Analyse critique du texte de la Commission spéciale sur la fin de vie

La Commission spéciale sur la fin de vie a rendu, le 19 mai 2024, un texte consolidé comportant le projet de loi du gouvernement amendé par les députés en commission. Ce texte sera la base de la discussion en séance publique qui commence le 27 mai 2024.

Alors que le texte du gouvernement était déjà le plus permissif au monde, la Commission spéciale l’a poussé aux extrêmes, au point que même Agnès Firmin – Le Bodo a pu déclarer que « l’équilibre sur la fin de vie a été rompu« . La réalité est non seulement qu’il n’y avait aucun équilibre dans le texte du gouvernement, mais que cette nouvelle étape du processus démontre, de façon accélérée, que toutes les tentatives de restreindre l’accès à l’euthanasie sont vouées à l’échec.

Vous trouverez ici une analyse critique du texte, personnelle et non-exhaustive. Elle est évidemment librement diffusable. Nombreux sont ceux, parlementaires compris, qui doivent encore être éclairés.


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3 commentaires

  • Honteux !
    La transgression n’est pas encore consommée, mais la dérive s’accélère déjà…
    Cette analyse fait vraiment froid dans le dos ; il est loin le temps du Covid où l’Etat faisait mine d’empathie vis-à-vis du corps médical.
    On voit bien que s’instaure de façon de moins en moins voilée une pression croissante pour se débarrasser des personnes âgées et encombrantes. Elle risque d’être terriblement efficace dès la promulgation de la loi, c’est à dire dans quelques semaines. Et ce n’est qu’un début car on peut compter sur beaucoup d’élus pour favoriser par la suite un accès facilité à l’euthanasie.
    Ma conviction personnelle est que ce projet de loi a des motivations réelles surtout économiques : alléger le coût des retraites, réduire les dépenses sociales et médicales, augmenter les recettes liées aux droits de succession, sans parler des héritiers qui auront obligeamment aidé leur proche à mourir, pressés d’en recueillir l’héritage…

  • Autant je peux accepter le suicide assisté avec des conditions strictes, autant j’ai l’impressoin ici qu’on autorise beaucoup trop. Et le délit d’entrave finale est la cerise sur le gateau : on a vraiment l’impression qu’un proche souhaitant se débarasser de quelqu’un n’aura que très peu de frein.

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