Nous avions un genou à terre. De nouvelles révélations nous ont fait fléchir le second, de force. Pour tout dire, ce n’est pas une attitude incongrue pour un chrétien. Si, d’aventure, nous lavons les pieds des autres, c’est à genoux. Si nous prions, c’est à genoux. Ainsi jetés à genoux, une fois de plus, des psaumes pluricentenaires parlent pour nous : « Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé » (Psaume 50, 19). Ces jours-ci, les catholiques ont bel et bien le cœur et l’esprit brisés.
Alors, il fallait certainement qu’intervienne la demande de pardon adressée à Dieu même par le pape et les évêques côte à côte, car l’on sait que l’offense faite « au plus petit d’entre les miens », c’est à Dieu qu’elle est faite. Il fallait que soit entendue, au cœur même du Vatican, la douleur des victimes. Il fallait qu’ensemble les évêques de tous les continents – spécialement ceux qui imaginent encore qu’il s’agit d’un problème occidental – convertissent leurs cœurs et fassent le sacrifice de leur esprit brisé. C’est à ce prix seulement qu’est concevable l’espérance que dessine le verset suivant : « Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem » (Psaume 50, 20).
Mais de là où nous sommes, nous avons aussi trop entendu de formules rebattues, spécialement par ces évêques qui se disent aujourd’hui bousculés d’avoir enfin entendu des victimes. D’autres l’ont fait depuis si longtemps ! Fallait-il donc cela, 10 ans après l’affaire Maciel, 20 ans après Boston, pour que ceux-là connaissent cette expérience ? Manifestement oui, et, même si c’est incompréhensible pour le monde, réjouissons-nous alors que tel ait été le cas. Pourtant, nous, fidèles d’ici, n’avons plus la patience d’attendre que toutes les consciences d’en haut soient unanimement frappées. Car, sans même avoir été victime, chaque fois, c’est notre espérance qui est malmenée, c’est notre foi qui est souillée, c’est nous qui sommes humiliés et qui traînons notre honte. Et c’est la Parole qui est bâillonnée.
Au cours de ce sommet, un autre fait s’est imposé : les paroles les plus fermes, les plus courageuses, presque menaçantes parfois, ont été portées par des femmes. Puisqu’il est entendu avec François que les abus sont aussi des abus de pouvoir, et tant que nous sommes à genoux, restons-le pour demander à Rome de le partager avec elles.
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Oui, je me sens mal. Mais après tout mon inconfort personnel n’est pas vraiment le problème. Le drame, c’est la Parole bâillonnée.
Que peut-on essayer de dire ?
Qu’il n’y a pas d’excuses et que les efforts nécessaires d’analyse des sources du problème ne doivent jamais être des recherches d’excuses.
Que s’il reste du travail à faire, et pas qu’un peu, l’essentiel des révélations concernent des faits passés.
Que toutes les institutions ont eu dans le passé des comportements similaires. Ce n’est pas une excuse, encore une fois, mais cela rend peu crédible l’imputation de la source du problème aux caractères spécifiques de l’Église ou à une perversité sui generis du clergé.
Qu’en conséquence il est odieux que progressistes et conservateurs au sein de l’Église prétendent avoir déjà identifié le coupable, cléricalisme pour les uns, laxisme moral consécutif à mai 68 pour les autres. Les uns comme les autres devraient maîtriser leur agressivité réciproque et s’atteler à un effort sérieux d’analyse, y compris comparative.
Le problème qui est devant nous est celui de la hiérarchie et il est double. Que faire des McCarrick qui y sont encore probablement en nombre, quand ils ont eu la prudence de ne jamais s’attaquer à des mineurs ? Où mettre la barre entre les prélats qui ont systématiquement couvert, comme Law à Boston, et ceux dont une ou deux décisions sont contestables dans un comportement par ailleurs globalement correct ?
Faut-il systématiquement accepter les verdicts de la justice civile ? Même si l’un ou l’autre sont contestables ? Dans tous les pays, même au Pakistan, au Venezuela ?
L’Église a connu d’autres crises de même ampleur : l’Inquisition, les abus qui ont conduit à la réforme, la tolérance à l’antisémitisme, l’alliance du trône et de l’autel, etc. Elle est chaque fois repartie. Pourquoi ? Cela a toujours commencé par une pression externe (le protestantisme, les Lumières, le drame de la Shoah,…) mais celle-ci a toujours trouvé au sein de l’Église des responsables qui étaient restés attentifs au coeur du message chrétien et y ont trouvé les ressources requises pour purifier l’institution.
On en est là.
Que les ennemis de l’Église en profitent, n’est donc pas une raison pour récuser la pression externe, dont le rôle est essentiel. Mais il ne faut pas être naïf. Et soutenir tous ceux, et particulièrement les membres du clergé, qui s’attellent à la nécessaire purification de l’institution.
L’inconfort personnel, « le cœur et l’esprit brisé », c’est la première étape pour une conversion et pour l’action.
On ne peut pas dire que l’essentiel des révélations concernent des faits passés. C’est le cas aussi en raison du temps nécessaire aux victimes pour parler, victimes choisies pour leur fragilité (qu’il s’agisse d’enfants ou de religieuses peu éclairées sur les choses du sexe, voire d’hommes et femmes simples) ou fragilisées par ce qu’elles ont subi. J’ai malheureusement peu de doutes sur le fait qu’il doit exister des cas plus récents, dans les pays occidentaux, et une certitude concernant d’autres pays. Quant aux abus sur les religieuses, leur actualité est documentée.
Après, oui, toutes les institutions connaissent des faits de ce type. Mais, outre le fait que tu soulignes que ce n’est pas une excuse pour une institution qui revendique un rôle de direction spirituelle et qui pose un discours moral sur la société (contrairement aux fédérations sportives ou aux conservatoires de musique), il n’est pas inutile de chercher ce qui touche spécifiquement l’Eglise. Il n’est pas possible de nous contenter de penser que cela fait partie de la part noire d’humanité incompressible.
Pour ce qui est des prélats, la question n’est pas très différente dans le cas d’un Pell (sous réserve de confirmation de sa condamnation en appel) et celui d’un Mc Carrick. Un comportement d’agresseur sexuel, même s’il n’est pas dirigé contre des mineurs, doit conduire au renvoi de l’état clérical. La question est plus complexe dans celui d’évêques qui ont pu commettre une à deux erreurs d’interprétation. C’est d’autant plus vrai aujourd’hui que le standard révélé dans le cas du cardinal Barbarin est un standard élevé que l’on ne soupçonnait pas vraiment jusque-là. Et, comme tu le dis, il est compliqué d’accepter tous les verdicts de la justice civile alors qu’il est évident que des régimes ne manqueront pas de générer des affaires de toutes pièces (ça s’est vu par le passé, ça se verra encore).
Je garde aussi l’espérance pour l’avenir. Il y a dans l’Eglise des personnes justes, suffisamment nombreuses. Dans ma dernière chronique à La Vie, parue hier, j’évoque Soeur Véronique Margron, le père Hans Zollner, Mgr Dominique Lebrun, Mgr Charles Scicluna. On peut penser aussi au frère Philippe Lefebvre ou au Père Stéphane Joulain. Cela pour ne parler que de ceux que j’identifie et qui ont pu se prononcer publiquement. Mais nous aurons aussi des défis spécifiques : l’état de l’Eglise aujourd’hui, sa perte d’influence, son reflux numérique sont susceptibles de créer typiquement les difficultés qui font le lit des abus et rendent possibles leur poursuite – à savoir le réflexe défensif, la protection de l’institution, la vénération des prêtres et des vocations etc. Il faudra aussi y ajouter un problème de ressources humaines. On attend beaucoup des évêques : on attend qu’ils soient de bons pasteurs, qu’ils soient spirituellement édifiants, qu’ils aiment leurs prêtres comme des fils mais qu’ils soient susceptibles de les dénoncer sans faillir au premier soupçon, qu’ils soient des gouvernants hors pair. Certains ont déjà failli dans un contexte plus favorable, que fera-t-on dans un contexte de raréfaction des prêtres, et donc des candidats possibles ?
Que l’Eglise et les évêques le veuillent ou non, cela passera aussi par une redéfinition du pouvoir des évêques, du rôle des conseils existants, du caractère consultatif ou conforme de leurs avis, un travail sur leur composition. Au-delà de cela, il faudra aussi s’inspirer de ce que pratiquent les institutions privées, voire les entreprises en matière de conformité, et de son contrôle. Le tout accordé à une ecclésiologie compatible.
Je n’ai pas vraiment espoir de voir le renouveau de mon vivant, mais il nous revient de poser les bonnes options pour nos enfants.
Enfin, que les ennemis en profitent, c’est évident. Qu’ils cherchent à pousser leur avantage, c’est certain. Mais comme l’avait dit le cardinal Ratzinger lors de son célèbre chemin de croix au Colisée en 2005 : « Que de souillures dans l’Église, et particulièrement parmi ceux qui, dans le sacerdoce, devraient lui appartenir totalement ! ». Et je ne sais plus si c’est lui ou François qui a dit que les pires ennemis de l’Eglise sont à l’intérieur. De fait, qui lui a fait le plus de mal ?
Il faudra de la pression externe, il faut aussi de la pression des fidèles.
Pardonnez-moi Koz, mais je sursaute en lisant :
« Pour ce qui est des prélats, la question n’est pas très différente dans le cas d’un Pell (sous réserve de confirmation de sa condamnation en appel) et celui d’un Mc Carrick. »
Oui, « un comportement d’agresseur sexuel, même s’il n’est pas dirigé contre des mineurs, doit conduire au renvoi de l’état clérical. »
Mais ce n’est pas une condamnation en appel de Mgr Pell qui me convaincra de sa culpabilité – l’article suivant est éloquent :
http://www.ncregister.com/daily-news/calling-cardinal-pells-prosecution-what-it-is-religious-persecution
Pour ceux qui ne lisent pas l’anglais couramment, le Cardinal Pell a été condamné en décembre dernier pour avoir agressé sexuellement deux servants d’autel de 13 ans en 1996.
A la fin de la messe dans la cathédrale de Melbourne, le prélat n’aurait pas, comme de coutume, salué les fidèles, mais selon l’accusation, se serait dirigé seul vers la sacristie. Là, il aurait trouvé deux servants d’autel qui se seraient séparés de la traditionnelle procession des (très nombreux) servants d’autel, pour aller boire en cachette du vin de messe.
Le Cardinal, les ayant surpris, aurait décidé de les agresser sexuellement -l’accusation soutient qu’il y aurait eu “pénétration orale ».
Ce crime aurait été accompli :
* immédiatement après la messe,
* la porte de la sacristie étant ouverte,
* en vêtements de messe d’un Cardinal,
* en dépit de la probabilité que le sacristain, les servants d’autel ou les prêtres cocélébrants puissent à tout moment entrer, sortir ou passer devant la porte ouverte, comme de coutume après la messe.
Dans le même temps, des dizaines de fidèles priaient ou discutaient dans la cathédrale.
Le crime se serait passé en six minutes, après quoi les deux victimes (ou supposées) auraient poursuivi leur service de l’autel et n’auraient jamais parlé du crime à qui que ce soit pendant vingt ans. Bien au contraire, l’un des deux garçons, décédé en 2014 d’une overdose, avait explicitement déclaré à sa mère avant son décès qu’il n’avait jamais été agressé sexuellement.
Tout cela sans que l’on reproche à Mgr Pell de quelconque précédent en matière de pédophilie.
Et que lui-même nie farouchement toute culpabilité.
Dans l’Etat de Victoria, les victimes d’agressions sexuelles témoignent à huis clos. Difficile pour le public de se faire une opinion sur la crédibilité des témoignages…
Lors du premier procès, la victime (ou supposée telle) témoigna devant un jury qui statua sur un non-lieu.
Lors du second procès, la victime ne témoigna pas: le jury se prononça sur la base des minutes du premier procès. Et déclara Mgr Pell coupable, ajoutant ainsi foi à un témoignage écrit, sans avoir rencontré la victime, contrairement au jury du premier procès. Et déclara Mgr Pell coupable d’agression sexuelle également sur la deuxième victime, décédée, elle qui avait déclaré ne pas avoir jamais été agressée sexuellement, n’avait jamais déposé plainte, n’avait jamais été interrogée par la police, et n’avait jamais témoigné en justice.
Certes, une campagne médiatique nationale sans précédent avait été lancée contre Mgr Pell.
Lequel Mgr Pell avait refusé de siéger sur le banc des accusés pour être interrogé -cela peut sembler maladroit, mais comment juger son comportement dans un tel contexte ?
Dans de telles circonstances, non, pour moi la culpabilité du Cardinal Pell ne peut pas être établie « au-delà d’un doute raisonnable ».
Mille excuses pour ce commentaire très, très long.
Mais un prélat innocent est probablement derrière les barreaux en ce moment en Australie.
Vous aurez corrigé: « un prélat probablement innocent est derrière les barreaux en ce moment en Australie. »
j’ai suivi l’affaire, vous la résumez bien.
On peut ajouter que pour trouver cet accusateur, la police de l’État de Victoria avait pris l’initiative d’une enquête sur Pell en dehors de toute plainte, juste dans l’espoir de trouver quelque chose. Après 18 mois d’effort, ils n’ont trouvé que cela….
2 choses :
(1) comme indiqué, mon propos sur Pell est « sous réserve de la confirmation de la condamnation en appel ». Il n’y a donc pas vraiment de quoi sursauter;
(2) je connais ces éléments, que j’ai largement relayés lorsque l’article est sorti. Mais un autre élément doit être gardé à l’esprit : comme le plaignant l’a rapporté, son témoignage et les éléments de preuve qu’il avance ont été entendus à huis clos (dans un huis clos que je comprends particulièrement strict) et personne ne les connaît. Vous le notez, d’ailleurs et reconnaissez très difficile de se faire une idée de la crédibilité des témoignages, que vous ne semblez pourtant pas estimer crédibles. Je resterais prudent donc, sur le cas du cardinal Pell.
Compte-tenu de ces éléments (un seul témoignage, décision du premier jury, aucun élément nouveau dans le 2e procès…), une confirmation de la condamnation en appel lèverait-elle vraiment le doute « au-delà du raisonnable » ?
Les erreurs judiciaires sont possibles, et le climat particulièrement délétère rappelé par Aristote ne me rassure pas quant à la présomption d’innocence dont doit bénéficier Mgr Pell, comme chaque justiciable.
C’est pourquoi je reste prudent quant à l’accusation très grave, et votre rapprochement, dans la même phrase, du cas Mc Carrick, bien avéré et sur plusieurs années, et du cas Pell, me fait effectivement sursauter 😉
il faut toujours rester prudent et ce sera vrai même si Pell est acquitté, « faute de preuves », en appel.
Reste que le premier jury, celui qui a entendu le plaignant, a voté 10 à 2 l’acquittement de Pell. Le jury qui a condamné Pell s’est prononcé « sur pièces », sur les minutes du premier procès.
L’an passé, au début de l’affaire McCarrick, je me rappelle avoir lu quelque part un commentaire à l’effet que, les conservateurs et les progressistes dans l’Église ayant chacun de leur côté des casseroles à dissimuler au plan des mauvaises moeurs, il y avait depuis fort longtemps un accord tacite à l’effet de ne pas sortir cette sorte d’artillerie dans les débats entre les deux camps, parce que personne n’en sortirait indemne une fois commencées les révélations, qui pourraient être désastreuses pour chacun ; une sortie de stratégie de la destruction mutuellement assurée, en quelque sorte. Quelqu’un, quelques uns ou certains semble(nt) avoir décidé à un moment donné qu’il n’y avait plus de raison de ménager l’adversaire, peu importent les conséquences. J’ai tendance à croire que ce sont les conservateurs, qui en ont eu assez de laisser leurs vis-à-vis compter sur leur loyalisme institutionnel.
Serait-ce dans ce cadre alors qu’ils auraient sponsorisé le livre de Frédéric Martel qui, s’il ne dit pas qu’ils en ont l’exclusivité, fustige essentiellement lesdits conservateurs, pour leur double discours ?
Et la condamnation du cardinal Pell, elle entre dans ce cadre ?
S’il est probable que tout ce petit monde ait su que personne n’avait tellement intérêt à balancer sur ce terrain-à, je ne crois pas au scenario d’une manoeuvre délibérée aujourd’hui. 😉
Je n’insinue pas qu’il y ait une explication globale relevant d’une seule mouvance. Mais que j’aie raison ou tort à savoir qui a tiré le premier, il me semble qu’à partir du moment où quelqu’un a décidé de ne plus respecter le pacte du silence réciproque où l’on se ménageait en évitant les coups bas publics, c’est là que la théorie de la destruction mutuelle assurée a déroulé ses conséquences. Après tout, Mgr Vigano, ce qu’il a dit, il le savait depuis des années. « Fiat justitia : ruat caelum »
Quand on lit Sodoma, difficile de savoir qui aurait décidé de ne pas respecter un pacte du silence… pour autant que cela ait un intérêt de le savoir.
Ne cherchons pas plus que de raison à démêler qui a tort et qui a un peu moins moins tort, dans les diverses factions de l’Église. Il semble certain que nul n’est à l’abri des reproches. En la circonstance, il est malheureusement compréhensible que ces factions se déchirent et se rejettent la responsabilité. Mais qu’en est-il de nous, chrétiens de base? Qu’en est-il des victimes des crimes commis par des prêtres? De leur point de vue, ces tentatives sont à la fois désespérantes, et dépourvues d’effet pratique. Au bout du compte, il ne restera que des mains sales.
De même, dans ces circonstances effrayantes, pointer du doigt les réactions agressives des ennemis de l’Église me paraît presque sans intérêt. Quelque dommage qu’ils puissent chercher à faire, ce ne sont que piqûres d’épingle en comparaison des coups venus de l’intérieur de l’institution.
Ce n’est pas drôle, oh certes non, mais je ne résiste pas à citer de mémoire un passage du roman satirique Les Clés de Saint Pierre, datant de 1954 (eh oui), où un cardinal de curie déclare que les hommes d’Église informés comme il l’est lui-même en savent assez long « pour faire coffrer la moitié de nos ennemis et la moitié de nos amis », mais ajoute aussitôt qu’ils s’en gardent bien. Alors tout cela ne date pas d’hier. Si on veut être honnête, ce genre de mentalité n’est même pas propre à l’Église, mais on se serait attendu à mieux tout en sachant au fond depuis longtemps que c’est pareil.
Nous sommes d’accord. Les faits sont largement établis et très divers (pédocriminalité, double vie homosexuelle, abus sur des femmes majeures) et les vrais ennemis de l’Eglise sont à l’intérieur. Benoît XVI l’avait dit, François l’a répété et c’est un fait : l’Eglise subit des dommages plus importants par ses fautes que par les attaques extérieures. Que des adversaires, voire des ennemis, en profitent, ça n’a que peu d’incidence.