La situation semble s’améliorer sur le front des erreurs 500. Pour autant, depuis quelque temps, il me semble que l’on ne peut compter que sur des rémissions, et oublier l’espoir d’une guérison.
En tout état de cause, sur le front de mon humeur, la pression n’est pas véritablement retombée.
J’ai posté un message hier matin, à 8h30, sur le seul canal de communication disponible, les « newsgroups ». J’adressais mon message à Yohan, l’équipe des Pages Persos, et Free en général. Je leur ai indiqué ma position, le fait que je contestais que la gratuité les décharge de leurs obligations, mais également que j’avais l’intention d’en faire part d’une manière ou d’une autre sur mon blog. Pour ne pas les prendre en « traître », je les ai informés de ce que mon blog était un peu lu. Hier soir, vers 23h, toujours aucune réponse… A cette heure, toujours aucun contact non plus.
En outre, j’ai du mal à supporter la réponse trop fréquente que l’on reçoit d’autres utilisateurs, selon lesquels l’hébergement étant gratuit, on ne devrait pas protester. Comme vous avez peut-être pu le lire sur ma page d’accueil de circonstance, c’est juridiquement inexact et j’estime que c’est également commercialement infondé.
Juridiquement inexact car, si l’on peut accepter qu’un prestataire de services proposés gratuitement se voit opposé des obligations plus faibles, un contrat à titre gracieux reste un contrat… passé à titre gracieux. Free est donc juridiquement tenu d’en respecter les termes, c’est une évidence.
Mon blog connaît depuis plusieurs semaines un fonctionnement erratique, affichant plus régulièrement des erreurs 500 que les pages demandées. Il est resté totalement indisponible de dimanche 16h environ, à lundi 12h00 environ (aussi). Au vu des réactions dans les newsgroups, certains connaissaient cette situation depuis le vendredi. Lundi, mardi et mercredi, les erreurs 500 ont été extrêmement fréquentes, au point que j’en venais à faire un « copier » systématique de mes billets et commentaires avant de valider, pour pouvoir les re-poster au cas où. A partir de mercredi entre 16h et 18h jusqu’à aujourd’hui 16h environ, l’indisponibilité a été totale.[1]
Dans ces conditions, je ne pense pas excessif d’estimer que même un prestataire gratuit a failli à ses obligations.
Commercialement infondé – de mon point de vue d’utilisateur – car Free ne fournit pas cet hébergement par pure bonté d’âme. Et ce n’est pas un reproche de ma part : à chacun son rôle. Free appartient au groupe Illiad, société cotée en bourse, dont l’objectif n’est pas l’action humanitaire. Or, la fourniture de cette prestation d’hébergement est (i) un moyen pour eux de soigner leur image, et de bénéficier de retours presse lorsqu’ils annoncent par exemple le passage à 10Go des pages perso, (ii) un produit d’appel : votre premier contact avec l’entreprise…
Enfin, et parce que j’aime bien cette comparaison d’une insoutenable finesse, free, ce n’est pas Riri, Fifi, et loulou dans leur cave avec un serveur personnel, c’est, donc, Illiad, société qui a réalise ces trois derniers trimestres un chiffre d’affaires de 688 000 000 € (voir les résultats financiers en ligne pdf).[2]
Bref, j’estime que Free a les moyens d’exécuter sérieusement les obligations qu’elle souscrit et ce, même à titre gratuit.
Je réfléchis donc à la suite, tout comme à une évolution importante de ce blog que je souhaite mettre en place : à la manière d’embruns, disposer d’un blog dédoublé, avec une colonne centrale permettant de maintenir « en haut de l’affiche… en dix fois plus grand que n’importe qui leur nom scintillerait » ceux de mes billets pour lesquels j’estimerais avoir bien mérité de la Nation, et une colonne latérale comportant des billets plus brefs. Je ne vous cache pas qu’il y a là aussi, je pense, une façon d’anticiper sur un risque de lassitude, voir d’incapacité à maintenir ce blog pour une raison quelconque et, en particulier, pour cause de surcharge de travail.
Je creuse actuellement du côté des « asides« , dans WordPress, et du plugin « miniposts« … Si une volonté éclairée, passant par là, connaissait d’ores et déjà le moyen de réaliser cette prouesse, je lui vouerais une reconnaissance éternelle.
Cette évolution pourrait s’accompagner d’un changement de thèmes (le design, pour ceux qui ne connaissent pas le terme français) dont vous serez nécessairement déçus. C’est la même chose à chaque changement. Mais vous verrez, on s’y fait toujours, en fin de compte.
La lucha sigue ! [3]
- A noter que l’un d’entre vous a tout de même réussi à accéder à ce blog en tapant « clara morgan en train de se faire penetrer gratuitement« , ce qui me laisse sceptique quant au lien de cette requête avec mon blog, si ce n’est que ce n’est pas parce qu’elle le fait gratuitement qu’elle n’est pas juridiquement tenue de remplir ses obligations contractuelles [↩]
- Tiens, au passage, mais on s’écarte de l’hébergement, je note que « Free renouvelle son engagement de maintenir une marge brute moyenne de 20 euros par mois par abonné dégroupé ». L’offre étant à 29,99 € par mois, on apprécie la marge ainsi réalisée. [↩]
- Traduction libre de « Show must go on » à Cuba [↩]
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Où sont passés les anciens messages?
Sous l’onglet « Archives », là-haut, je donne un lien vers les archives de mon ancien blog, là, et le billet en question, avec ses commentaires, peut être retrouvé là
Merci,
Ca devient une véritable uzine à gaz ton blog!
Je me permet de re-poster mon message, je ne sais pas si tu pourrais y répondre. Je suis sincèrement intéressé par la réponse:
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Tu disais: “si ce n’est que ce n’est pas parce qu’elle le fait gratuitement qu’elle n’est pas juridiquement tenue de remplir ses obligations contractuelles”
Bien entendu. Mais Quelqu’un pourrait me dire quelles sont exactements les obligations contractuelles de Free concernant ses hébergements gratuit?
Cela m’étonnerait fortement qu’ils soient tenus d’assurer une quelconque garantie de service. Que ce soit au niveau disponibilité du site, ou du helpdesk…
Généralement, pour les offres gratuites, le contrat est plutôt à la décharge du fournisseur, et à la charge de l’utilisateur (interdictions, limites,…)