1ère séquence – A voté

Le soleil brille. Et contrairement à la dernière fois, c’est d’un pas plutôt léger que nous nous sommes dirigés en famille vers le bureau de vote. La déception n’en sera que plus cruelle dans l’hypothèse – que tout le monde décrit comme peu probable – où le résultat ne soit pas celui que j’escompte.

File d’attente aussi longue qu’il y a quinze jours. A peine un indicateur. Mais ce serait une bonne nouvelle que le Président de la République, outre le fait qu’il réalise un bon résultat, le réalise avec une participation forte.

« – N° 29783

– Monsieur Toujours, Koz

– Peut voter

– A voté ! »

Afin de rendre la déception pire encore, j’ai mis au frais une Cuvée Dom Pérignon – Vintage 1992 (rassurez-vous : c’est la seule que j’ai. Merci papa). Je la déboucherai autant pour fêter le résultat que pour fêter la fin de cette campagne que j’ai trouvée rude et trop souvent outrancière, pour laquelle je me suis passionné plus que de raison, pour laquelle j’ai commis quelques imprudences.

Par conséquent, dans l’hypothèse regrettable où Ségolène Royal serait élue, je descendrai tout de même à la cave chercher une bouteille… de mousseux. Et je m’abstiendrai de faire sauter le bouchon sur le balcon, quoique cela serait de nature à conforter les bonnes relations que j’entretiens avec mon voisin LCR et mon voisin PS. Dans le cas contraire, je parierai sur le fait qu’ils auront fermé leurs porte-fenêtres pour ne pas entendre le bruit des klaxons dans la rue. Ni voir Ségolène courir, la torche à la main…


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32 commentaires

  • Heureux homme. On ne s’en fait pas chez les Koz…du Dom Pérignon… Je suis sûr qu’on va te traiter de sale bourgeois. Je vais voter de ce pas, de peur qu’une crise cardiaque imprévue m’empêche de mettre mon (bon) bulletin dans l’urne.

  • – à voté à 9h12.. pas mal de monde dans le bureau de vote déjà. j’ai droit à une sympathique poignée de main de monsieur le maire (PS).
    j’avais dépouillé avec lui, il y a 15 jours, on avait passé un bon moment.

  • Bonjour,

    Je viens de voter aussi. Personne dans le bureau, quand le premier tour, à l’ouverture à 08h00, 6 personnes faisaient déjà la queue.

    Mon bureau est fortement teinté gauche-extrême gauche au vu des précédents résultats, et j’ai vu dans l’isoloir autant de bulletins NS que SR (a peu près 10 de chaque). Bon signe ? Réponse ce soir.

    Je rejoins Koz sur le fait que je souhaite une victoire avec une forte participation, pour la rendre fiable, et de plus avec un fort différentiel pour commencer au mieux la campagne des législatives.

    Luc

  • A voté aussi…
    Beaucoup moins d’attente cette fois-ci à Dublin (5 minutes, au lieu de 1h15), mais j’y étais une heure plus tôt, et l’organisation des files d’attente et des isoloirs a été entièrement revue…
    Par contre, notre chauffeur de taxi du retour (français lui aussi) a fait la queue 30 minutes à 8h, contre quelques minutes seulement il y a deux semaines.

  • A voté, 10H12, seuls votant dans la petite école (petit bourg + vide grenier doit en être la cause)

    champagne au frais, quel que soit le résultat, après tout… cele nous donnerai quelques années pour continuer à rire. ou pas.

    vivement ce soir ! bonne journée à tous je vais faire un peu de tondeuse pour tuer le temps (et la quiétude du quartier)

  • J’ai voté aussi, 10mn d’attente au lieu des 40 mn au premier tour.
    Il faut dire que par prudence j’y suis allé à 9 h au lieu de 10h et qu’ils avaient revu l’organisation pour aller voter sur la machine.
    La machine à voter c’est bien, et cela économise du papier, ce qui n’est pas plus mal.
    Je ne suis pas un écolo forcené, mais lorsque certaines intentions sont bonnes, autant les signaler que toujours critiquer.
    Bon, pour terminer, je n’ai pas de Dom Pérignon au frais, un simple, mais bon Champagne du cousin dont il ne reste plus que le bouchon à faire sauter…

  • A voté.

    Pas beaucoup plus de monde que la dernière fois. Mon maire PS faisait une tronche de trois mètres de long, le bureau avait l’air en deuil…

    Je vais aller vers 18h salle gaveau pour prendre la température…et me rassurer !

    Bon Dimanche à tous !

  • Pas beaucoup de monde au bureau de vote. Mais j’y suis allée à 13 h 30 et je prendrai mon dessert ce soir (du moins je l’espère).
    Plus que quelques heures à se ronger les sangs quoique le 22/4 NS était passé en force dans tout le département en s’octroyant de surcroît 2 communes qui d’habitude sont toujours rouges.

    Je suis comme Toine, le champagne est déjà au frais. Le bouchon sautera quelque soit le résultat… autant prendre un peu d’avance surtout si nous devons nous serrer la ceinture pendant 5 ans.

    Bonne fin de journée à tous… et à ce soir.

  • @Koz
    « La déception n’en sera que plus cruelle dans l’hypothèse – que tout le monde décrit comme peu probable – où le résultat ne soit pas celui que j’escompte. »

    En tout cas Koz comme vous le dites si bien votre investissement dans cette campagne aura été tel que vous en avez pris les Tics de votre candidat et notamment l’utilisation de la négation

    Il vous manque pour vous parfaire l’utilisation simultanée de l’interrogation …
    Un genre de : Pour cette raison, la deception ne devrait t’elle pas en etre plus cruelle si Ségolène Royal ne devait finalement pas etre battue ? Croyez vous que je n’escompte rien d’autre pour moi et pour la France qu’une victoire que tout le monde décrit comme probable ?
    Enfin tout le monde aura compris Koz … et je vous pose cette question :
    Croyez vous vraiment que votre candidat n’ai d’autre destin que celui d’etre élu ?
    Croyez vous que la France ne merite pas mieux ?
    Croyez vous que la democratie est a ce point malmenée qu’elle ne puisse plus vaincre ?

    Gérard

  • LUXUEUX PACTE

    Ultimes confidences aux Français
    pour les engager à une rupture définitive

    Moi et Seillières, nous sommes tombés d’accord. Nous avons même trouvé que notre accord était l’emblème du moment atteint par la société humaine et notamment en France – et qu’il pourrait servir à en sceller la perpétuation ad libitum.
    Nous nous sommes dit, le baron et moi : « Au fond, ce qui nous sépare l’un de l’autre est une vue de l’esprit ». Je suis rentier de l’Etat, il est rentier de la production, moi rémiste, lui boursicoteur – nous ne pouvons que nous allier dans la célébration du luxe. Le peuple nous le demande.
    Nous pouvons donc te l’annoncer, camarade propriétaire, et tu pourras aller le répéter, compétiteur de la misère : le jugement des siècles est arrivé, le capitalisme est achevé, et la morale nous apparaît enfin dans sa cinglante nudité.
    Moi et le baron, qui avons essuyé de rudes attaques à babord, et à tribord, et l’un, et l’autre, nous avons essayé d’entendre ce qu’on voulait ainsi maladroitement nous demander. Et nous avons entendu. Nous avons réalisé, lui et moi, que rien ne nous différenciait du point de vue de la formule économique : nous sommes deux instances d’investissement à fonds perdus qui tirons un profit exclusivement personnel de l’activité des nécessiteux, – moi, un profit plus intellectuel et sensuel, lui, un profit plus psychologique et matériel, moi dans le sans-prix, lui dans le hors-de-prix. Moi et Seillières sommes deux amants du luxe.
    Et la marée incessante du bourbier humain nous applaudit en pleurant et jouit de se maudire.
    Nous la survolons d’un regard illuminé de futurs géométriques, de perspectives gigantesques, de mouvements de foule hydrauliques planifiés à l’échelle de desseins sans limites. Et parmi les bulles et les remous nous cueillons les plaintes, les couinements… Un bubon d’eau, ici : « Pouvoir d’achat! »… Une torsion d’écoulement, là : « La dette! »… Plus loin, un crachat sifflant : « Assistanat! »… Là-bas, un égouttement obsolète : « Retraite! »… Alors, nous voyons. Nous voyons le coeur de cette mer d’êtres – elle n’a tant parlé de finances, de comptes, d’économie que pour nous supplier, nous qui pouvions l’écraser et l’anéantir, de ne plus lui parler de société – car les fondements qui permettaient à cette société de faire corps sont désormais beaucoup trop dépourvus de sens pour supporter la moindre critique ni même la moindre mise au jour, – d’ores et déjà, elle ne tient qu’à un fil d’araignée.
    Cette société est seule, si seule désormais qu’elle ne veut plus se regarder en face, – elle préfère s’hypnotiser et s’enrouler sur elle-même. Elle sait, elle ne sait plus, elle en sait trop, elle ne sait pas – elle suit un appel d’air qui n’existe plus.
    Le baron et moi, parce que notre regard ne chavire pas, nous saisissons l’ampleur de son désarroi. Nous comprenons que son espoir dans une avidité mondiale est une passion contre laquelle elle est sans défense. Que plus elle en éprouve l’ineptie, plus elle veut s’y enfoncer pour ne plus la sentir. Que petit-à-petit son monde s’est clos, non pour s’être pourvu de limites, mais parce qu’elle n’a plus pu en sortir – sans cesse repoussée, mais quand même une clôture. Que la concurrence générale dont elle veut faire le signe de son appétit de vivre la tire vers une connaissance toujours plus âpre du travail. Car elle aussi commence à y voir plus clair, et ça ne lui plaît pas. Toute cette sueur, tous ces salaires, tous ces horaires, toutes ces promos, c’est une vraie plaie, une plaie puante, celle que laisse, comme un déchet chirurgical, la géométrisation de chacun selon l’utilité que le troupeau peut en tirer. Comme elle le sait, que la force de travail ne relève d’aucune morale! Que ce n’est que la mesure de votre utilité collective! Travailler tôt et se lever dur, ou l’inverse, je ne sais plus, c’est même la plus immorale des mesures, la plus niveleuse. Et c’est cependant la quintessence de la morale, la seule mesure qui puisse étendre uniformément la définition de son bien et de son mal, c’est-à-dire sa vengeance. Elle sait tout ça, la colonne meuglante.
    Voilà sans doute l’erreur commise par ma Reine aux pieds nus, et par moi-même avant que je ne rencontre mon alter ego : il ne faut pas parler à la corruption le langage de la raison, mais le langage de la vertu. Celui qui a les sens corrompus, s’il manque de patience pour la vraie vertu, il aime en entendre parler – parce que pour la raison, il manque de foi, de quelque chose du moins que rien ne peut lui rendre ni lui donner. D’ailleurs, les parvenus, les affranchis, les apothicaires n’aiment pas qu’on s’adresse à leur force, par peur qu’elle ne fasse défaut, et que ça se sache, qu’eux-mêmes le sachent. Mais il y a mieux. La solitude du consortium humain s’est bâtie sur le crime, et maintenant qu’elle est advenue, pourquoi sortir du crime? N’est-ce pas bien réel, n’est-ce pas du moins notre réalité? La vengeance de tout-un-chacun contre le temps et l’univers n’est-elle pas notre sens et notre souverain bien? Les esclaves affranchis disposent-ils, peuvent-ils espérer disposer d’un autre soutien et d’une autre liberté? D’ailleurs, ce ne sont pas des criminels nés. La vengeance ruminée par les serfs libérés contre toute forme d’indépendance est la matière sociale fondamentale. A-t-on jamais vu, comme aujourd’hui, des sociétés aussi expertes dans le crime et aussi tapageuses dans la vertu, à la fois? Et même, n’ont-elles pas réussi à faire de leurs transgressions une autre nouvelle vertu comme de leur ordre un autre nouveau crime? Le Mal est ici chez lui; ses pantoufles sont rangées à l’entrée du charnier.
    Ainsi, vous vous apprêtez à nommer à votre tête la poupée de chiffon bavarde comme une tombe qui vous promet récompenses et punitions. Eh bien, le baron et moi, nous avons un projet pour vous, beaucoup plus systématique, fonctionnel, durable, beaucoup plus normal. Moi et le baron, nous comprenons le fond de votre demande de douleur. Sarkose, névrose, pluviôse… Même votre travail, vous ne l’aimez pas, et vous ne voulez pas l’aimer. Vous ne l’appréciez qu’autant que votre reddition à la demande abstraite se mue en espèces palpables que vous pourrez lui rendre – pour que vous soyez seuls au monde, autrement dit pour que l’abrutissement puisse vous conduire au lit sans rencontrer d’obstacle, il faut que la norme s’empare de tout et de tous, – et vous vous débrouillerez ensuite tous seuls pour vous refaire sur votre beau-frère, sur votre voisin, sur votre chien. La corruption est très civile, elle veut se poursuivre en douce en appelant à la vertu, à l’honneur, au mérite – et jouir en outre de ce mensonge affreux. Vous n’êtes pas et vous ne voulez pas être des aventuriers. Vous vous effondrez si on vous enlève maisons, télés, épargnes, mariages, voyages, projets, prothèses. Vous êtes des assistés, au fond – qui souhaitez seulement une assistance plus totale. Comme tous les êtres éphémères, votre propos est de durer, quitte à vous fondre dans la durée la plus longue : l’espèce. Vous priez pour ne jamais vous retrouver seuls, seuls avec votre doute, ou votre pensée, ou votre force, ou votre peur, ou votre cruauté, ou votre ennui, vous craignez surtout comme la peste de vous retrouver nez-à-nez avec le sort, c’est votre ennemi juré, le sort. Peu importe que l’univers soit un dé lancé depuis des lustres sur un tapis vert à 11 dimensions. Vous êtes prêts à déserter votre propre corps plutôt que de lui faire face. Vous refusez de croire à la fatalité, mais c’est pour mieux croire à la détermination, parce qu’elle vous exonère, qu’elle vous permet de mieux obéir et de mieux faire obéir. Avec vous, tout est possible parce que plus rien n’arrive.
    Tout cela est juste. Il doit en être ainsi. Moi et le baron, nous vous proposons une rupture sans changement qui nous permettra de franchir le pas décisif qui nous sépare de l’ordre total. Abdiquez pour nous votre droit de vote et renoncez à un suffrage universel dont votre perception aigüe de l’état des choses à démontré la complète inutilité. Tout votre affairement pourrait du jour au lendemain se gripper si vos manque-à-gagner et vos valeurs ajoutées n’allaient se perdre dans quelque tonneau des Danaïdes. Nous, pauvres et grands financiers, nous voulons être une bordure de non-sens qui vous dédouane du vôtre, ce luxe impayable qui à la fois vous assure que vous ne vous activez pas en vain quoique sans raison, et vous évite de buter contre le sinistre hasard et le temps sans mesure. Nous voulons pour vous une dictature du prolétariat propriétaire dont nous supporterons seuls la charge et la gestion. Nous saurons sauvegarder votre conception du bien et du mal car elle nous convient. Notre police aura soin de restreindre chaque jour un peu plus la norme de la norme pour que la concurrence entre vous soit plus rude et plus excitante. Et afin que votre haine ne perde jamais le précieux soutien de l’ignorance, nous supprimerons tous les médias. Ainsi votre envie et votre jalousie pourront toujours s’alimenter dans un cercle étroit sans jamais rien rencontrer qui les relativisent. Vous aviez peur du paradis, nous vous donnons l’enfer, hannetons éphémères! Nous vous laisserons rouler vos boules de bouse! Aux bosseurs nous laisserons leur bosse et aux tâcherons leur tâche! Et nous jouirons, barons, baronesses et moi, du luxe – eux, de celui qui se paye de mort, et qui est pour cette raison hors de prix, moi, de celui qu’offre le temps éternel instantané, et qui est pour cette raison sans prix.

    Daniel Ornombre et Ernest-Antoine de Seillières

  • Je cherche encore le rapport entre le sujet et les questions posées à la fin de l’avant – dernier commentaire…

  • @Dang : ce sont les Toujours. Koz, c’est le prénom. Faut pas mélanger !

    @Helene : Ils font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont…

    Bon… c’est quand les résultats ??? Ca devient stressant…

  • [quote comment= »20299″]LUXUEUX PACTE

    Ultimes confidences aux Français
    pour les engager à une rupture définitive

    Moi et Seillières, nous sommes tombés d’accord. …………………. ……… etc ………….. etc ……….

    Daniel Ornombre et Ernest-Antoine de Seillières[/quote]

    Cher Daniel.
    Ne pensez-vous pas que la longueur de votre post tend à démontrer que vous avez tort ?
    Michel
    PS (!!!!) Ceci est une méchanceté. C’est vrai, je la regrette un peu, mais j’ai eu beaucoup de mal à aller jusqu’au bout de la lecture. Je pense donc mériter une petite compensation.

  • Ahhh, mes amis, jamais au grand jamais, et cela à presque 57 ans, je me suis autant passionnée pour une élection et jamais je n’ai été aussi anxieuse et tendue à attendre le résultat.

    J’ai commencé à dresser l’oreille quand je me suis aperçue que N. Sarkozy exprimait le lendemain ce que j’avais pensé la veille. Jamais au grand jamais je n’ai été autant en phase avec les paroles d’un homme politique.

    Alors la mécréante que je suis se surprend à penser qu’il plaise au ciel qu’il gagne haut la main et que nous puissions enfin énergiquement avancer et ne plus être obligés de conseiller à nos enfants de chercher ailleurs la réussite de leur vie.

  • … a voté en couple vers 9h10.

    Quelques personnes dont M. le Maire (PS) qui a l’air soucieux. (Non je ne blague pas. C’est d’ailleurs peut-être son petit-dèj. qui a du mal …)

    Je ressort et pour me conforter dans mon vote, je vais contempler le panneau électoral qui fait face à la Mairie et qui montre depuis 15j les deux affiches des finalistes.
    Comme depuis la fin du premier tour, l’image de Sarkozy est masquée par des affichettes médisantes du style « L’arnaque », « France terre hostile.. » .
    Sa concurrente radieuse et immaculée a l’air d’avoir 20 ans (ou moins) et promet du regard à la France étonnée et ravie de donner plus à tout le monde égalitairement surtout à ceux qui ont la carte. C’est la philosophie de l’immatriculée conception si je puis me permettre.

    Je rentre chez moi pour m’occuper de ma famille en songeant que parfois il n’y a pire totalitaire que celui qui jouit de la démocratie.

  • A voté aussi vers 11h15, avant la sortie de la messe …
    J’ai du cependant fouiller un bon moment dans le sac poubelle avant de trouver un buletin N.Sarkozy !
    Tout le monde affichait un large sourire autour de moi … sauf Ségolène dans la sainte figure avait miraculeusement disparu de son panneau d’affichage !!!

    A 17h : 75,11% de participation …
    Allons nous battre un record ?
    J’aimerais beaucoup.
    J’aimerais beaucoup aussi que la victoire soit la plus large possible pour noyer la torche de notre flamboyante Marie-Ségolène dans un océan de refus du misérabilisme.

  • Nous, comme beaucoup de dimanche nous allons mettre la musique à fond, mon mari va faire le clown, et nous allons dansé. J’apprendrai désespéremment à mon fils le rock (aussi doué que son père). Nous coucherons les enfants excités. Puis mon mari ouvrira une bouteille de champagne quelque soit le résultat,(une que NS ne nous prendra pas dixit mon mari). Personnellement, j’écouterai une heure les résultats, histoire d’entendre que ségo a fait une « juste » campagne extraordinaire, que NS appellera sans doute au rassemblement de tout le monde autour de lui (à la vue des derniers sondages) et qu’avec un peu de chance l’ex troisième homme, histoire de distraire la galerie et de niquer le 2eme, nous en dise un peu plus sur son nouveau parti.
    Puis fini la politique, j’irai finir mon livre de Moussa Ag Assari, le bel homme bleu du désert.(Contrairement à koz, je ne trouve pas que ce soit une faute d’admirer les Beautés de la nature, du moment que l’on ne touche pas).
    Bonne soirée à tous et à tous ceux qui n’ont pas forcément quelqu’un pour partager leur déception ou leur joie. Heureusement que Koz est là 😆

  • A voté aussi, à 8h15, pas question de retrouver la cohue du premier tour. Et, pour la première fois, j’ai même glissé deux bulletins dans l’urne*, avec une jubilation qui m’a surprise ; aurais-je échapé à un destin de bourreuse d’urnes ?

    *Pour une procuration, je préfère préciser…

    La tribune de Genève annonçait hier soir un 56/44 !

  • A voté

    Y avait pas un chat dans le bureau de vote mais c’était pareil il y a 15 jours.

    Je ne vous dirais pas pour qui j’ai voté, seulement qu’il y avait un A, un O, un R et un Y dans le nom. Et que c’était pas bAYROu.

    🙂

  • Bonjour de la Belgique, ou l’émission spéciale concernant l’élection française commence dans 7 min, soit à 18h… je vous tiendrai au courant de la participation si vous le désirez … je croise néanmoins les doigts de concert avec Koz et ses Kozistes…

  • Pas sur que Koz tienne à ce que des estimations soient postées ici avant 20h. Au premier tour, il était contre.

  • Ont voté !! Les NSI’s ont accompli leur devoir et je ne vous dirai pas non plus pour qui j’ai voté, juste que le bénéficiaire se prénomme comme moi 🙂

    Ce soir pîzzas et tension jusqu’à 20h !!!! Et à 20h01 champagne !!!!!!!!!!!!!! (je n’ai aucun doute sur l’issue, juste une incertitude sur l’ampleur de la déculotté ;))

  • Ben à la RTBF, ils annoncent plus de 85% de participation, quant au reste, ben je ne dirai rien avant 20h puisque notre hôte le demande, je dois d’ailleurs vous laisser pour voir si le champagne sera à la bonne température dans 53 minutes … on ne sait jamais après tout hein …

    à tout à l’heure …

  • [quote comment= »20299″]LUXUEUX PACTE

    Ultimes confidences aux Français
    pour les engager à une rupture définitive
    [/quote]

    c’est deja bien qu’il se rend compte que c’est l’ultime

    c’est encore mieux qu’il a compris que c’est une rupture définitive

    sinon Koz, un petit écureuil roux ???

  • Ce qui m’a sauté aux yeux ce soir en rentrant vers 1h par le métro abondamment décoré de tags en l’honneur du petit Nicolas, cest que pour la premiere fois depuis que le suffrage universel existe, un president aura certes réussi a se faire élire par 53% des francais mais en étant haï par la plupart des 47% d’autres.
    Franchement vous pensez que cette situation puisse etre tenable dans un cadre strictement républicain ?

  • [quote comment= »20741″]Ce qui m’a sauté aux yeux ce soir en rentrant vers 1h par le métro abondamment décoré de tags en l’honneur du petit Nicolas, cest que pour la premiere fois depuis que le suffrage universel existe, un president aura certes réussi a se faire élire par 53% des francais mais en étant haï par la plupart des 47% d’autres.
    Franchement vous pensez que cette situation puisse etre tenable dans un cadre strictement républicain ?[/quote]

    Ce qui m’a sauté aux yeux ce soir en rentrant vers 2h dans ma grosse voiture c’est les carcasses de voiture de ses pauvres électeurs de Madame Royal mises à feu parce qu’une soit disant démocrate appelle au combat encore et toujours renouvelé contre ces affreux bourgeois et n’ose pas personnellement et clairement appeler une crapule une crapule et un délit un délit.

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