Oui. Et sans états d’âme. Sans faillir et sans faiblir. Contre vents et marées. Car l’Eglise est une, sainte, catholique et apostolique. Alors, c’est à tout prix ou crève. Église rulez. Qui ne saute pas n’est pas catholique. C’est eux ou nous. Vous connaissez ma devise : par Saint Michel et par Saint Georges.
On croit discerner aussi, derrière ce sujet de débat, l’idée qu’il existerait des cintrés de la défense de l’Eglise, des fondus du Pape, des pavloviens de l’étendard jaune et blanc… Allons, allons, on sait bien qu’il existe tout autant des forcenés du retrait, des critiques assidus, des catholiques qui ne s’assument dans le regard des autres que lorsqu’ils ont protesté de leur distance vis-à-vis de Rome, au chaud dans leur irréductible quant-à-eux. On ne s’arrêtera donc pas sur ces manifestations, aussi excessives l’une que l’autre.
Mais qui irait soutenir l’idée qu’il faudrait défendre l’Eglise à tout prix ? Il y a un prix que l’on ne peut pas se permettre, une confusion à ne pas faire sur la nature de l’Eglise, et une attitude à ajuster.
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Dans la foulée des billets que Marc a consacré à cet évènement sur son blog, et à la veille de la visite du Pape en Grande-Bretagne, il m’a proposé de rédiger un billet à quatre mains sur cette question qui fera l’un des débats des Etats Généraux du Christianisme, « Faut-il défendre l’Eglise à tout prix ?« .
Marc défend l’idée qu’il faut la laisser se dépatouiller. Je défends la position – voire les positions – d’une défense sans conscience. A moins que cela ne soit plus nuancé, ce dont vous jugerez en lisant le billet intégral chez les Sacristains.
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