. Sûr qu’il va accepter : il est ouvert, François.

  • Monsieur Bayrou n’ayant pas de programme ne peut survivre qu’en confortant sa position de contrefeu démocratique qui lui donne l’excuse du vide des propositions. S’il a peu de voix cela prouve à quel point ses propositions sont « originales, novatrices et dérangeantes », c’est donc la justification de sa position. Bayrou s’épanouit dans le succès des deux blocs. Des victoires aux municipales lui seraient fatales car elles appelleraient un programme qu’il est trop tôt de construire dans l’optique des présidentielles et un jugement qu’il est trop risqué de courir.
    Donc, oui, il a besoin du succès du PS.

  • C’est fait. Malgré tous les appels du pied de Marielle de Sarnez, malgré sa célébration de la grande et si célèbre ouverture de Bertrand Delanoë, le Modem se voit dans l’obligation – après avoir traité François de Panafieu de « sectaire » – de maintenir ses listes. Bref, le Modem a fait le jeu du PS… contre lui-même.

    Le Modem a aujourd’hui la certitude de ne pas exister à Paris.

    (salves d’applaudissement pour les fins stratèges)

  • Pour Paris, a supposer que les scores soit équivalent au premier tour, le Modem avait le choix entre faire 10-20% seul, ou apporter ces 10-20% au futur vainqueur dans l’arrondissement. Je ne crois pas qu’il soit en mesure de faire basculer un arrondissement.
    Le mode de désignation ne lui faisait pas gagner beaucoup plus dans un cas que dans l’autre et le maintien est un pari sur l’avenir : « couler droit dans ses bottes » qui serait une première pour cette formation politique, voi ce qu’est devenu le « coeur » du Modem, i.e. l’UDF de eptembre 2006 à juin 2007.
    Je pense que ce témoignage est la meilleur chose à faire. Cela pose l’organisation. Les partis sont, je pense, de plus en plus vu comme des machines à assurer les places aux élus, surtout les deux grands, et plus tellement comme un acteur de la vie commune.
    Mais ce n’est que ma simple reflexion. Lisette, un avis ?

  • « Les partis sont, je pense, de plus en plus vu comme des machines à assurer les places aux élus »

    Un peu plus haut, Thaïs citait cette riche soirée à Orléans. Je me permettrai de la citer plus largement encore :

    « Concernant les élections municipales et cantonales de mars 2008, François BAYROU a précisé que la ligne serait la présence la plus large possible et ceci afin de faire naître une génération politique nouvelle. La question des éventuelles alliances sera tranchée lors du congrès. Pour que nous soyons respectés, il conviendra que ces accords possibles ne soient pas systématiques ou convenus. On peut imaginer aussi de ne pas travailler forcément partout avec les mêmes. Cela laisse une certaine latitude, suivant les communes et les projets municipaux, compatibles ou non avec notre vision de la société. Pour ce faire, nous devrons, bien sûr, définir les conditions, les critères de discussion avec tel ou tel élu. « 

    Quelle différence faites-vous entre ça et une machine à assurer des places aux élus ?

    Vous suffit-il donc de quelques incantations concensuelles – « il faut dire non au vieux système », « il faut faire monter une génération nouvelle », « il faut abandonner le système des étiquettes », « il y a des gens biens de chaque côté » – pour ne plus voir que le Modem finit par synthétiser ce que le régime des partis présente de pire ? Ce spectacle d’entre-deux-tours ne vous paraît-il pas éloquent ? Vous pensez sincèrement que ce n’est que sur la base des projets que le Modem se décide ?

    Lui-même contredit cette vision, en affirmant d’une façon étonnamment naïve que son ambition est tout simplement la représentation la plus large.

    Pourquoi a-t-il tant fait d’avances au PS ? Par conviction, par adhésion à des projets locaux ? Non, par stratégie, par simple stratégie : parce qu’il convenait de marquer une rupture par rapport aux années d’alliances avec la droite. Seulement, là, la stratégie a par trop profité au PS…

    Le Modem se transforme en réservoir de voix à vendre, et en bon plan pour politiques en manque de perspective.

    Je sais, je suis virulent. Et je ne devrais pas. Mais toute cette démarche me paraît être une parfaite mystification, dont je m’étonne qu’elle puisse fonctionner comme elle le fait.

  • heureusement qu’il n’y a pas de mediamétrie pour les blogs, tu viens de risquer de faire chuter l’audience, sinon je suis bien d’accord avec toi, ils commencent vraiment à nous gonfler avec leurs faux airs de « démocrates », vendus aux plus offrant: le gagnant, et finalement se foutant « royalement » des gens gens qui ont encore la naivete de les croire honêtes, j’ai au passage une pensée emue pour –lis qui tu sais , allez bonjours chez vous.

  • Oh, tu sais, je vais peut-être finir par être dans le tempo médiatique. Hier soir, une interview de Quitterie Delmas sur iTélé m’a donné à penser que nous entrions dans un nouvel épisode du lêchage-lâchage-lynchage (quoique je ne puisse guère comparer avec des interviews précédentes de Modemistes sur iTélé) : les questions qu’ils auraient pu légitimement poser avant, ils ne les posent que maintenant. De là à penser que certains journalistes ménageaient le Modem quand il le semblait politiquement compatible avec leurs propres idées, et le challengent seulement maintenant qu’apparemment le PS affirme ne plus en avoir besoin…

  • Moi très naïve et pas très au fait de la politique, je me dis :
    – qu’il a raison de tisser sa toile en ayant le plus d’élus possible (ça a raté aux législatives) et donc en se prostituant au plus offrant en terme de sécurité.
    D’ailleurs j’ai ri ce matin en l’entendant dire sur Europe 1 qu’il aimait prendre des risques et d’entendre ici et là qu’il était courtisé alors que c’est lui, baveux qui attend des avances.

    – L’avantage qu’il a c’est son discours. Il dit qu’il choisit en fonction des maires (beurck le clivage habituel droite-gauche) et de leur vision de la société. C’est assez pratique car la plupart des projets locaux peuvent s’adapter à son argument de campagne assez flou et vaste.

    – Ou il se plante je crois, c’est que dans une ville (peut-être pas les grandes), le vote d’un citoyen lamda se positionne clairement pour des projets concrets qui peuvent avir des conséquences sur son quotidien. Donc les consignes de votes et les blabla de tous les responsables politiques, perso j’y crois pas. Et c’est sans compter avec l’historique des relations, des connaissances familiales ou amicales, des complots bref des petites histoires locales qui font le charme de la vie provinciale.

  • Cela fait un bout de temps que je prend plaisir à vous lire et aujourd’hui je ne peux m’empêcher de rentrer ds le jeu :Enfin vous vous lâchez Koz,bien sur votre sang froid, votre retenue sont admirables , on ne peut qu’envier cette façon raisonnable et apaisée de rester au dessus des querelles ,alors je voulais vous dire merci pour la diatribre contre le modem qui bien évidemment n’existe QUE et UNIQUEMENT pour servir de tremplin à Bayrou dt l’obsession est la magistrature suprême !
    C’est quoi sa »nouvelle vision de la société », sans etiquette dte /gauche ? ça veut dire qu’il prendrait des gens de tous bords pour former son gouvernement ? ça ne vous rapelle rien? « doctrine sur l’endettement » ??? C’est quoi ce bestiau? (d’ailleurs dés qu’on parle de doctrine il vaut mieux s’enfuir en courant) on sait bien que réduire la dette c’est diviser au moins par deux le nbre de fonctionnaires, mais lui il veut réduire la dette et augmenter le nbre de fonctionnaires ??? Cherchez l’erreur !!bref si qq’un voulait vraiment le contre ,ce ne serait pas trés difficile, mais il est tellement bouffi de lui même qu’il en est désarmant ! Bref,Mr Bayrou ( et son modem) se comporte comme une P. en se donnant au plus offrant,à moins que ce soit de la « politique » .

  • Thaïs, ce qui me frappe, c’est que toi comme d’autres considérez que François Bayrou a raison d’avoir un comportement des plus classiquement politiciens : il a raison de faire ce qu’il peut pour avoir le plus d’élus…

    Mais n’est-ce pas un peu court ? Faut-il vraiment se satisfaire de ce qu’il soit tacticien ? Bayrou et le Modem vendent une « politique autrement », ils vendent un « vent de fraîcheur » et finalement pratiquent la politique la plus politicienne. Et il faudrait considérer qu’ils ont raison ? Elle est au service de quoi, la tactique, chez eux ?

    Ils vendent le fait qu’il faille s’intéresser aux projets, au-delà des étiquettes… Mais quels sont leurs projets ? Quelle est la spécificité de leurs projets ? Pourquoi eux, si ce n’est qu’ils sont « au centre », ce qui est une maigre ambition ? Pourquoi eux si ce n’est poru l’étiquette Modem ?

    Bref, le Modem nous dit qu’il faut s’intéresser au fond, pas aux personnes, pas aux étiquettes, pas aux stratégies politiciennes mais c’est très précisément ce qu’il incarne : où est le « fond » du Modem ? Sur quoi est-il élu ? Du PS, de l’UMP et du Modem, mon sentiment, c’est que c’est bien le Modem qui joue le plus sur le positionnement politicien.

    Hier soir, Quitterie Delmas demandait : « quel est le point commun entre Jacques Myard et Laurent Wauquiez ? Entre Jean-Luc Mélenchon et [j’ai oublié son nom mais dison : Manuel Walls] ? »… Mais quel est le point commun des gens du Modem si ce n’est de s’affirmer compatible avec qui veut ?

    Tiens, rien que l’Europe ?! C’était semble-t-il le coeur des convictions de Bayrou… Il n’a pas été là pour voter le choix de la voie de la ratification parlementaire, il n’a pas voté ensuite lors du Congrès, et s’est fait porter pâle à l’Assemblée lorsqu’il a fallu passer au vote définitif. On nous dit qu’il avait un choc allergique. Admettons… Mais, si je ne m’abuse, l’article 62 du Règlement de l’Assemblée autorise les délégations de signature… Jean Lassale, par exemple, n’a-t-il pas une délégation de signature de Bayrou, ou François Bayrou a-t-il préféré ne pas apparaître comme ayant voté la ratification du traité de Lisbonne, pour ne pas insulter l’avenir et les alliances potentielles futures ?

    Et une fois sorti de l’Europe, quoi, sinon les généralités précitées : y’a des gentils partout (oui mais y’a aussi des méchants partout), il faut travailler ensemble, il faut une nouvelle génération, et puis il faut être ouvert.

  • Faut être charitable.

    C’est pas facile de faire de la politique autrement en faisant de la politique comme papa.

  • ce n’est plus une dent que tu as contre le modem, c’est un croc! :), mais sinon rien de bien neuf souviens-toi de lecanuet, et last but not least d’ornano!!

  • oui, oui force m’est de reconnaître que FB fait n’importe quoi. Et je dis bien FB plutôt que modem bien que celui-ci soit l’instrument de celui-là. N’empêche, dommage que le mouvement lancé au moment des présidentielles se soit si vite vidé de ce projet politique différent pour retomber dans les travers de l’ambition d’un seul.
    Symptomatique son attitude vis à vis del’Europe et son opposition systématique et non constructive. Il me semblait qu’il dénonçait vertement cette manière de faire de la politique.
    En revanche je ne aussi pas aussi catégorique concenant les stratégies d’alliance au second tour de municipales même si je n’en saisis pas bien les tenants et aboutissants
    merci pour la qualité des débats

  • Koz je bien d’accord avec tout ce que tu dis. La seule différence c’est que tu essayes encore de comprendre le shéma de pensée et donc d’action du sieur Bayrou. Cela part d’un bon sentiment et d’une activité intellectuelle très riche. Pour ma part, n’ayant pas tes qualités, j’en suis en observant ce qui se passe a me dire que FB est un marchant comme un autre de camelote/vent (j’ai failli dire petits pois 🙂 ) et pour vendre il a besoin de s’implanter, de faire les yeux doux à certains (même s’il se renie) et d’utiliser des argumentaires bidons (« politique autrement », « vision de la société » etc.).
    Et sincèrement je ne sais pas s’il sert plus certains que d’autres (revenons à l’objet du billet tout de même). Je me dis qu’il se décrédibilise encore plus car son positionnement est illisible c’est tout et tant mieux 🙂

  • Koz, nous nous rejoignons donc sur l’analyse de la situation. J’expliquais ma vision du choix du maintient, s’il se faisait, par une volonté d’essayer de surnager dans une optique à moyen sinon long terme. La position de Delanoë les force un peu à cette attitude, mais je ne pense pas qu’elle soit mauvaise localement et comme affichage, en restant dans la « mauvaise » interprétation de l’attitude de Bayrou et de son équipe ;-))

  • Ca, c’est sûr qu’à Paris on peut dire « RIP » oui. C’est une très belle plantade.
    En même temps, Koz, tu ne trouves pas que les faits montrent que ton appréciation des avances à Delanoë était un tantinet exagérée ? On lui a pas fait d’avances, c’est bien pour ça qu’on se retrouve le nez dans les choux aujourd’hui.
    Il est prêt à rater l’occase de gagner le 5è sur Tibéri pour le plaisir de nous mettre dedans. Il nous rend même pas grâce d’avoir fait rater le premier tour à Dati.

    Sinon, le réseau d’élu, on va le faire parce qu’on s’est présentés en indépendants, et pour aucune autre raison. Vous trouvez que c’est plus propre les négociations avec les partis frères peut-être?
    Les Verts par rapport au PS, c’est quoi? Le Nouveau Centre par rapport à l’UMP, c’est quoi?
    On se vend pas au plus offrant, c’est quoi cette blague! Sinon on aurait pas deux députés à l’Assemblée Nationale, et on aurait joué le vainqueur AVANT le premier tour, partout où on connaissait déjà le vainqueur.
    Ah mais j’oubliais qu’en plus d’être p, nous sommes cons. Sûrement un parti de blondes. N’est-ce pas?

    Autant le post se pose une question juste (mais à côté, car nationalisant les enjeux locaux), autant la suite des commentaires tombe inhabituellement bas, et avec une force inattendue. Vraiment. Calmez-vous : la plupart du temps, on a perdu. Des fois, on a un peu gagné quand même, et c’est pour ça qu’on est pas encore morts.
    Vous ne vous demandez pas comment il se fait que des candidatures aussi faibles que celles de Panafieu ou Perben ait pu être portées dans des villes comme Paris ou Lyon? Ou pourquoi Keller à Strasbourg ne bénéficie pas de la prime au sortant, comme tout le monde?
    Vous ne vous demandez pas ce que va devenir ce parti dont les têtes de files ne se sont pas réclamées de l’exécutif pendant leurs campagnes respectives, et dont les militants accusent leur président des défaites? (à tort, mais c’est ce qu’ils font)
    Vous ne vous demandez pas ce que signifie l’attitude de Juppé? (Raff, on sait, il a les boules de perdre son CG)

    Bref, on peut se poser tout un tas de questions sur la stratégie du MoDem, surtout quand on y est. Quand on y est pas, on peut s’étonner, voire s’amuser, je ne vois pas bien pourquoi sortir des insultes. Ou alors on répartit ses largesses.

  • Sinon, il faut arrêter de parler du programme national de Bayrou. En l’occurrence, on s’en fout. Si vous voulez, je vous recause du programme de la présidentielle, mais j’ai dans l’idée que ça va gonfler tout le monde y compris moi vu que, o surprise, c’est plus la question depuis le 6 mai 2007.
    Là on est dans les programmes municipaux mon gars. Alors si vous vous posez des questions sur le programme de Trifouillis les Oies je vais avoir du mal, mais vous aussi je suis sûre donc. On peut parler du tram de Pau, si ça vous branche : sur rail ou sur roue. Et puis sur la stratégie recherche de l’UPPA : faire de la recherche à toute force (PS) ou aider à la constitution de niches, en particulier sur les sciences du sous-sol (MoDem)?
    On peut parler des bâtiments de grande hauteur à Paris si ça vous chatouille. Paris est-elle une ville-musée (PS un peu)? Où faudrait-il les construire? Quoi qu’y faut mettre dedans? des gens? (UMP), des services et de la culture (MoDem)?
    On peut causer de la pollution de l’air à Paris aussi. Comment ça se fait que la question ait été complètement occultée par la municipalité sortante? Pourquoi c’est si balèse d’avoir des infos sur les noeuds locaux de pollution?
    On peut causer de Brest aussi. Quoi qu’on va faire des terrains rétrocédés par la Marine? Pourquoi avoir fait une place de type stalinien devant la Mairie alors que la ville est si moche. Faut-il vraiment faire un tramway, pourquoi les bus sont-ils tous vides et sur des itinéraires largements chevauchants?
    Mais arrêtez de parler du programme national sous ce post-ci, ça n’a pas de sens. Allez faire les trottoirs de vos villes, plutôt.

    PS : à Rueil, pourquoi est-ce qu’il n’y a que le centre-ville qui compte, et qu’autour c’est tout mort ? comment lutter contre les trafics au collège de la Malmaison ? comment se fait-il que l’Eglise soit la seule de France où on crève de chaud hiver comme été ? est-ce que par hasard on ne pourrait pas se demander si un changement d’équipe ne serait pas bénéfique par le simple changement de personne, un peu comme dans les vieilles villes communistes tenues par les mêmes depuis la guerre ou presque ? pourquoi Baumel a terrorisé des générations de louveteaux avec sa tête tirée de partout? Pourquoi les scouts de france sont si mal habillés dans cette commune par ailleurs si classieuse ? Pourquoi si peu de bus pour lier le centre ville et la gare RER ? Qu’est-ce qui fait qu’il fait bon vivre dans cette ville et comment améliorer ces points ?
    Qu’est-ce que ça ferait s’il y avait une opposition au conseil municipal? Est-ce que ce serait vraiment une catastrophe pour la ville?
    (ce PS est ironique. Mais j’ai bien aimé vivre à Rueil)

  • @ Lisette
    « Le Nouveau Centre par rapport à l’UMP, c’est quoi? »

    La grande différence entre le NC et le Modem c’est que le NC respecte les électeurs en affichant une ligne claire d’appartenance à une famille politique.
    En tant qu’électrice j’ai toujours détesté ne pas connaître les orientations futures de ceux qui me demandaient mon bulletin. C’est une question de respect et honnêteté, primordiale pour moi.
    Aux dernières législatives j’ai demandé par écrit à mon député UDF de se déterminer clairement avant le vote, sinon je lui refusais mon bulletin.
    Pour moi FB incarne la pire des politiques opportunistes sans aucun respect pour les électeurs à qui il demande un chèque en blanc, pire un vote d’obéissance aux consignes stratégiques émises au dernier moment après des négociations de bouts de gras dans les coulisses.
    Moderne cela ? C’est la plus archaïque et méprisante façon d’agir d’un seigneur du coin qui pense pouvoir disposer de ses sujets à son gré.

  • – Toutes tes questions relatives à Rueil-Malmaison sont effectivement mal vues (outre le fait que le propos sur Jacques Baumel, un grand et vrai résistant, au demeurant décédé, est assez malvenu : on a fini avec le registre bisounours ?), à se demander si tu y as effectivement vécu. L’église de Rueil ? Il fallait moins te couvrir, Lisette. Les lignes de bus ? Il y en a 4 qui rejoignent le centre au RER et plusieurs autres qui permettent de le rejoindre depuis des quartiers périphériques. Si tes questions sur les autres villes sont du même acabit…

    Sinon, tu peux poser tes questions à Philippe Trotin, ancien UDF désormais Modem, et ex-adjoint au Maire. Mais peut-être n’entend-il pas assumer la gestion à laquelle il a participé ?

    Pour les réponses, tu demanderas aux électeurs, puisqu’au final, en démocratie, c’est un peu eux qui donnent la réponse : 60% pour Patrick Ollier, élu au premier tour.

    – Les insultes ? Emcé, qui intervient ici pour la première fois, a certes évoqué un comportement de « p. ». C’est pas cool, mais c’est isolé.

    – J’appuie Margit : le Nouveau Centre a, lui, le mérite d’afficher une ligne claire, quand le Modem n’affiche aucune ligne.

    – Le fait que Delanoë vous ait claqué la porte au nez n’est aps la preuve que vous ne lui avez pas fait d’avance… mais la preuve qu’il les a repoussées. Marielle de Sarnez qui louait, de façon risible, l’ouverture de Delanoë, dont on sait pourtant que ce n’est asp ce qui le caractérise, le découvre aujourd’hui « presque archaïque, extrêmement bloqué »… C’est une blague !?

    Mais l’urgence était de fustiger le « sectarisme » de Panafieu.

    – Pourquoi la candidature de Panafieu ? Parce que l’UMP a laissé les électeurs choisir, au cours de primaires. Ce n’est pas au Modem que l’on viendra dire que c’est un mauvais de désignation.

    – Il ne faudrait pas s’interroger sur le niveau national ? Pourtant, on aimerait bien savoir au nom de quoi Bayrou et le Modem font tout cela. Quelles sont ses valeurs, quel est le coeur de ses idées ? Quand on l’écoute, excepté sa disponibilité à travailler avec tous, on a du mal à le savoir. Même son message sur l’Europe est plus que brouillé.

    Pour poursuivre les questions de Quitterie Delmas : quel est donc le point commun entre Jean-Luc Benhammias et Véronique Delvolvé ? Sérieusement ?

  • un comportement de p. ? emcé dont je ne doute pas un instant de la bonne éducation a sans doute voulu évoquer le comportement de bon pére de famille, comme il est stipulé dans tout bail qui se respecte 🙂

  • Du tout, je ne revendique aucunes bonnes manières,(rien à voir avec la bonne éducation) mais comme dirait l’autre « moi c est moralement que j’ai mes élégances »

  • Faut dire qu’organiser des primaires au Modem ça va être dur.
    Ou alors faudrait cloner Bayrou, pour avoir le choix entre Bayrou et Bayrou…
    Parce que quelqu’un d’autre, j’ai beau chercher … je vois pas.

    Regardons Lille:
    46 pour Aubry + 11 des verts = 57 assurés au 2ème tour.
    Et où donc va le Modem ?
    Un ou deux sièges pour pas cher, allez j’vous donne mes 7% en plus…
    http://www.lemonde.fr/municipales-cantonales/article/2008/03/11/lille-martine-aubry-s-allie-avec-le-modem-et-les-verts_1021488_987706.html?xtor=RSS-3208

    Par quelque bout que l’on regarde, force est de constater que le Modem se rallie toujours au gagnant probable, sauf quand il s’agit de contrer une personnalité UMP.
    Exemple : Marseille. Faire tomber Gaudin est évidemment l’objectif premier de Bayrou, plus que de gagner avec le PS…

  • C’est bizarre comme il y a des mots que je prends mal, et dont j’ai envie qu’ils soit repris tout de suite.
    Je dois avoir l’élégance mal placée. (en plus d’être blonde et c)(au fait, c’est JM Cavada qui me traita de blonde un après midi de septembre, c’était sûrement un signe)

    Margit, je ne partage pas ton analyse sur le Nouveau Centre tu le sais… je suis heureuse que ton député t’ai donné des assurances au moment des législatives, mais j’aurais trouvé plus normal qu’on te laissât voter pour le parti de ton président, en y présentant quelqu’un, au lieu de laisser s’écraser un vrai sarkozyste pour le plaisir de faire une place à un type qui change d’avis en quinze jours. Je te rappelle que le Nouveau Centre continue à défendre le programme de Bayrou à la présidentielle, tout en critiquant la personnalité du chef. Ils expliquent ne pas avoir changé d’idées du tout. Enfin bon, chacun sa vie… assez de soucis avec mon propre parti en ce qui me concerne 🙂

    Le point commun entre Jean-Luc Benhammias et Véronique Delvolvé ? ben je ne sais pas… les mêmes choix dans des périodes récentes? le fait qu’ils soient allés au feu avec la certitude de perdre? le ras-le-bol de leur ancien parti et le même espoir? Elle a un sacré cran Véronique Devolvé. Je la connais pas… mais comme ça, à voir son parcours et à lire son blog (http://delvolve.typepad.com/), il y a 48h j’aurais pas juré qu’elle se serait maintenue.
    Je ne suis pas la plus grande fan de Quitterie Delmas de toute la terre. Elle a un talent fou, mais je n’ai pas spécialement envie de la défendre quand elle parle légèrement.

    Le MoDem appuye des lignes. Sa ligne, c’est d’appuyer des lignes. Localement. Parle moi d’une ville, je te parlerait de la ligne (une ville où il reste une ligne à tenir hein, pas une ville où on est déjà hors jeu). Enfin, j’irai voir sur le site quoi.
    Ce que veut le MoDem, c’est une certaine conception de la pratique du pouvoir. On veut que tout le monde soit représenté dans les conseils, et que tous ceux qui sont représentés participent à la prise de décision. Que tu trouves ça débile parce que tu es très content de la façon dont ça se passe, ça te regarde. Notre boulot, c’est de proposer ça.

    Pourquoi Panaf : je ne remets pas en cause le mode de désignation. Je me demande pourquoi, avec un mode de désignation aussi démocratique (et je ne doute pas une seconde qu’elle ait été meilleure que tous ses concurrents), et un temps de préparation aussi long, on a pas eu une meilleure candidature. Enfin, ça ne me regarde pas, mais qu’on ne nous reproche pas de ne pas avoir fait semblant d’espérer qu’on pourrait aider à la faire passer à la mairie. Ce qu’on aurait voulu, c’est se mettre en situation d’aider Delanoë à passer, ce qui nous aurait permit d’orienter la gestion de la ville. Ca valait carrément le coup d’essayer. C’était constructif.

    PS : Pour Rueil j’ai posé un tas de questions imbéciles en essayant de repiocher dans mes souvenirs de 2000. Les deux trucs vaguement sérieux : j’ai le souvenir d’avoir attendu mon bus des 15 mn entières, ce qui me paraissait scandaleux, et heureusement que le centre-ville est réussi, parce que c’est le seul endroit où tu peux acheter ton pain le matin.
    Au cas où la tonalité imbécile, et blonde, n’aurait pas été assez claire, j’ai précisé à la fin que c’était ironique et que j’avais bien aimé cette ville et son ambiance. Ca va là tu es rassuré?

  • @Lisette

    « On lui a pas fait d’avances, c’est bien pour ça qu’on se retrouve le nez dans les choux aujourd’hui. »

    C’est drôle, mais dans ma vision primaire de la politique, trop simpliste en fait très certainement – et je tiens d’ailleurs à m’excuser à l’avance de ma stupidité, j’avais la faiblesse de penser que si le Modem se retrouve le nez dans les choux aujourd’hui en particulier à Paris, c’était parce que ce que proposait ce parti et sa chef de file locale n’avait pas séduit les électeurs ou que les électeurs ne faisaient pas confiance aux représentants de ce parti pour réaliser ce qu’il propose.

    Il me semblaiit que si le Modem avait fait par exemple entre 15 et 35% des voix – ce qui implique que leurs propositions plaisent à un électorat en proportion – ils n’auraient pas besoin de faire des avances à quiconque. En fait, puisqu’au niveau national, on peut placer le Modem entre 5 et 10% de la population dans ces élections, on peut considérer que ce Parti ne séduit qu’une petite minorité de la population. En gros, ça n’intéresse pas grand monde…

  • Olivier, arrête. Imagine-toi habiter Lille, je sais c’est dur. Si tu habitais Lille, tu aurais envie que Aubry puisse continuer, tu ne voterais surtout pas pour l’UMP sur place. Eventuellement, tu aimerais bien telle ou telle orientation, inflexion. Mais tu courrais pas le risque de voir son principal adversaire revenir.
    Idem à Lyon pour Collomb. Idem à Bordeaux pour Juppé. Idem à Paris pour Delanoë (et pourtant, y’a plus de reproches à faire à Delanoë qu’à Collomb ou Juppé, comme maires)
    Pourquoi tu crois que ces gens ont fait de tels scores? Parce qu’ils ont récupéré des vois de droite. Pourquoi ils ont récupéré des voix de droite? Parce que les gens détestent Sarkozy? Que nenni. parceque, dans le fond, ces maires ont fait du bon boulot.
    Donc pour te faire plaisir, et rien que pour te faire plaisir, pour le « panache », pour le sens de l’élégance cher à emcé, il faudrait qu’on aille vers le clan des plus nuls, ceux qui ont présenté un projet foireux et qui n’ont pas de leader ?

  • Epo : oui, aussi, je l’ai pas rappelé. On a effectivement fait le pari de jouer les électeurs, et on a pas suffisamment bien réussi. L’autre pari, celui auquel on nous appelle ici (il me semble), c’est de faire comme les Verts : encore moins bien en nombre de voix, mais une représentation au Conseil de Paris tout mécaniquement, grâce à des désistements du PS.

  • Lisette, tends les mains, là, comme ça ! Vilaine ! Tu n’as pas honte de dire des choses pareilles. Ce n’est pas parce que Bayrou sombre dans le ridicule qu’il faut que tu le suives. Tsss ! ; )

    1) « Imagine-toi habiter Lille, je sais c’est dur »

    Soit tu dis qu’Olivier manque d’imagination, c’est vilain de douter de lui comme ça. Soit tu dis que c’est dur de vivre à Lille, c’est encore plus vilain. Ceux qui y ont vécu te diront comme le Nord, c’est de la balle atomique.

    2) « tu aurais envie que Aubry puisse continuer, tu ne voterais surtout pas pour l’UMP sur place. Eventuellement, tu aimerais bien telle ou telle orientation, inflexion. Mais tu courrais pas le risque de voir son principal adversaire revenir. »

    Son principal adversaire revenir ??? Revenir où ? La mairie de Lille est tenue par le PS depuis des dizaines d’années.

    Sinon, je suis frappée par la force des sortilèges du MoDem… Il y a peu encore, le PS n’avait pas de mots assez forts pour démolir le centre et, tout soudain, voila-t-y pas qu’ils sont tous comme des ados devant Samantha Fox. Sauf Delanoë qui doit être immunisé et qui fait son fier dans son fief.

  • 🙂
    J’ai des amis à Lille, depuis 2001. J’adore cette ville, et ce qu’elle est devenue. Le reste de la région, ça me tente un peu moins… sauf les estaminets, mais j’aime pas la bière, je suis à moitié civilisée seulement. De toute façon, je suis bretonne, je ne peux décemment pas être complètement positive sur une autre région.

    Tu remarqueras qu’il y a pas que le PS qui fait l’ado devant Samantha Fox (hi hi). En même temps, Delanoë, ce qui l’immunise, c’est le fait qu’il puisse se permettre de se passer de nous, ET de donner une claque dans le dos des verts. Ce qui l’immunise, en gros, c’est que les gens ont voté pour lui… et que les règles du jeu à Paris sont remarquablement compliquées et tortueuses.
    Il fait ça pour se démarquer en vue de la prise du PS, faut pas se leurrer. Et pour faire ça, il en remet une couche avec des verts qui lui ont pourri la vie pendant toute sa mandature, en espérant que leur débandade relative les a calmés. On a été plus sympas avec lui en étant dans l’opposition que les Verts qui étaient de son côté. « Partenariat », il sait très bien ce que ça veut dire.

    Bon, mais merci de le souligner : le MoDem s’est présenté partout, et sous ses propres couleurs, avec des projets propres pour chaque commune. Ca paye… un peu.

  • à Lisette

    L’autre pari, celui auquel on nous appelle ici (il me semble), c’est de faire comme les Verts : encore moins bien en nombre de voix, mais une représentation au Conseil de Paris tout mécaniquement, grâce à des désistements du PS.

    Oui Lisette, quand deux ou plusieurs partenaires ont besoin l’un de l’autre, ils signent un contrat portant premièrement sur un compromis sur la politique à mener, secondairement sur l’équipe qui permettra de mener cette politique (y compris donc : répartition des postes).

    Quand un partenaire n’a pas besoin d’un second ou quand deux partenaires n’ont pas besoin d’un troisième, il est tout aussi normal qu’il n’y ait pas de contrat puisqu’il n’y a pas d’intérêt réciproque à sa signature.

    C’est ce que font les Verts à Paris, mais c’est aussi ce que fait le Modem à Marseille et d’autres villes avec un score encore plus faible (3.69% au niveau national pour le modem) que les verts parisiens mais tout aussi « automatiquement » une « représentation au conseil municipal ». Ca n’a rien d’honteux, c’est comme ça que marche toute démocratie normalement constituée, à l’opposé de l’élection présidentielle française qui elle est « la rencontre entre un homme et un peuple », tout le reste passant au second plan.

  • Bref, on fait cette semaine le constat d’une lapalissade : la couleur orange est chromatiquement bien plus proche du rose que du bleu…

    Lisette, je sens comme poindre une dose d’aigreur dans vos écrits.

    Pour Lille, si vous reprenez les chiffres, vous verrez que Aubry n’a absolument pas besoin du Modem pour gagner. Si le Modem vient la rejoindre c’est bien pour obtenir un strapontin ou deux, mais sûrement pas pour « aider Aubry à gagner » et virer le méchant UMP, celui-ci ne jouant que pour l’honneur quelque soit la configuration.

    Et pour Marseille, je pense vraiment que l’idée-l’envie-le besoin de Bayrou c’est de faire tomber Gaudin, ce serait comme un trophée dans sa guerre contre Sarkozy.
    Y avoir placé Benhamias était d’ailleurs bien prévu dans cette unique optique, son positionnement originel très à gauche permettant un rapprochement très fluide entre les deux tours avec Guérini.
    Avoir des sièges à Marseille n’a que peu d’intérêt pour Bayrou.
    Par contre avoir le scalp de Gaudin ça ce serait son bling-bling à lui, son fait de guerre, son doudou, sa crécelle dans les oreilles de Sarkozy 😉 …

  • «  »Durant la campagne, nous nous étions placés dans l’hypothèse de faire bouger les lignes avec la majorité sortante » du maire PS Bertrand Delanoë, a-t-elle indiqué. »

    Marielle de Sarnez

    Il a pourtant fallu attendre les derniers jours pour avoir des avances claires. Signe que la prétendue analyse des projets de chacun des candidats était du show, pour la galerie.

    Les électeurs des candidats Modem avaient-ils conscience, en votant, que l’orientation était vue d’avance ?

    Désolé pour Véronique mais, puisque je la connais un peu… Les électeurs de Véronique Delvolvé, ancienne du cabinet Mattei, ancienne chargée d’études avec Madelin, ancienne Maire adjointe UMP, qui déclare elle-même avoir « mené une campagne de centre droit », ont-ils seulement imaginé qu’ils votaient dans l’optique prédéfinie d’un rapprochement avec Delanoë ???

  • Que FB ait des ambitions présidentielles, tant mieux! Il n’a pas choisi un parti facile pour les réaliser, quoiqu’il ait un illustre prédécesseur… Le seul petit problème à mon sens c’est le manque de convictions ou plutôt le fait de faire passer les circonstances avant les convictions. De telle façon que si il y a des bons et des mauvais partout, on attend que le premier tour des municipales soit passé pour savoir qui ils sont… c’est pas de la politique de circonstance çà ? Moi c’est ce cynisme là qui me gêne!

  • jmfayard : 3.69 au niveau national, si on veut… Ville après ville c’est différent. A Lille on a fait 7.79%. Tu sais qu’on a des maires? Non mais il faut le dire. A St Brieuc. A Montigny le Bretonneux. Je suis comme une folle d’avoir vu ça… Ollivier, je t’assure que Montigny est gravement sociologiquement de droite. Le type il a fait 60%. Je sais pas du tout ce qui s’est passé depuis 10 ans là-bas… On a même gagné Arras. je te parle même pas de Mont de Marsan ou de Biarritz où on est en tête. Ok, je parle pas du tout des pyrénées atlantiques. A Vannes on est avec Goulard qu’est en tête, mais mal placé. En Loire Atlantique, c’est la cata absolue, sauf à St Nazaire, où on fait mieux que l’UMP à 18.69, mais même si on fusionne, c’est le PS qui gagne.
    En Seine St Denis, on a dû recommencer à parler avec Lagarde, parce qu’on est en tête à Noisy le Sec et à Epinay. Ollivier, c’est clair aussi que dans ce département de cocos, les gens qui votent pour nous sont des bisounours tous roses hein.
    En Essone on fait de la figuration, sauf à Athis Mons et Palaiseau où on est en situation de se maintenir. dans le Val d’Oise on fait entre 5 et 7%, très bel effort. En Gironde on a dû s’arranger avec Juppé, because on est en tête à Talence. En Vendée la vie est dure. A Annecy, c’est comme à Lyon, on a des gens de chez nous un peu partout c’est la débandade. Belle perf à Metz à plus de 14.

    Ca va?
    Vous en voulez encore?
    Tout ça, ça fait des conseillers municipaux, c’est à dire un réseau d’élus. On a des militants. On va avoir des élus. Même des villes. Bref, on avance.

    Olivier : moi ça me dérange pas qu’on ait l’air d’être plus proches du rose que du bleu, avant je trouvais que c’était le contraire. Mais bon, il est possible que vous soyez un peu daltoniens, vous autres les mecs (ah ouais? et la différence entre le bleu nuit et le noir?)

    jmfayard : jamais dit que c’était honteux. En revanche, quand au finish ça fait que des gens qui font moins de voix ont plus de représentation locale ou nationale, je trouve qu’il y a un problème. NC>Verts>MoDem à l’Assemblée, je trouve que c’est un problème oui. Zéro FN à l’Assemblée après 2002, idem. 0 MoDem au conseil de Paris contre X Verts, problème également.
    On avait qu’à jouer avec les règles du jeu, tu me diras, et donc par exemple à Paris en faire un max envers Delanoë pour pas faire peur aux verts et au PC… bof. Moi j’aime bien comme ça.

  • @Koz : je ne connais que le blog de Véronique Devolvé, on peut supposer que c’est le discours qu’elle tenait dans la rue et les salons. Sa biographie, ça m’étonnerait que tous les habitants du 7è la connaisse.
    Ou alors, peut-être qu’ils la connaissent très bien et que c’est surtout contre ce que représente Rachida Dati comme parachutée qu’ils ont voulu voter. Non? Par ailleurs, sais-tu que mes amis jeunes sarkozystes (à fond, comme on dit), enthousiastes et tout… votent Delanoë? Parce que Delanoë « c’est le mouvement ». Y compris une qui vient de s’inscrire à l’UMP.

    L’option fondamentale de Sarnez, elle est quand même très claire depuis le début il me semble. Dans la droite ligne de ce qu’on a fait aux législatives à Paris. Après, bon, elle a mesuré son pas de deux sans faire l’enjambée que lui demandait Delanoë…

  • avec tout ça je ne sais même pas qui est élu dans mon p’tit bled, donc je m’y mets en sachant que ce ne sera pas un modem, on est tous dégroupés ici 🙂

  • « Montigny le Bretonneux. Je suis comme une folle d’avoir vu ça… Ollivier, je t’assure que Montigny est gravement sociologiquement de droite. Le type il a fait 60%. Je sais pas du tout ce qui s’est passé depuis 10 ans là-bas… On a même gagné Arras. je te parle même pas de Mont de Marsan ou de Biarritz où on est en tête. »

    C’est intéressant tout ça, comme info :

    – Montigny-le-Bretonneux ? Il y avait deux listes : une liste d’union de la gauche, une liste majorité-centristes… Et en l’occurrence, le maire sortant, Michel Laugier a été réélu… Tu veux toujours savoir ce qu’il a fait depuis 10 ans ?

    – Arras ? Il n’y avait pas de liste UMP, mais là aussi… des UMP sur la liste.

    – Mont-de-Marsan ? C’est aussi une liste majorité-centristes.

    – Biarritz ? Super, c’est Borotra… Et pas de liste de la majorité présidentielle.

    Bref, si l’on peut chipoter sur Biarritz (et encore, ça me ferait mal qu’on m’explique que Borotra n’est pas un type de droite), tes exemples sont éloquents : là où le Modem est en bonne position, ou bien a des maires, c’est là où il a eu un positionnement clair… et en s’alliant à la droite.

    Quant à Véronique Delvolvé, elle est Maire Adjointe sortante UMP. Et, sincèrement, la famille Delvolvé, dans le VIIème, c’est bon, elle est un chouya connue.

    Une autre observation ?

  • @Lisette

    Sans vouloir chipoter pour un oui ou un non, je sais pas qui tu fréquentes mais tu ressorts souvent ce type d’argument : « j’ai un ami (un père, une soeur, un voisin, une connaissance) qui avait voté Sarko et ben maintenant il l’aime plus, si c’est pas significatif ça ? »

    Moi, vois tu, si je suis bien conscient qu’il existe des déçus du sarkozysme, personnellement, je n’ai pas encore rencontré une seule personne dans mon entourage (famille, client, partenaires, associés) qui n’est pas un déçu du Bayrouisme. Que ce soit des électeurs qui se sont méfié de lui et ont changé leurs intentions dès le fameux épisode hyper médiatisé de son débat avec Royal ou d’ex-électeurs qui ne savent absolument plus sur quel pied danser aujourd’hui ou qui pensent qu’il poursuit une stratégie uniquement électoraliste en son unique faveur pour 2012 ou qu’ils considèrent qu’il propose un retour à la politique des partis – bref, un peu tout ce qui lui ait repproché dans ce blog, en fonction de l’interlocuteur. Note que je ne connais aucun militant du Modem, donc, il s’agit bien d’électeurs. Mais quand je dis pas un, c’est réellement pas UN.

    A mon avis, ceci explique les 3,6% au niveau national alors que le Modem était partout.

  • Un positionnement clair, c’est quand on a personne en face de nous. Je suis bien d’accord avec ça.
    Je sais pas si c’est des positionnements « clairs », mais c’est des positionnements où on s’est arrangé avec des gens, ça c’est sûr. En Seine Saint Denis notamment. Mais tu me feras pas croire que l’électeur sarkozyste moyen pense voter à droite quand il vote orange.
    Montigny, comme je disais, ça m’a carrément éclatée. A l’époque j’avais 16 ans hein, la politique c’était pour les viocs genre mes parents, faut pas trop m’en demander non plus sur le contexte politique local. Notre grrraaand ami, c’était Nicolas About, à Voisin, qui continue à se présenter comme MoDem. Me paraît évident qu’il y a eu copinage. Mais bon, tous les gens qui choisissent mon étiquette sont mes amis jusqu’à preuve du contraire, sinon je vais plus m’en sortir.

    Véronique Devolvé est une bombe anti-Dati, ça ça me paraît très clair. N’empêche qu’elle se maintient, et que si c’est pas avoir du cran quand on est ce qu’elle est, je sais pas ce que c’est. Comme je te le disais plus haut : j’aurais pas cru.

    ps : petite anecdote : je me souviens de mes 16 ans, et en particulier d’une soirée d’été en 95, où j’avais une très jolie jupe neuve, et où mes amis dansaient le rock comme des fous en criant vive le président. J’étais la seule à faire un peu la gueule, par snobisme et parce qu’à la maison on m’avait dit que franchement y’avait pas de quoi sauter au plafond.
    De toute façon, ma jupe neuve elle était très jolie, mais elle tournait grave trop quand je pirouettais avec ma grâce habituelle. Donc à tout prendre valait mieux faire la gueule, c’était plus classe.
    Tu comprendras que le score MoDem à Montigny me rende limite folle de joie, et j’avoue un soupçon de perversité.

    Bref, tout ça, ça me fait dire que toutes les fois où on a tenté le coup tous seuls comme des grands, ça valait le coup, voilà.

  • effigy : Ah mais ma copine elle aime TOUJOURS Sarko! Entendons-nous bien! Comme tous les électeurs du VII qu’on pas voté Dati!
    Mon idée c’est qu’on peut être fou de sarko, envers et contre tout… et quand même faire la gueule en voyant Panafieu, c’est tout.

  • Tu ne serais pas équilibriste, des fois, Lisette ?

    Tu affirmes tout d’abord que le score à Montigny est incroyable, c’est bien la preuve qu’ils ont rien dû glander à droite depuis 10 ans, et quand on t’explique qu’en l’occurrence, le maire Modem est un maire sortant, tu trouves autres chose…

    Alors, faisons-la didactique. Non, Lisette, vous-n’y-êtes-pas-allés-tous-seuls-comme-des-grands, dire cela, c’est juste oublier un élément : les listes en question, à Montigny, à Arras comme à Mont-de-Marsan étaient des listes d’union avec la majorité présidentielle, avé l’UMP pour être clair. Tiens, par exemple, à Arras, tu le vois bien le logo UMP sur le site de François Desmazières ? C’est ce que tu appelles : y aller tout seul » ? C’est pas très cool pour vos alliés, ça, de les oublier.

    Tes amis, sinon, sont impayables : la figure du militant UMP sarkozyste de choc qui vote Delanoë parce que « c’est le mouvement » (le mouvement de la porte dans la g. ?), elle est assez grandiose.

    Mais en même temps, j’ai bien un ami bayrouiste qui a voté Marine Le Pen à Hénin-Beaumont, parce que Marine Le Pen, c’est pile poil « la génération nouvelle » ! D’ailleurs, je m’en souviens, quand j’habitais Hénin-Beaumont, une fois, en soirée, alors que je portais une super top cool jupe qui voletait légèrement quand je dansais le madison…

  • mais non… j’ai jamais pris Montigny comme preuve de quoi que ce soit… je dis que j’y ai pas mis les pieds depuis 10 ans mais que c’était grave de droite à l’époque histoire de montrer à Olivier que dans cette ville on doit pas être de gauche. C’est pas ce que tu dis? Qu’on est pas de gauche, et surtout pas là?
    Et ça m’éclate particulièrement à cause de cette « soirée-là », très profondément, c’est le retour de Balladur à Montigny le Bretonneux contre les chiraquiens, ha ha ha. 😀

    Et dans les exemples dont tu parles, il me semble que dès le début j’ai dit qu’on avait dû s’arranger avec des gens, et c’étaient plutôt des gens de droite, ce qui me faisait faire les remarques correspondantes à Olivier. Donc. (pas toujours toujours mais dans ma liste rapide il reste des ville où on se maintient FACE à des UMP, pas beaucoup mais ça existe. J’irai passer ma retraite à St Nazaire, ça me paraît clair).

    Sur les électeurs de droite à Paris, quelles que soient leurs raisons, y’en a nécessairement une partie qu’a voté Delanoë, suis désolée de te le dire. Et c’est pas pour faire la nique à Sarkozy, à cause de Carla, je crois pas du tout. C’est parce qu’ils préfèrent Paris sous Delanoë que Paris sous Chirac ou Tibéri…
    J’ai une cousine à la retraite dans le 16è…

    Hin hin, je sais bien que t’as jamais porté de jupe. Koz? Koz?
    Sinon, j’ai aussi un frère Cyrard qui a porté une jupe à Eurodisney.

    OK j’arrête.
    Quelle famille…

  • En attendant, le silence autour de l’alliance Modem/PCF citée par Margit me sidère totalement.

    D’abord, parce que je pense à ce qu’on aurait entendu dans le cas d’une alliance Modem/FN (et qu’on ne me dise pas qu’un extrême vaut mieux que l’autre).

    Ensuite, parce que niveau trahison des sympathisants et des militants, ça se pose là ! C’est un peu comme acheter une BMW et découvrir que la mécanique est du low-cost.

    Enfin, parce que les motivations (« agir contre la politique de Nicolas Sarkozy, refuser l’absorption de la ville par la communauté urbaine de Marseille ») font froid dans le dos. Si s’opposer pour s’opposer est un programme politique, autant voter pour des étais.

  • « Sinon, le réseau d’élu, on va le faire parce qu’on s’est présentés en indépendants, et pour aucune autre raison. Vous trouvez que c’est plus propre les négociations avec les partis frères peut-être?
    Les Verts par rapport au PS, c’est quoi? Le Nouveau Centre par rapport à l’UMP, c’est quoi?
    On se vend pas au plus offrant, c’est quoi cette blague! Sinon on aurait pas deux députés à l’Assemblée Nationale, et on aurait joué le vainqueur AVANT le premier tour, partout où on connaissait déjà le vainqueur. »

    Voilà des affirmations qui sont en complet décalage avec ce que j’ai pu voir (de près) ces derniers temps. Dans mon coin, le Modem n’a pas été indépendant. Il s’est lancé dans de la politique bien crasse, de la bonne vieille magouille honteuse du « qui c’est qui me donne le plus d’adjoints ». Ah ça c’est sûr, le réseau d’élu il se fera d’une façon ou d’une autre.

    Le Modem s’étant soucié des municipales sur le tard, une liste avait déjà bouclé son programme, l’autre n’en proposait pas pour cause de démocratie participative, les gens du Modem se sont bien peu soucié de projet local pour arriver directement au jeu du plus offrant en terme de postes, avec à gagner, la désormais célèbre lettre type présignée par Bayrou avec cases à remplir accordant le soutien du Modem (et l’assurance de l’amitié de François à la personne dont le prénom est à remplir en début et en fin de lettre).

    Evidemment, en l’absence de certitude sur le vainqueur, il y avait un risque. Heureusement, ils ont suffisamment bien manoeuvré pour être à la fois sur la liste de droite et sur la liste de gauche. Brillant !

    Tout cela n’a fait que me vacciner davantage contre ces opportunistes qui avec leurs histoires de « ni droite, ni gauche » sont en fait de formidables hypocrites prêts à changer d’avis suivant ce qui les arrange (chose un peu plus rare que d’être uniquement opportuniste).

  • « Ils ont suffisamment bien manoeuvré pour être à la fois sur la liste de droite et sur la liste de gauche. Brillant ! »

    Là, pour le coup, c’est vraiment faire de la politique autrement… Chapeau bas ! Je m’incline !

    Et quid de l’alliance avec le PCF !

    Mener une politique sociale qui soit pleinement libérale dans une France et une Europe moins technocratique et oeuvrant à une alternative à la mondialisation reposant sur une nouvelle économie anti-capitaliste pour une égale répartition des richesses entre les peuples et un plus grand respect de l’environnement.

  • Pingback: Paso Doble n°58 : Modem des villes et Modem des champs | “Toreador, un oeil noir … dans l’arène politique !”

  • @ Eponymus
    C’est bien pire … à Aubagne il ne s’agit pas d’une « alliance » mais d’une fusion des listes PC/MODEM !
    J’ai écouté ce soir les journalistes sur RTL « on refait le monde » que l’on ne peut pas soupçonner de sarkozysme effréné. Tous étaient d’accord pour dire que mister blanc qui lave plus blanc que blanc fait une politique bien salace qui ressemble furieusement aux pratiques de la IVème République.

  • @xerbias : ce que vous décrivez, et qui ressemble à Lyon ou Annecy, c’est « juste » un cafouillage. Pas de quoi être fier, mais pas de quoi non plus crier au complot ou au machiavélisme insensé. C’est le contraire. Trés grand bazar, très grande absence de chef, très large incompétence globale.

    @Margit, Delphine, etc : ah oui, en effet. C’est du joli.

    Indéfendable, tel que c’est présenté, et probablement en réalité. La pauvre excuse bidon citée dans le Figaro est révélée dans ce qu’elle a de lamentable par ce détail : refus de l’intégration à la communauté urbaine de Marseille. Normalement, on est pour l’intercommunalité. On peut éventuellement vouloir poser des conditions, mais s’engager à être contre le principe même, c’est se renier.

    J’espère qu’ils vont se faire taper sur les doigts. C’est un coup à rendre sa carte ça, pour le coup, quand on est censé obéir à un chef qui prend des décisions pareilles.
    Sur ce coup là, vous pouvez taper, pas de souci.
    Heureusement que je peux vous citer l’exemple de Colombes, où ou s’allie avec la liste à Rama contre le PC.
    Ouf…

  • je vois deux solutions :
    – s’il est vraiment sincère c’est qu’il ne tient pas ses troupes et que sa vision est tellement floue que c’est l’ouverture à faire n’importe quoi.
    – il se peut qu’il fasse semblant d’être outré histoire de sauver le peu de crédibilité qui lui reste.
    Dans les deux cas, son image…
    Il aura juste réussi à faire parler de lui

  • C’est un point positif que FB ait réagi, mais ça reste tout de même assez délirant qu’une équipe Modem ait pu vouloir une telle alliance avec le PC.
    Non seulement, on ne parvient pas à comprendre le projet du Modem, mais maintenant, on sait aussi qu’il n’y a pas de ‘nature’ politique commune qui unit ses adhérents !

  • pour une fois qu’on lui reproche de ne pas « tenir ses troupes » et non pas de prendre ses décisions seul…
    d’autre part son refus de négociations nationales et globales me semble en cohérence avec le désir d’affranchissement des clivages traditionnels qu’il prône depuis les présidentielles. Mais Lisette en parle mieux que moi

  • Tout dans la clarté, à Marseille….

    «Bennahmias avait promis de venir nous rendre compte des discussions avec Gaudin et Guérini pour que nous décidions ensemble. Il est arrivé en nous disant c’est signé !», raconte le candidat. Une quarantaine d’anciens colistiers doivent publier aujourd’hui dans la presse locale une lettre indiquant à leurs électeurs de ne pas tenir compte des consignes de vote données par Bennahmias. »

    La politique autrement, qu’ils disaient…

  • Moi je répète mon avis : Benhamias n’a pas fait ça tout seul, il l’a fait avec l’aval de Bayrou. Ce dernier veut son trophée : le scalp de Gaudin. Le reste il s’en fout…
    Peu lui chaut que Guérini gagne … ce qu’il veut c’est que Gaudin perde.

  • « Bref, la virulence du Modem n’incite-t-elle pas ses électeurs potentiels à sauter la case “centre” ? »

    Non, c’est plutôt son incohérence qui incite se électeurs potentiels à sauter la case « centre ».

  • B’jour tout l’monde,

    Delanoë a parlé ce matin :

    « Le socialiste Bertrand Delanoë, maire sortant de Paris, s’est dit mercredi « un peu choqué » par les alliances du MoDem à Toulouse et à Marseille estimant qu’un centre « à la fois à droite et à gauche », « ce n’est pas sain pour la démocratie ». »

    Ne serait-il pas possible de voir percer dans ces propos, dans la foulée du vent qu’a pris De Sarnez à Paris, le début d’une tentative de reconquête du centre gauche par le PS – ce même centre-gauche que Royal avait livré sur un plateau à Bayrou l’an dernier?

    Cela signifierait qu’en cas d’élection de Delanoë au poste de 1er secrétaire, Bayrou n’aurait plus qu’à prévoir une reconversion rapide…

  • rien à dire de plus sur Bayrou sauf qu’il a réussi à nous faire revenir Damoclès. Au moins une chose de bien ! 🙂

  • Yes, je fais plus 1 pour le retour de Damocles 🙂
    Bravo Bayrou…
    Bayrou sera dimanche pourvu d’une fonction : conseiller municipal.

  • Sur Aubagne, faut pas chercher trop loin… ne soyez pas obsédé par Bayrou comme ça. « il a réussi à faire parler de lui », c’est un tantinet n’importe quoi comme conclusion, même moi j’oserais pas. C’est comme de dire que sarko a fait exprès pour le cafouillage à Neuilly pour faire parler de lui. Calmons-nous.

    Marseille, etc : si vous regardiez un peu partout, vous verriez ce genre de tension partout, surtout chez ceusses qui ont perdu. Alors évidemment, vous mettez tout sur le compte du « manque de clarté », c’est à dire du fait qu’on envisage toutes les possibilités.
    (pour moi le manque de clarté ce serait si j’avais été embêtée pour savoir si le PC d’Aubagne était ou non dans notre ligne… une demi-remarque et je sais, sans aucun doute, et pourtant j’ai jamais mis les pieds à Aubagne et je me suis jamais intéressée à la politique locale)(dites que je me contente de peu, mais de fait c’est ça qui compte pour moi : je sais toujours où j’en suis, sur les idées)

    Il a probablement de ça, mais ce n’est pas une question de « manque de clarté, au sens intellectuel. C’est un truc de politique, c’est tout. Dès qu’il y a des enjeux de pouvoir, des trucs à perdre ou à gagner, ça tire dans tous les sens, chez nous comme ailleurs. D’où elles viennent les dissidences à droite à votre avis? Pourquoi Roméro, UMP parisien, a conseillé le vote Lepage dans le 12è? Pourquoi V. Devolvé elle est chez nous? Pourquoi, même, la droite a-t-elle perdu Paris en 2001 alors qu’elle était majoritaire en nombre de voix? Pourquoi Teullé a fait son cake? Pourquoi Martine Aubry fait exactement le contraire de Delanoë dans des circonstances différentes? Pourquoi le Nouveau Centre est furax que le MoDem continue à être important localement?
    Pourtant, tout cela se fait dans la clarté, je ne comprends pas. On sait qui sont ses amis, ses ennemis, dans ce monde là non? Il n’y a qu’au MoDem qu’on peut imaginer que la droite et la gauche au plan local ça n’est pas d’une importance cruciale et toute puissante.
    La politique, la politique. Pire qu’en entreprise. Pire que dans une promo de l’ENA. L’intérêt du politicien, c’est d’être élu (d’où mon admiration pour Véronique Devolvé, encore une fois : se maintenir dans son cas précis à elle, c’est vraiment grand)

  • Salut Thais, Cilia et Olivier, merci pour votre accueil 😉

    Lisette, je ne suis pas d’accord avec tes analogies : tout n’est pas à mettre dans le même panier. Certes, le but du politique reste partout de se faire élire, mais à l’UMP – au hasard – la dissidence locale n’est qu’un dommage collatéral isolé d’une ligne stratégique claire ; par contre au MoDem, le flottement est érigé sur le socle du « ni droite ni gauche » en tant que ligne politique à part entière.

    Il y a donc une symétrie dans les fonctionnements de ces partis, et non un parallélisme – de même que Sarkozy était dans une position symétrique à celle de Bayrou lors de l’affaire de Neuilly : il avait tout gagné, et donc ne pouvait que perdre de la crédibilité en s’engageant, alors que Bayrou, ayant presque tout perdu au niveau national, ne peut au pire que cultiver le statu quo.

  • “Le socialiste Bertrand Delanoë, maire sortant de Paris, s’est dit mercredi “un peu choqué” par les alliances du MoDem à Toulouse et à Marseille estimant qu’un centre “à la fois à droite et à gauche”, “ce n’est pas sain pour la démocratie”.”

    Il n’a qu’à signer un appel à la vigilance républicaine. C’est comme le vélo, ça, quand on l’a fait une fois, on oublie pas.

  • Bayrou avait déjà le qualificatif de « ni ni » (ni gauche ni droite).
    Sa concurrente PS à Pau le qualifie de « ou ou » (ou à droite ou à gauche).
    On pourrait aussi dire « où où ? »
    On pourrait aussi dire « hou hou y’a quelqu’un ? ».

    Bref, il fatigue un peu tout le monde le niou-nioù…

  • > Lisette « pourquoi Aubry fait exactement le contraire de Delanoë dans des circonstances semblables? »

    Parce qu’Aubry n’a aucun besoin de se démarquer de la position de Royal, peut-être. Alors qu’Aubry, suivant l’exemple de Delanoë I avec les Verts considère que le meilleur moyen de tuer un concurrent, c’est de l’intégrer sous son aile.

    Ca ne me choque pas outre mesure que le MoDem louvoie entre listes de droite et de gauche. C’est son positionnement, c’est comme ça. Ne pas choisir est plus qu’une ligne politique, c’est pratiquement un programme. Et puis c’est un peu une question de survie. Exister sans élus, ça n’est pas très réaliste.

    Ce qui m’embête un tantinet plus, c’est qu’au final, le MoDem se targue de vouloir faire de la nouvelle politique et d’être les seuls vertueux à avoir tout compris à la démocratie tout en refaisant la soupe politicienne qui était dénoncée comme anti-démocratique il n’y a pas si longtemps que ça (souvenez-vous, les accords post-électoraux aux régionales).
    Si au moins c’était assumé, sur le ton « c’est peut-être pas révolutionnaire ni très joli, mais on a besoin d’exister ».

    L’arrière-goût, c’est tout de même que tout est bon à prendre tant que ça n’empêche pas Bayrou de se représenter en 2012.

    Et pour revenir à FB ce matin, lorsqu’il dénonça la fusion MoDem-PC d’Aubagne sur le thème « on n’a pas de patrimoine commun », Aphatie lui fit doucement remarquer que le MoDem avait, au premier tour, participé à de nombreuses listes où se trouvaient déjà des communistes.
    Bayrou a rétorqué qu’ils n’étaient pas tête de liste. Bref, il n’y a que l’image qui compte.

  • Quelque chose me dit que le Modem paraît tout de suite plus sympathique lorsqu’il s’allie avec un candidat de droite, non ?

    C’est un peu comme avant, il y avait le centre sympa et celui qui faisait rien qu’à embêter le pauvre Nicolas.

    Si ça n’avait pas de conséquences désastreuses pour le commun des mortels au porte monnaie plat, ce serait marrant cette foire d’empoigne.
    Je pense qu’hélas, dans cette cuisine où les ingrédients se mélangent au goût des ambitions de chacun, le cochon de votant, lui, garde le ventre creux.

  • Cette fois-ci, c’est décidé, Koz, je vous ai fait figurer en lien sur mon blog dans une catégorie spéciale que j’ai intitulée « Infidèles et Païens ».
    Je dresserai là la liste de ceux qui ne rejoignent pas la Vraie Foi Démocrate et dont j’assiège à l’occasion d’une incursion, le bastion.
    Notez, vous n’êtes pas en mauvaise compagnie : juste au-dessus de vous, il y a la catégorie Apostats. Vous voyez de qui je veux parler, je présume…

  • Oh non c’est pour les Apostats, que vous n’identifiez pas, ou le désespoir de figurer parmi les Infidèles et les Païens, ou encore celui de voir votre nom entâché par celui d’un hérétique (vous savez, ceux qui vont en processions, les yeux tournés vers le ciel en répétant la prière sacrée : Mo-Dem, Mo-Dem, Mo-Dem…

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